Newsletter No. 65 – French

 

Perspective internationale : demander des comptes au gouvernement et encourager la participation du public

Marche vers le Parlement : exiger des fonds de développement en Inde

MKSS fait campagne pour la pension des personnes âgées

L’Instituto Mais Democracia au Brésil demande des comptes à la Mega Development Bank du pays

Aux Philippines, le congrès se penche sur un projet de loi qui encourage la participation de la population aux processus budgétaires

Publications et ressources

Le GATEway Project de Transparency International offre une nouvelle ressource pour les militants de la lutte contre la corruption

Initiatives de développement vues en termes d’évolution

Nouvelle étude sur la transparence de l’aide et le financement de la lutte contre le changement climatique, par aidinfo et Publish What You Fund

Budgets des citoyens : une excellente façon d’intégrer la société civile

Perspectives et offres d’emploi

Chargé(e) de programme (ville de Mexico), programme pour la population et le développement mondial, William and Flora Hewlett Foundation

Principal(e) chargé(e) de programme, financements et politiques du développement, fondation Bill & Melinda Gates

Chargé(e) du programme « Investment in Children » (justice économique), Save the Children International

Nouveau créneau de subventions et le « Transparency and Accountability Program »

 

Marche vers le Parlement : exiger des fonds de développement en Inde, par Jay Colburn, International Budget Partnership

La série de marches et de contestations avec occupation des lieux, qui se sont déroulées en avril et en mai en Inde, faisaient partie d’une campagne plus large et à long terme associant la National Campaign on Dalit Human Rights (NCDHR, campagne nationale pour les droits humains des dalits). La campagne vise à assurer que les fonds de développement provisionnés par la loi pour profiter directement aux dalits et aux adivasis, des groupes sociaux démunis (que l’on appelle sur le plan administratif des castes et des tribus « répertoriées »), soient effectivement affectés et dépensés comme prévu. Le 24 avril, le Budget Adhikar Andolan pour ces groupes répertoriés, une coalition d’organisations de la société civile (OSC) qui plaide pour que le gouvernement s’attaque aux répercussions préjudiciables qu’une discrimination persistante a eues sur ces groupes de personnes, a organisé des contestations avec occupation des lieux (dharna) ainsi que des marches dans plusieurs États, et a même rédigé une pétition en ligne. Le point culminant de ces actions : une marche vers le Parlement indien à Delhi le jour de l’ouverture de sa séance, le 9 mai, afin de présenter ses exigences au gouvernement.

C’est en 1980 que le gouvernement indien a mis en place le Scheduled Caste Sub-Plan (SCSP, sous-plan pour les castes répertoriées), qui précise que les dépenses au niveau national et des États pour les projets de développement doivent être affectées de manière proportionnelle en fonction de la population. Selon les plus récentes informations en matière de recensement, les dalits représentent environ 16 % de la population et les adivasis environ 8 %, ce qui signifie que chacun de ces groupes devrait recevoir une part correspondante du montant total des fonds indiens alloués au développement. Mais cela fait des années que les citoyens et les OSC soutiennent que ces fonds n’ont pas été correctement alloués ou gérés. Ainsi, étant donné la proportion de la population qu’elles représentent, les communautés de dalits auraient dû recevoir 10,6 milliards USD pour l’exercice 2011-2012, mais on ne leur a donné que 5,88 milliards USD. De ce montant, au moins 70 pour cent ne sont affectés que de manière purement symbolique ou sont détournés à d’autres fins. Ce fut le cas en 2010, lorsque la campagne força le gouvernement à reconnaître qu’il avait détourné 140 millions USD en projets de développement pour les groupes répertoriés afin de payer pour les Jeux du Commonwealth (vous pouvez consulter ici la récente étude de cas de l’IBP sur l’efficacité des travaux de la coalition, dont on a largement parlé dans les médias nationaux et internationaux).

Dans un communiqué sur ces contestations et les exigences de la campagne, le Budget Adhikar Andolan pour les castes et les tribus répertoriées souligne l’importance de suivre et de surveiller non seulement les affectations budgétaires (pour que les sommes qui devraient être dépensées en avantages directs pour les castes et les tribus répertoriées ne soient pas utilisées pour des éléments offrant des avantages plus génériques, comme des ponts, des aéroports ou d’autres projets de ce style), mais également la mise en œuvre pour veiller à ce que les fonds soient dépensés de manière appropriée et efficace. Le communiqué évoque également les exigences des contestataires, et notamment : 1) une nouvelle législation sur une affectation et une mise en œuvre à la fois proportionnelles et adéquates des fonds de développement en faveur des dalits et des adivasis, et qui prévoit la possibilité pour les citoyens et les OSC de participer à la planification et à la mise en œuvre, et 2) le retour du solde de 8,5 milliards USD en faveur des dalits et des adivasis, fonds qui avaient été détournés dans le budget de l’Union pour 2012-2013.

Pour en apprendre plus sur cette campagne, veuillez cliquer ici.

 


 

MKSS fait campagne pour la pension des personnes âgées, par Jay Colburn, International Budget Partnership

En Inde, une frange de la société qui n’est généralement pas considérée comme un acteur politique important, à savoir les personnes âgées, est descendue dans la rue en scandant « Donnez du travail à chacun, donnez un plein salaire pour tout travail, donnez du repos aux personnes âgées » pour protester contre le fait que leur droit à un salaire décent payé par la sécurité sociale ne se concrétise pas. Mazdoor Kisan Shakti Sangathan (MKSS), un mouvement indien pour les travailleurs et les paysans qui a recours au contrôle du budget et à l’analyse budgétaire dans le cadre de ses travaux, a organisé à Delhi une contestation de cinq jours avec occupation des lieux, qui a réuni près de 5.000 personnes âgées en provenance de plus de 20 États. Du 7 au 11 mai, MKSS et les manifestants ont plaidé en faveur d’un renforcement du régime de sécurité sociale de manière à ce que toutes les personnes âgées – et pas uniquement les personnes vivant sous le seuil de pauvreté – puissent bénéficier d’une alimentation et d’un abri adéquats ainsi que de moyens de subsistance de base.

Une partie du problème des régimes de pensions existants concerne la catégorisation des gens vivant soit sous le seuil de pauvreté, soit au-dessus du seuil de pauvreté, catégorisation qui est source de discorde. En effet, le seuil de pauvreté en Inde varie d’un État à l’autre, mais celui-ci est généralement très bas, et par conséquent, il ne s’agit pas d’une bonne référence pour les programmes d’appui social. Étant donné que l’admissibilité des personnes âgées à certains régimes de pension est liée au seuil de pauvreté, seuls 20 pour cent des personnes âgées de plus de 60 ans ont véritablement accès à ces avantages, et moins de la moitié de ces personnes perçoivent effectivement une pension. Un autre problème concerne les pensions liées à l’emploi, qui ne sont offertes qu’à ceux qui travaillent dans des secteurs organisés et officiels, c’est-à-dire généralement la classe moyenne et la classe moyenne supérieure. Mais ceux qui ont le plus besoin d’une pension travaillent dans les secteurs non organisés ou parallèles de l’économie, dont les revenus les placent peut-être au-dessus du seuil de pauvreté, mais qui pourraient s’avérer insuffisants pour assurer des moyens de subsistance de base. Par ailleurs, le fait de disposer d’une source particulière d’appui social (comme une pension) prive souvent les personnes âgées du droit de percevoir un appui supplémentaire (par exemple, une subvention sur les céréales), alors que les deux sont souvent indispensables pour survivre.

Eu égard à ces défauts dans le régime actuel, les manifestants ont exigé un régime de pension universel, non assuré par des cotisations, d’un montant de 2.000 roupies (soit environ 36 USD) par mois pour tous les Indiens âgés de plus de 55 ans qui ne sont pas déjà couverts par une pension plus élevée. Mais dans le cadre d’un débat télévisé présentant les arguments selon plusieurs points de vue, certains se sont cependant opposés à ces exigences. Gurcharan Das, intellectuel et homme d’affaires indien bien connu, soutint qu’il serait irresponsable de mettre en œuvre un tel régime de pension en pleine crise financière mondiale. Un autre interlocuteur fit remarquer que l’Inde devait d’abord atteindre un produit intérieur brut (PIB) minimum par habitant avant que ce programme de sécurité sociale généralisée ne puisse être promulgué.

Mais le MKSS a utilisé sa connaissance et ses analyses des budgets pour contrecarrer ces arguments. Nikhil Dey, militant et cofondateur du MKSS, évoqua quelques cas de pays ayant un PIB par habitant inférieur à celui de l’Inde et dont les régimes de pension fonctionnent très bien, comme le Kenya, le Népal ou le Lesotho. Il souligna par ailleurs que l’Inde ne pouvait pas attendre que se concrétise la volonté politique nécessaire pour promulguer un régime de pension universel, affirmant que cette volonté devait plutôt être créée et mobilisée. C’est par le biais de ces manifestations et de ces débats politiques que le MKSS et les nombreux manifestants procèdent à une sensibilisation active et engendrent la volonté politique nécessaire pour promulguer un régime de pension universel, permettant ainsi à tous les Indiens de répondre à leurs besoins élémentaires.

Pour de plus amples informations sur la campagne, veuillez contacter [email protected].

 


 

L’Instituto Mais Democracia au Brésil demande des comptes à la Mega Development Bank du pays, par Carlos Tautz, João Roberto Lopes Pinto et Maíra Fainguelernt, Instituto Mais Democracia

L’Instituto Mais Democracia (IMD, institut pour davantage de démocratie) fut fondé pour faire progresser la demande de participation publique et de responsabilisation au Brésil. S’il est vrai que la mise en œuvre de systèmes de partis politiques fonctionnant dans le pays a effectivement contribué à davantage de démocratie, une plus grande transparence ou une meilleure surveillance de la relation entre les intérêts de l’État et ceux des entreprises n’ont pas accompagné les améliorations récentes. L’IMD a l’intention de combler cette lacune en matière de transparence en produisant une analyse en temps opportun et en la disséminant largement au public brésilien. À l’heure actuelle, nos recherches portent principalement sur la Banco Nacional de Desenvolvimento Econômico e Social (BNDES) du Brésil, l’une des plus importantes banques de développement au monde, qui finance de grandes rencontres au Brésil comme la Coupe du monde de football de 2014 ou les Jeux olympiques de 2016.

La BNDES est une institution publique qui a joué un rôle fondamental dans la planification et le financement de nombreux grands projets d’infrastructures au Brésil. Elle est en train de devenir de plus en plus primordiale au modèle de développement économique que poursuit le gouvernement brésilien, et va bientôt gérer une partie des recettes issues des ressources naturelles du Brésil. En 2010, le montant total des décaissements de la banque s’est élevé à plus de 80 milliards USD, soit deux fois le montant décaissé par la Banque mondiale et par la Banque interaméricaine de développement. La BNDES accorde ces fonds sans aucune transparence et souvent avec peu d’attention à l’égard des coûts sociaux et environnementaux des projets qu’elle soutient. Aux yeux de notre organisation, la BNDES a abandonné son objectif public et fonctionne aujourd’hui au profit de certains groupes économiques précis afin de financer de grands projets et événements en se servant des fonds publics.

En 2007, plusieurs organisations de la société civile ont formé une coalition au Brésil, connue sous le nom de « Plate-forme BNDES », dans le but de surveiller et d’influencer la BNDES. En juillet de cette même année, 30 organisations non gouvernementales et mouvements sociaux parmi les plus importants au Brésil présentèrent au président de la banque, M. Luciano Coutinho, un document reprenant leurs observations collectives. Ces organisations estimaient que la BNDES devait réaffirmer son objectif public, et que ses énergies devaient être réorientées pour encourager plus de justice sociale et environnementale.

Apparemment, l’organisation d’événements de taille est devenue une priorité du gouvernement, et une part ostensible et de plus en plus importante des deniers publics est utilisée pour financer les projets d’infrastructures connexes. Contrairement aux promesses antérieures, selon lesquelles le secteur privé serait chargé d’une part non négligeable du financement des projets, on estime aujourd’hui que ce sont 90 % du coût de ces événements qui seront couverts par des fonds publics. Dans ce contexte, la société civile doit examiner de toute urgence le rôle joué par la BNDES, et l’Instituto Mais Democracia espère jouer un rôle de chef de file pour demander à la BNDES de rendre des comptes au peuple brésilien.

Pour en savoir plus sur l’Instituto Mais Democracia, rendez-vous à l’adresse http://www.maisdemocracia.org.br ou http://www.plataformabndes.org.br, ou par courrier électronique à [email protected].

 


 

Aux Philippines, le congrès se penche sur un projet de loi qui encourage la participation de la population aux processus budgétaires, par Adrian Carroll, International Budget Partnership

Les deux projets de loi actuellement examinés par le congrès philippin portent sur la participation des citoyens aux processus d’établissement des budgets à tous les échelons du gouvernement. Le projet de loi de la Chambre (HB 3773), connu sous le nom de « Loi de 2010 sur la participation de la population aux délibérations budgétaires », fut introduit en décembre 2010 par le député Lorenzo Tañada. Bien que la constitution philippine prévoie une disposition qui assure la participation des citoyens à « tous les niveaux de la prise de décision sociale, politique et économique », cette formulation a été critiquée comme étant trop vague. Le projet de loi HB 3773 permet à la société civile de participer aux délibérations budgétaires, et définit à cette fin un processus d’accréditation pour les organisations de la société civile (OSC). En vertu de ce projet de loi, les groupes accrédités auront le droit de soumettre leurs propres propositions de budget à la fois pour les affectations de financement et des projets précis.

Le but du processus d’accréditation est de servir de mécanisme de présélection par lequel seules les OSC ayant fait leurs preuves en matière d’analyse / de plaidoyer budgétaire sont autorisées à participer. Les défenseurs du projet de loi ont soutenu qu’étant donné la nature complexe du processus d’établissement des budgets, les OSC participantes doivent avoir un bon niveau de connaissances financières publiques pour pouvoir se lancer dans un plaidoyer utile. Le processus d’accréditation vise également à limiter la participation des OSC soutenues par des politiciens, assurant ainsi une véritable participation du public dans l’établissement des politiques budgétaires. Le projet de loi définit le genre d’information que les différents échelons du gouvernement doivent disséminer en matière de finances publiques, et prévoit également des sanctions au cas où les le droit des OSC à participer serait bafoué.

Le projet de loi HB 3773 a été approuvé en première lecture et attend à présent de passer l’étape de la seconde lecture. La version du projet de loi proposée par le Sénat (SB 2857), « Loi de 2011 sur la participation de la population au budget national », fut introduite en 2011 par le sénateur Frank Drilon. Ce projet de loi est très semblable à la version de la Chambre, et attend également de franchir l’étape de la seconde lecture.

Certains groupements de la société civile comme Social Watch ont affirmé que le fait que le Congrès n’ait pas donné priorité à ces projets de loi a empêché leur promulgation. Des versions du projet de loi sur la liberté de l’information sont également en train de circuler à la Chambre et au Sénat, et font l’objet d’un débat continu entre les législateurs, le pouvoir exécutif et les groupements de la société civile. Le député Tañada joue un rôle clé dans la promotion du projet de loi sur la liberté de l’information et celui sur la participation du public. À l’origine, M. Tañada espérait que le projet de loi sur la liberté de l’information soumis par la Chambre serait approuvé au cours de la séance législative actuelle, mais malheureusement, ce ne fut pas le cas. M. Tañada espère maintenant continuer les travaux sur le projet de loi relatif à la liberté de l’information lors de la troisième et dernière séance législative, qui commencera le 23 juillet.

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site du député Lorenzo Tañada’s ici.

 


 

Le projet GATEway de Transparency International’s offre une nouvelle ressource pour les militants de la lutte contre la corruption, par Andy McDevitt, Transparency International

Pour lutter contre la corruption, il nous faut des renseignements fiables sur les formes qu’elle adopte et les lieux où elle se manifeste. Mais comme il s’agit généralement d’une activité clandestine, la corruption est notoirement difficile à évaluer. Une des stratégies consiste donc à évaluer la perception de la corruption. Par exemple, l’indice de perception de la corruption de Transparency International (TI) classe les pays en fonction de la perception du niveau de corruption dans le secteur public afin de sensibiliser les décisionnaires et le grand public à ce problème.

Un autre moyen consiste à comparer les résultats de différentes institutions en matière de prévention de la corruption. Par exemple, le Global Integrity Report de Global Integrity ou les National Integrity System Assessments de TI évaluent la santé d’un système de lutte contre la corruption dans un pays donné. Quant à l’indice sur le budget ouvert de l’International Budget Partnership, celui-ci examine la transparence et la responsabilisation des budgets nationaux, ce qui est d’une importance cruciale pour éviter l’utilisation frauduleuse des deniers publics.

Récemment, une nouvelle vague d’outils est apparue permettant d’offrir des informatiosn encore plus précises sur certains foyers de corruption au niveau local et dans certains secteurs. Ainsi, l’indice CRINIS de TI évalue la transparence des financements politiques, tandis que l’Organisation mondiale de la santé a élaboré une méthode permettant de mesurer les risques liés à la corruption dans le secteur pharmaceutique public. Cette expansion rapide a débouché sur certaines solutions innovatrices, mais elle présente également des écueils. Par exemple, il devient de plus en plus difficile de suivre ce qui a été fait et où, ce qui engendre souvent des doubles emplois. C’est ici que GATEway, un nouveau projet de Transparency International, peut être d’un grand secours.

GATEway recueille et dissémine les connaissances collectives de la communauté de lutte contre la corruption par rapport à l’évaluation de celle-ci. Il présente un aperçu exhaustif des différentes méthodes permettant d’évaluer et d’analyser la corruption, ce qui permet aux acteurs de la société civile, aux chercheurs et aux fonctionnaires gouvernementaux de comparer les forces et les faiblesses des différentes stratégies, et de choisir l’outil qui convient le mieux à leurs besoins. Par exemple, un politicien axé sur la réforme qui sait que la corruption est un problème dans le secteur juridique de son pays, sera en mesure de trouver le meilleur moyen d’effectuer une évaluation rapide pour voir où se situent les risques les plus importants en matière de corruption. Autre exemple : une organisation locale de la société civile cherchant à surveiller les activités et les dépenses de son administration municipale peut utiliser GATEway pour découvrir les méthodes qui existent, et pour savoir ce qu’ont fait d’autres organisations dans des situations similaires.

Pour aider nos utilisateurs à s’y retrouver dans cette foule d’informations, GATEway met en évidence les outils qui ont le plus de chances d’être reproduits et adaptés. GATEway met tout ceci à disposition gratuitement par le biais d’un site Internet convivial, comprenant notamment une base de données interrogeable caractérisée par plus de 400 outils (un chiffre qui continue de croître) pour évaluer et analyser la corruption, ainsi qu’un ensemble de guides pour les différentes stratégies accompagnés d’exemples de bonnes pratiques. En outre, nous sommes en train de préparer un ensemble de vidéos en ligne qui illustrent les expériences des uns et des autres en matière d’évaluation de la corruption dans différents contextes. Le site Internet propose également un espace interactif où l’on peut apporter ses propres outils, parler avec d’autres de ses expériences d’évaluation de la corruption, et de discuter de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas dans différents contextes.

Mais GATEway ne se limite pas uniquement à mettre en commun les informations existantes, il s’agit également de comprendre ce qui ne s’y trouve pas. Nous souhaitons savoir quelles sont les formes de corruption qui sont les plus difficiles à diagnostiquer, et ce que nous pouvons faire à cet égard. En collaboration avec un groupe de spécialistes de lutte contre la corruption, nous examinerons les principales lacunes des outils d’évaluation. Et plus tard en 2012, nous allons lancer un défi en matière d’innovation pour trouver des idées créatives sur le meilleur moyen de s’attaquer à ces lacunes, et faire connaître les réflexions les plus récentes dans le domaine du diagnostic de la corruption en canalisant la créativité vers des domaines jusqu’ici sous-explorés.

Le projet GATEway est cofinancé par la Commission européenne et par le Programme des Nations unies pour le développement. Pour consulter le site Internet du projet, veuillez cliquer ici. Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter Andy McDevitt à l’adresse [email protected].

 


 

Initiatives de développement vues en termes d’évolution, by Owen Barder, Center for Global Development

Veuillez cliquer ici pour visionner une présentation multimédia réalisée par Owen Barder, économiste spécialisé en développement, qui soutient que le développement est un problème complexe « pernicieux » que l’on résoudra au mieux par le biais de la variation et de la sélection (en d’autres termes, par des processus évolutionnistes). Il affirme que les gens ou les clients de prestataires de services publics sont d’une importance cruciale à la variation et à la sélection, et que le besoin d’avoir un meilleur accès public aux renseignements et aux retours d’information dans les différents pays est plus important que la planification et autres initiatives prises par les bailleurs de fonds et les experts en développement. Il souligne également la nécessité de procéder à plus d’évaluations d’impact afin de soutenir l’évolution du développement.

 


 

Nouvelle étude sur la transparence de l’aide et le financement de la lutte contre le changement climatique, by aidinfo et Publish What You Fund

Publish What You Fund et aidinfo ont publié une étude qui se penche sur les liens entre transparence de l’aide et financement de la lutte contre le changement climatique. Les pays ont commencé à faire rapport sur leur financement climatique, et les chercheurs ont étudié ces résultats de près en tâchant de trouver un sens à ces flux de financement. Les promesses de don de la part des pays donateurs sont-elles effectivement distribuées ? Ces fonds sont-ils nouveaux et viennent-ils s’ajouter aux niveaux actuels d’aide étrangère ? Ces chiffres se recoupent-ils, et comment faudrait-il les mesurer ? Un enseignement essentiel tiré de la transparence de l’aide est que, certes, les données statistiques de grande qualité sont d’une importance cruciale, mais les renseignements détaillés, accessibles et produits en temps opportun pour répondre aux besoins des différents utilisateurs de l’information sont tout aussi importants. Veuillez cliquer ici pour lire l’étude dans son intégralité.

 


 

Budgets des citoyens : une excellente façon d’intégrer la société civile, par Atzimba Baltazar, International Budget Partnership

Un Budget des citoyens (CB) présente des informations relatives au budget annuel dans un format largement accessible et en utilisant un langage ou des graphiques simples et clairs, de façon à ce que la majorité des citoyens puisse comprendre ce que l’État fait avec les deniers publics. Il semblerait donc que la rédaction d’un CB ne constitue pas une tâche difficile. Mais lorsqu’un gouvernement souhaite commencer à produire ce type de présentation budgétaire, plusieurs questions viennent à l’esprit : quel devrait être le contenu du CB ? Qui est précisément le « citoyen » que nous essayons de cibler ? Quelles sont les meilleures stratégies de dissémination du CB ? Quelles sont les meilleures expériences internationales sur le terrain ? Et bien que les gouvernements disposent de technocrates compétents ayant d’importantes connaissances en finances publiques, ils se débattent souvent avec la manière de traduire ces informations en langage courant.

En 2009, l’IBP commença à collaborer avec les gouvernements pour encourager la transparence budgétaire et l’accès aux informations. Dans le cadre de cette collaboration, l’IBP a aidé les gouvernements du Mali, du Guatemala et du Honduras à produire leur tout premier CB. À l’heure actuelle, l’IBP travaille également avec les gouvernements de Zambie et de la République Dominicaine pour rédiger un CB.

L’IBP estime que pour qu’un CB puisse informer et appuyer la mobilisation du public de manière efficace, celui-ci doit intégrer le point de vue de la société civile sur les besoins de la population en matière d’information budgétaire. C’est ainsi que dans l’ensemble des pays où l’IBP a aidé les gouvernements à produire un CB, nos partenaires locaux ont collaboré de manière intensive tout au long du processus.

Bien que cet exercice soit relativement neuf, le nombre de pays produisant un CB a augmenté de manière spectaculaire depuis la première édition de l’Indice sur le budget ouvert (OBI) en 2006, quand seuls huit pays avaient publié ce type de document. Mais pour l’OBI de 2012, ce sont au moins 20 pays qui auront produit un CB. Sur base de cette tendance mondiale croissante, l’IBP a organisé un atelier sur l’analyse budgétaire en mai 2011 avec des experts internationaux dans le but de normaliser les expériences dans différents pays, et de répondre aux questions auxquelles tous les gouvernements sont confrontés dans la rédaction d’un CB. Cet atelier vit la participation de membres d’organisations de la société civile, de fonctionnaires publics venant des ministères des Finances, d’universitaires, et de spécialistes sur l’utilisation de l’informatique pour disséminer les informations.

S’inspirant de cette discussion intéressante, l’IBP publia The Power of Making It Simple: A Government Guide to Developing Citizens Budgets

« The Power of Making It Simple » est structuré en cinq chapitres qui abordent les éléments suivants : 1) la définition d’un Budget des citoyens, 2) le processus de rédaction d’un tel document, 3) le contenu à inclure, 4) les stratégies de dissémination pour atteindre le public le plus large possible, et 5) une brève discussion sur le suivi et l’évaluation de l’impact d’un CB sur la société civile et la participation des citoyens pendant le processus budgétaire. L’IBP est convaincu que la publication de The Power of Making It Simple contribuera à renforcer la production de CB à travers le monde, et à améliorer la transparence budgétaire.

 


 

Chargé(e) de programme (ville de Mexico), programme pour la population et le développement mondial

Reconnaissant le rôle de pionnier joué par le Mexique dans certains domaines de politiques – comme l’accès à l’information et l’utilisation des évaluations d’impact dans la prise de décision – la William and Flora Hewlett Foundation cherche à soutenir les liens avec le programme de transparence et de responsabilisation au niveau mondial. Ce chargé de programme travaillera sous l’autorité de Ruth Levine, directrice du programme, et travaillera en collaboration avec une petite équipe du bureau de la ville de Mexico, jouant le rôle de catalyseur et de rassembleur d’organisations publiques, privées et à but non lucratif, et de dirigeants actifs dans le domaine de la transparence et de la responsabilisation. Pour consulter la description complète de ce poste et savoir comment postuler, veuillez cliquer ici.

 

Principal chargé(e) de programme, financements et politiques du développement, fondation Bill & Melinda Gates

La fondation Bill & Melinda Gates s’efforce d’aider toute personne à vivre une vie saine et productive. Dans les pays en développement, la fondation vise à améliorer la santé des gens et à leur donner la possibilité de se sortir de la faim et de la pauvreté extrême. Aux États-Unis, la fondation cherche à veiller à ce que tous – et surtout ceux qui ont le moins de ressources – aient accès aux possibilités dont ils ont besoin pour réussir à l’école et dans la vie. Le principal chargé de programme pour les finances et les politiques du développement est un membre clé de l’équipe chargée des politiques, de l’analyse et du financement. Cette personne assurera un rôle de chef de file au sein de la fondation sur la politique en matière d’aide, ainsi que sur des politiques et des financements au sens large en matière de développement. Cette fonction de chef de file en matière de politiques sous-entend que cette personne sera chargée de déterminer, de rédiger, d’influencer de manière interne – et dans certains cas d’influencer de manière externe – l’orientation de l’aide choisie et des enjeux de la politique de développement qui sont tout particulièrement pertinents à la mission de la fondation. Pour consulter la description complète de ce poste et pour postuler, veuillez cliquer ici.

 

Chargé(e) du programme « Investment in Children » (justice économique), Save the Children International

Save the Children a lancé une nouvelle innovation dans le programme « Investment in Children » qui vise à renforcer et à améliorer les revenus et les dépenses du gouvernement en faveur des enfants. L’initiative est caractérisée par une composante de plaidoyer et de politique, ainsi qu’un portefeuille de programmes nationaux allant jusqu’à 30 pays au cours des deux premières années. L’organisme est à la recherche d’une personne dynamique, à l’esprit stratégique et hautement qualifiée, ayant une formation en économie du développement (fiscalité, influence budgétaire, transparence et aide) et en droits. Le candidat retenu appuiera l’élaboration de la stratégie, mobilisera et concevra des programmes locaux fondés sur la participation d’organisations de la société civile, procédera à des formations de consolidation des capacités, et mettra en place et produira des documents de politique / de recherche de grande qualité. Pour consulter la description complète de ce poste et pour postuler, veuillez cliquer ici.

 

Nouveau créneau de subventions et le Transparency and Accountability Program

Le Transparency and Accountability Program (TAP, programme pour la transparence et la responsabilisation) a annoncé l’ouverture de sa dernière demande de propositions. Dans le cadre de la nouvelle phase de son programme de subventions, le TAP appuiera jusqu’à 10 organisations pour concevoir et mettre en œuvre un projet de fiches d’évaluation par la communauté (FEC) et de plaidoyer connexe pour améliorer la manière dont l’argent est dépensé, et la manière dont les services sont fournis dans les secteurs de la santé et de l’éducation dans leur pays. Toute organisation non gouvernementale de l’un des pays ciblés en Afrique subsaharienne (Burkina Faso, Ghana, Kenya, Mali, Rwanda, Sénégal, Tanzanie et Ouganda) est libre de soumettre une demande au programme de subventions. Le TAP cherche à appuyer une ou plusieurs organisations s’intéressant à la budgétisation et à la prestation de services pour : 1) la santé de la reproduction et la planification familiale, et 2) l’enseignement primaire. On encourage tout particulièrement les organisations travaillant dans ces domaines à soumettre leur candidature. Les propositions seront acceptées jusqu’au 29 juin 2012. On trouvera ci-dessous les liens pointant vers les documents de demande de proposition (en anglais et en français), et l’on trouvera davantage de renseignements sur les candidatures via le site Internet du TAP : En français

Newsletter No. 65 – Spanish

Enfoque global: responsabilizar al gobierno y promover la participación pública

Marcha hacia el Parlamento: exigir fondos de desarrollo en la India

La MKSS hace campaña por las pensiones de los adultos mayores

El Instituto Mais Democracia de Brasil responsabiliza al banco de megadesarrollo del país

En las Filipinas, el Congreso considera proyectos de ley que promueven la participación de las personas en los procesos presupuestarios

Publicaciones y recursos

El proyecto GATEway de Transparency International ofrece un nuevo recurso para los activistas anticorrupción

Esfuerzos de desarrollo en términos de evolución

Nuevo estudio sobre la transparencia de la ayuda y las finanzas climáticas, por aidinfo y Publish What You Fund

Presupuestos ciudadanos: una poderosa manera de incorporar a la sociedad civil

Anuncios y oportunidades de empleos

Oficial de programas (Ciudad de México), Programa de Desarrollo Global y Población, William and Flora Hewlett Foundation

Oficial superior de programas, Política de Desarrollo y Finanzas, Bill & Melinda Gates Foundation

Gerente de Inversión en niños (Justicia económica), Save the Children International

Nueva apertura para becas y el Transparency and Accountability Program (Programa de transparencia y rendición de cuentas)

 

Marcha hacia el Parlamento: exigir fondos de desarrollo en la India, por Jay Colburn, International Budget Partnership

Una serie de tomas y marchas que se llevaron a cabo en abril y mayo, en la India, fue parte de una campaña más amplia y de largo plazo relacionada con la National Campaign on Dalit Human Rights (NCDHR, Campaña nacional sobre los derechos humanos de los dalits). La campaña se centra en asegurar que los fondos de desarrollo destinados por ley a beneficiar directamente a los Dalits y Adivasis, grupos sociales marginados (llamados administrativamente Castas organizadas [SC, por sus siglas en inglés] y Tribus organizadas [ST, por sus siglas en inglés]) se asignen y se gasten según lo previsto. A partir del 24 de abril, SC/ST Budget Adhikar Andolan, una coalición de Organizaciones de la Sociedad Civil (OSC) que lleva a cabo actividades de incidencia para que el gobierno aborde el impacto negativo que la discriminación permanente ha tenido sobre estos grupos, organizó tomas (dharna) y marchas en múltiples estados y una petición en línea. Estas acciones culminaron en una marcha al Parlamento de la India, en Delhi, el día de su apertura, el 9 de mayo, para presentar sus demandas ante el gobierno.

El gobierno de la India estableció el Scheduled Caste Sub-Plan (SCSP, Subplan para castas organizadas) en 1980, el cual estipula que los gastos nacionales y estatales en proyectos de desarrollo deben asignarse de manera proporcional según la población. La información del censo más reciente muestra que los Dalits representan aproximadamente el 16 por ciento de la población y los Adivasis, aproximadamente el 8 por ciento, lo cual significa que cada uno debería recibir una porción correspondiente de los fondos totales para el desarrollo de la India. Sin embargo, los ciudadanos y las OSC han reclamado durante varios años que estos fondos obligatorios no se han asignado y gestionado de manera adecuada. Por ejemplo, dada la porción de la población, las comunidades de Dalits deberían recibir USD 10,6 mil millones para el año fiscal 2011-2012, pero solo se les han asignado USD 5,88 mil millones. De este monto, al menos el 70 por ciento se asigna solo en nombre o se destina a otros fines. Así fue en 2010, cuando el gobierno se vio obligado por la campaña a reconocer que había desviado USD 140 millones de los esquemas de desarrollo de los SC/ST para pagar los Juegos de la Mancomunidad. (Puede leer el reciente estudio de caso del IBP sobre el trabajo eficaz de la coalición, que recibió amplia cobertura por parte de los medios nacionales e internacionales, aquí.)

En su comunicado de prensa sobre estas protestas y las demandas de la campaña, SC/ST Budget Adhikar Andolan resalta la importancia de seguir y vigilar no solo las asignaciones presupuestarias (de manera que el dinero que debería gastarse en beneficios directos para las SC y las ST no se use para cosas que brinden beneficios más generales, como puentes, aeropuertos u otros proyectos), sino también la implementación, a fin de garantizar que los fondos asignados se gasten de manera adecuada y eficaz. El comunicado de prensa también identifica las demandas de los manifestantes, que incluyen los siguientes aspectos: 1) nueva legislación sobre la asignación y la implementación adecuada y proporcional de fondos de desarrollo para los Dalits y los Adivasis, que incluya oportunidades de participación para los ciudadanos y las OSC en la planificación e implementación; y 2) la devolución de los restantes USD 8,5 mil millones en fondos para los Dalits y los Adivasis que se desviaron en el presupuesto 2012-2013 de la Unión.

Para leer más sobre esta campaña, haga clic aquí .

 


 

La MKSS hace campaña por las pensiones de los adultos mayores, por Jay Colburn, International Budget Partnership

En la India, los adultos mayores, un sector de la sociedad que generalmente no se considera un actor político importante, han salido a las calles cantando “den trabajo a todos las manos, paguen salarios completos para todos los trabajos, den paz a la tercera edad” para protestar porque no se está respetando su derecho a una pensión digna del sistema de seguridad social. El Mazdoor Kisan Shakti Sangathan (MKSS), un movimiento de trabajadores y peones de la India que usa el monitoreo y el análisis presupuestario en su trabajo, organizó una manifestación de cinco días en Delhi con casi 5.000 adultos mayores de más de 20 estados. Desde el 7 hasta el 11 de mayo, el MKSS y los manifestantes llevaron a cabo actividades de incidencia para pedir por una red de seguridad social más sólida para que todos los adultos mayores puedan gozar de alimentos, protección y sustento básico, no solo los que viven por debajo de la línea de pobreza (BPL, por sus siglas en inglés).

Parte del problema de los actuales esquemas de pensión es la categorización divisiva de la gente como BPL o APL (por encima de la línea de pobreza). La línea de pobreza en la India varía según el estado, pero generalmente es muy baja y, por lo tanto, no es un buen punto de referencia para los programas sociales de apoyo. Dado que la elegibilidad de los adultos mayores para ciertos esquemas de pensión está vinculada con la línea de pobreza, solo el 20 por ciento de quienes tienen más de 60 años de edad tienen realmente acceso a estos beneficios, y menos de la mitad de ellos recibe realmente una pensión. Otra cuestión es que las pensiones relacionadas con los empleos solo se ofrecen a quienes trabajan en sectores formales y organizados, generalmente, las clases medias y medias altas. Quienes más necesitan las pensiones, sin embargo, trabajan en sectores informales y no organizados de la economía, en los cuales sus ganancias pueden ubicarlos por encima de la línea de pobreza, pero pueden ser insuficientes para brindar un sustento básico. Además, tener una fuente particular de apoyo social (es decir, una pensión), con frecuencia, puede excluir a los adultos mayores de recibir apoyo adicional (es decir, un subsidio en granos), aun cuando ambos son generalmente necesarios para sobrevivir.

Ante estos defectos del actual esquema, los manifestantes exigieron un esquema de pensiones universal no contribuyente de Rs. 2.000 (aproximadamente USD 36) por mes para todos los habitantes de la India mayores de 55 años que no están aún cubiertos por pensiones más altas. Sin embargo, algunos se opusieron a estas demandas durante un debate televisado que mostró los argumentos desde múltiples perspectivas. Gurcharan Das, un reconocido empresario e intelectual de la India, argumentó que sería irresponsable implementar un esquema de pensiones de esas características en medio de una crisis financiera global. Otro orador remarcó que la India necesita llegar un producto interno bruto (PIB) per capita mínimo antes de que este programa de seguridad social generalizado se pueda promulgar.

Pero el MKSS usó su conocimiento y análisis de los presupuestos para oponerse a esos argumentos. Nikhil Dey, cofundador y activista del MKSS, notó algunos casos de países con PIB per capita más bajos que los de la India que tienen esquemas de pensión exitosos, entre ellos, Kenia, Nepal y Lesoto. También enfatizó que la India no puede esperar la voluntad política que se necesita para promulgar un esquema universal de pensiones para materializar. En cambio, un plan de tales características debe crearse y movilizarse. Es a través de estas manifestaciones y debates políticos que el MKSS y los numerosos participantes de las protestas están creando conciencia activamente y generando la voluntad política que se necesita para aprobar un esquema universal de pensiones que les permita a todos los habitantes de la India afrontar sus necesidades básicas.

Si desea obtener más información sobre la campaña, escriba a [email protected].

 


 

El Instituto Mais Democracia de Brasil responsabiliza al banco de megadesarrollo del país, , por Carlos Tautz, João Roberto Lopes Pinto, y Maíra Fainguelernt, Instituto Mais Democracia

El Instituto Mais Democracia (Instituto Más Democracia o IMD) se fundó para fomentar la demanda de participación pública y rendición de cuentas en Brasil. Aunque la implementación de sistemas de partidos políticos que operan en el país ha contribuido a una mayor democracia, las recientes mejoras no han estado acompañadas de mayor transparencia o vigilancia más eficaz de la relación entre el estado y los intereses comerciales. El IMD tiene la intención de cerrar esta brecha de transparencia produciendo análisis oportunos y diseminándolos ampliamente entre el público de Brasil. Actualmente, nuestra investigación se centra en el Banco Nacional de Desenvolvimento Econômico e Social (BNDES) de Brasil, uno de los bancos de desarrollo más grandes del mundo, que financia megaeventos en Brasil, como la Campeonato Mundial de Fútbol de 2014 y los Juegos Olímpicos de 2016.

El BNDES es una institución pública que ha tenido un rol integral en la planificación y el financiamiento de muchos proyectos importantes de infraestructura de Brasil. Está siendo cada vez más esencial para el modelo de desarrollo económico al que aspira el gobierno de Brasil y, pronto, gestionará parte de los ingresos provenientes de recursos naturales en Brasil. Los desembolsos totales del Banco en 2010 ascendieron a más de USD 80 mil millones, el doble de los del World Bank (Banco Mundial) y el Inter-American Development Bank (Banco Interamericano de Desarrollo). El financiamiento es aportado por el BNDES sin transparencia y, con frecuencia, con poca consideración de los costos sociales y medioambientales de los proyectos que respalda. Según la opinión de nuestra organización, el BNDES ha abandonado su propósito público y ha estado operando para el beneficio de ciertos grupos económicos a fin de financiar eventos y proyectos principales usando fondos públicos.

En 2007, varias organizaciones de la sociedad civil formaron una coalición en Brasil, conocida como “Plataforma del BNDES”, con el fin de monitorear e influir sobre el BNDES. Y, en julio de ese año, 30 de los movimientos sociales más prominentes y organizaciones no gubernamentales de Brasil le presentaron al presidente del Banco, el Sr. Luciano Coutinho, un documento que contenía sus hallazgos colectivos. Las organizaciones manifestaron su creencia de que el propósito público del BNDES debía reafirmarse y que sus energías debían redirigirse hacia la promoción de mayor justicia social y medioambiental.

Organizar megaeventos en Brasil se ha convertido, aparentemente, en una prioridad del gobierno, y se está usando una cantidad importante y creciente de fondos públicos para financiar los proyectos de infraestructura relacionados. En contraposición a las primeras promesas de que el sector privado sería responsable de una porción importante del financiamiento de los proyectos, ahora se estima que el 90 por ciento del costo de estos eventos será solventado con fondos públicos. En este contexto, hay una necesidad urgente de que la sociedad civil examine el rol que tiene el BNDES. El Instituto Mais Democracia espera tener un rol de liderazgo en responsabilizar al BNDES ante los brasileros.

Si desea obtener más información sobre el Instituto Mais Democracia, visite: http://www.maisdemocracia.org.br o http://www.plataformabndes.org.br, o envíe un correo electrónico a [email protected].

 


 

En las Filipinas, el Congreso considera proyectos de ley que promueven la participación ciudadana en los procesos presupuestarios, por Adrian Carroll, International Budget Partnership

Dos proyectos de ley que se analizan actualmente en el Congreso de las Filipinas se relacionan con la participación ciudadana en el proceso de elaboración de presupuestos en todos los niveles del gobierno. El House Bill (HB 3773) (Proyecto de Ley de la Cámara), conocido como “Ley de Participación Ciudadana en las Deliberaciones Presupuestarias de 2010”, fue introducido en diciembre de 2010 por el Rep. Lorenzo Tañada. Aunque la Constitución de Filipinas incluye una cláusula que garantiza la participación ciudadana en “todos los niveles de toma de decisiones sociales, políticas y económicas”, este lenguaje se ha criticado por considerarse demasiado impreciso. El HB 3773 le otorga a la sociedad civil la posibilidad de participar en las deliberaciones presupuestarias y estipula un proceso de acreditación para las Organizaciones de la Sociedad Civil, para tal fin. Según el proyecto, los grupos acreditados tendrán derecho a hacer sus propias propuestas para el presupuesto respecto de financiar asignaciones y proyectos específicos.

El proceso de acreditación tiene la intención de servir como mecanismo de selección, a través del cual solo las OSC con antecedentes comprobados de análisis y activismo presupuestario puedan participar. Los patrocinadores del proyecto han argumentado que, dada la naturaleza compleja del proceso de elaboración de presupuestos, las OSC que participan necesitan un nivel razonable de conocimiento de las finanzas públicas para participar en actividades de incidencia significativas. El proceso de acreditación también tiene la intención de restringir la participación de las OSC patrocinadas por políticos, mediante lo cual se puede garantizar una participación pública genuina en la elaboración de políticas fiscales. El proyecto establece los tipos de información que se deben compartir entre los diferentes niveles del gobierno con respecto a las finanzas públicas y también estipula penalidades si a las OSC se les niega su derecho a participar.

El HB 3773 fue aprobado en su primera lectura y ahora espera una segunda lectura. La versión del Senado de este proyecto (SB 2857), “Participación Ciudadana en la Ley de Presupuesto Nacional de 2011”, fue introducido en junio de 2011 por el Sen. Frank Drilon. Este proyecto es muy similar a la versión de la Cámara y también espera una segunda lectura.

Ciertos grupos de la sociedad civil, como Social Watch, han argumentado que la falta de priorización de estos proyectos por parte del Congreso ha evitado que sean aprobados. También están circulando versiones del proyecto de ley de Libertad de la Información (FOI, por sus siglas en inglés) en la Cámara y el Senado, y han sido objeto de continuo debate entre legisladores, el ejecutivo y los grupos de la sociedad civil. El Rep. Tañada ha tenido un rol central en la promoción de la libertad de la información y los proyectos de participación ciudadana. Inicialmente, Tañada esperaba que el proyecto de FOI de la Cámara se aprobara en la sesión legislativa actual. Lamentablemente, no fue aprobado, y Tañada ahora espera continuar trabajando en relación con el proyecto de FOI en la tercera y última sesión legislativa, que comenzará el 23 de julio.

Si desea obtener más información, visite el sitio web del Rep. Lorenzo Tañada aquí.

 


 

El proyecto GATEway de Transparency International ofrece un nuevo recurso para los activistas anticorrupción, por Andy McDevitt, Transparency International

Para combatir la corrupción, necesitamos información confiable sobre qué formas adquiere y dónde surge. Pero, dado que es generalmente una actividad encubierta, la corrupción es notoriamente difícil de medir. Un enfoque es medir las percepciones de corrupción. El Corruption Perceptions Index (Índice de percepciones de la corrupción) de Transparency International, por ejemplo, clasifica a los países según los niveles de corrupción percibidos en el sector público a fin de crear conciencia sobre esta cuestión entre los encargados de formular políticas y el público en general.

Otra manera es comparar el rendimiento de las diferentes instituciones en la prevención de la corrupción. Por ejemplo, el Informe de Global Integrity de Global Integrity, y las Evaluaciones del sistema de integridad nacional assess de TI, evalúan la salud del sistema anticorrupción de un país. El Índice de Presupuesto Abierto , del International Budget Partnership, entretanto, examina la transparencia y la rendición de cuentas de los presupuestos nacionales, lo cual es fundamental para prevenir el abuso de los fondos públicos.

Recientemente, ha surgido una nueva ola de herramientas para brindar información más precisa sobre puntos conflictivos de corrupción a nivel local y en sectores específicos. El Índice CRINIS, por ejemplo, evalúa la transparencia del financiamiento político, mientras que la Organización Mundial de la Salud ha desarrollado un método para medir los riesgos de corrupción en el sector farmacéutico público. Esta rápida expansión ha proporcionado soluciones más innovadoras, pero también tiene sus desafíos. En particular, se está haciendo cada vez más difícil mantener un registro de qué se ha hecho y dónde, lo que generalmente genera una duplicación de esfuerzos. Aquí es donde GATEway, un nuevo proyecto de Transparency International, intenta realizar una importante contribución.

GATEway recolecta y comparte conocimiento colectivo de la comunidad anticorrupción sobre la evaluación de la corrupción. Presenta una descripción general integral de los diferentes métodos de medición y análisis de la corrupción. Esto le permite a los actores, investigadores y funcionarios del gobierno de la sociedad civil comparar las fortalezas y las debilidades de los diferentes enfoques y seleccionar la herramienta más adecuada para sus necesidades. Por ejemplo, un político que está a favor de las reformas y sabe que la corrupción es un problema en el sector de la justicia de su país puede encontrar la mejor manera de hacer una evaluación rápida para identificar dónde están los mayores riesgos de corrupción. Una organización de la sociedad civil local que busca monitorear las actividades y los gastos de su gobierno municipal puede usar GATEway para averiguar qué métodos están disponibles y qué han hecho otras organizaciones en situaciones similares.

Para ayudar a nuestros usuarios a seleccionar entre esta cantidad de información, GATEway destaca las herramientas que tienen el mayor potencial de réplica y adaptación. GATEway pone todo esto a disposición mediante una página de Internet fácil de usar que incluye una base de datos localizables de más de 400 herramientas (en aumento) para medir y analizar la corrupción, y un conjunto de guías para los diferentes enfoques con ejemplos de buenas prácticas. Además, estamos desarrollando un conjunto de videos en línea que captan las experiencias de la gente en la realización de evaluaciones de corrupción en diferentes contextos. La página de Internet también ofrece un espacio interactivo al que puede contribuir sus propias herramientas, compartir sus experiencias en la medición de la corrupción con otros, y analizar qué funciona y que no funciona en diferentes contextos.

GATEway no se trata solo de compartir lo que hay. Se trata también de comprender qué no hay . Queremos descubrir qué formas de corrupción son las más difíciles de diagnosticar y qué se puede hacer en relación con ellas. En colaboración con un grupo de expertos anticorrupción, examinaremos las principales brechas en términos de herramientas de evaluación. Y, más adelante en 2012, lanzaremos un desafío de innovación para obtener ideas creativas sobre cómo se pueden abordar mejor estas brechas y mostrar algunas de las ideas más innovadoras en cuanto a diagnóstico de la corrupción, canalizando la creatividad hacia áreas insuficientemente exploradas hasta el momento.

El proyecto GATEway es financiado conjuntamente con la European Commission (Comisión Europea) y el United Nations Development Programme (Programa de Desarrollo de las Naciones Unidas). Para visitar su página de Internet, haga clic aquí . Para obtener más información, escríbale a Andy McDevitt a [email protected].

 


 

Esfuerzos de desarrollo en términos de evolución, por Owen Barder, Center for Global Development

Haga clic aquí para ver una presentación multimedia del economista de desarrollo Owen Barder, quien sostiene que el desarrollo es un problema complejo “malvado” que se resuelve mejor a través de la variación y la selección (es decir, procesos evolucionarios). Barder sostiene que la gente/los clientes o los clientes de proveedores de servicios públicos son esenciales para la variación y la selección, y que la necesidad de mayor acceso público a la información y la repetición de la retroalimentación dentro de los países es más esencial que la planeación y otros esfuerzos por parte de donantes y practicantes de desarrollo. También enfatiza la necesidad de más evaluaciones de impacto para respaldar la evolución del desarrollo.

 


 

Nuevo estudio sobre la transparencia de la ayuda y las finanzas climáticas, por aidinfo y Publish What You Fund

Publish What You Fund y aidinfo han publicado un estudio que analiza las conexiones entre la transparencia de la ayuda y las finanzas climáticas. Los países han comenzado a informar su financiamiento climático y los investigadores han estudiado minuciosamente estos resultados a fin de darle sentido a los flujos de financiamiento. ¿Se entregan las promesas de los países donantes? ¿Es el dinero nuevo y adicional a los actuales niveles de asistencia extranjera? ¿Agrega valor? ¿Cómo debería medirse? Una lección clave de la transparencia de la ayuda es que las estadísticas de alta calidad son esenciales, al igual que la información detallada, accesible y oportuna para satisfacer las necesidades de diferentes usuarios de información. Haga clic aquí para leer el estudio completo.

 


 

Presupuestos ciudadanos: una manera poderosa de incorporar a la sociedad civil, por Atzimba Baltazar, International Budget Partnership

Un Presupuesto Ciudadano (PC) presenta información que se relaciona con el presupuesto anual en formatos ampliamente accesibles y lenguaje o gráficos simples y claros, de manera que la mayoría de los ciudadanos pueda comprender qué está haciendo el gobierno con los fondos públicos. Pareciera, entonces, que elaborar un PC no debería ser una tarea difícil. Pero, cuando los gobiernos desean comenzar a producir este tipo de presentación del presupuesto, son varios los interrogantes que se plantean: ¿Cuáles deberían ser los contenidos del PC? ¿A qué tipo de “ciudadano” tenemos como en mente? ¿Cuáles son las mejores estrategias para diseminar el PC? ¿Cuáles son las mejores experiencias internacionales en el campo? Y, aunque los gobiernos cuentan con hábiles tecnócratas que tienen amplia pericia en las finanzas públicas, generalmente tienen dificultades al momento de traducir esta información a términos cotidianos.

En 2009, el IBP comenzó a colaborar con los gobiernos para fomentar la transparencia presupuestaria y el acceso a la información. Como parte de esta colaboración, el IBP ha ayudado a los gobiernos de Mali, Guatemala y Honduras a producir un PC por primera vez. Además, el IBP también está trabajando con los gobiernos de Zambia y la República Dominicana para elaborar un PC.

El IBP considera que, para que un PC informe eficazmente y respalde la participación pública, debe incorporar la perspectiva de la sociedad civil respecto de la información presupuestaria que necesita de la gente. Por lo tanto, en todos los países en los que el IBP ha ayudado a los gobiernos a producir un PC, nuestros socios locales han colaborado intensivamente durante el proceso.

Aunque este ejercicio es relativamente nuevo, la cantidad de países que producen PC ha aumentado significativamente desde la primera edición del Índice de Presupuesto Abierto (OBI, por sus siglas en inglés) en 2006, cuando solo ocho países publicaban este documento. Para el OBI 2012, sin embargo, al menos 20 países habrán producido un PC. Sobre la base de esta creciente tendencia global, el IBP condujo un taller sobre análisis presupuestario en mayo de 2011 con expertos internacionales de manera de estandarizar las experiencias en diferentes países y responder preguntas que todos los gobiernos afrontan cuando elaboran un PC. En este taller, participaron miembros de la sociedad civil, empleados públicos de los ministerios de finanzas, académicos y expertos en el uso de la tecnología de la información para diseminar información.
Sobre la base de este interesante debate, el IBP publicó El poder de simplificar las cosas: una guía del gobierno para desarrollar Presupuestos Ciudadanos para ayudar a los gobiernos a elaborar un PC. Esta guía sistematiza el actual debate sobre los Presupuestos Ciudadanos y ofrece experiencias internacionales respecto de su elaboración. El objetivo de la guía no es ofrecer una “receta”, sino mostrarles a los gobiernos que la elaboración de un PC es un proceso que fomenta la transparencia y el acceso a información presupuestaria. Este proceso también sirve como una oportunidad muy valiosa para establecer el diálogo con la sociedad civil y evaluar sus necesidades de información.

El poder de simplificar las cosas está organizado en cinco capítulos que analizan: 1) la definición de un Presupuesto Ciudadano; 2) el proceso de elaborar el documento; 3) contenidos a incluir; 4) estrategias de diseminación para llegar a la audiencia más amplia posible; y 5) un breve debate sobre las respuestas y la evaluación del impacto de los PC en la sociedad civil y la participación ciudadana durante el proceso presupuestario. El IBP está seguro que la publicación de El poder de simplificar las cosas ayudará a promocionar una mayor producción de PC a nivel global y mejorará la transparencia presupuestaria.

 


 

Oficial de programas (Ciudad de México), Programa de Desarrollo Global y Población, William and Flora Hewlett Foundation

Mediante el reconocimiento del rol pionero de México en ciertos aspectos de las políticas, como el acceso a la información y el uso de la evaluación de impacto en la toma de decisiones, la William and Flora Hewlett Foundation busca respaldar los vínculos con la transparencia global y la agenda de rendición de cuentas. Este oficial de programas informará a Ruth Levine, la directora de programas, y trabajará de manera conjunta con un pequeño equipo de la oficina de la Ciudad de México, donde se desempeñará como catalista y coordinador para organizaciones públicas, privadas y fines de lucro y líderes comprometidos con cuestiones de transparencia y rendición de cuentas. Lea la descripción completa del empleo y haga clic aquí para conocer de qué manera puede postularse.

 

Oficial superior de programas, Política de Desarrollo y Finanzas, Bill & Melinda Gates Foundation

La Bill & Melinda Gates Foundation trabaja para ayudar a toda la gente a vivir vidas saludables y productivas. En los países en desarrollo, se centra en mejorar la salud de la gente y darles la oportunidad de salir de la situación de hambre y pobreza que padecen. En los Estados Unidos, busca garantizar que todas las personas, especialmente quienes tienen muy pocos recursos, tengan acceso a las oportunidades que necesitan para tener éxito en la escuela y la vida. El oficial superior de programas del sector de Política de Desarrollo y Finanzas es un miembro clave del equipo de Políticas, análisis y financiamiento. Será líder principal de la política de ayuda y del sector más amplio de finanzas y políticas para el desarrollo. La función de director de políticas significa que la persona será responsable de identificar, escribir e influir internamente y, en algunos casos, externamente, en la dirección de las cuestiones de políticas de ayuda y desarrollo seleccionadas que tengan mayor relevancia para la misión de la fundación. Para leer la descripción completa del empleo y postularse, haga clic aquí.

 

Gerente de Inversión en niños (Justicia económica), Save the Children International

Save the Children ha lanzado una nueva e innovadora Inversión en niños que busca aumentar y mejorar los ingresos del gobierno para los niños y los gastos en ellos. Tendrá un componente de activismo y política, así como una cartera de programas nacionales de hasta 30 países en los primeros dos años. Buscan un individuo dinámico, estratégico y con mucho conocimiento y antecedentes en relación con la economía del desarrollo (entre otros, impuestos, influencia sobre el presupuesto, transparencia y ayuda) y los derechos. El candidato que tenga éxito respaldará el desarrollo de estrategias, movilizará y designará los programas locales que se basan en las organizaciones de la sociedad civil, realizará capacitaciones de creación de capacidad e iniciará y producirá trabajos de investigación/políticas de alta calidad. Para leer la descripción completa del empleo y postularse, haga clic aquí.

 

Nueva apertura para becas y el Transparency and Accountability Program (Programa de transparencia y rendición de cuentas)

El Transparency and Accountability Program (TAP) anunció la apertura de su última solicitud de propuestas. En la fase más nueva de su Programa de becas, el TAP patrocinará hasta a 10 organizaciones para diseñar e implementar un proyecto de Tarjeta de puntaje comunitario (CSC, por sus siglas en inglés) y actividades de incidencia relacionadas para mejorar la manera en la que se gasta el dinero y se entregan los servicios en los sectores de salud y educación de su país. Está abierta la recepción de solicitudes para los programas de becas para las organizaciones no gubernamentales de los países destinatarios de África Subsahariana (Burkina Faso, Ghana, Kenia, Malí, Ruanda, Senegal, Tanzania y Uganda). El TAP busca respaldar una o más organizaciones interesadas en la elaboración de presupuestos y la prestación de servicios para: 1) la salud reproductiva y la planificación familiar, y 2) la educación primaria. Instamos especialmente a las organizaciones que trabajan en estas áreas a enviar solicitudes. Se aceptarán propuestas hasta el 29 de junio de 2012. A continuación, encontrará enlaces a los documentos de la solicitud de propuestas (en inglés y en francés) y más información sobre aplicaciones de la página de Internet del TAP:

Newsletter No. 65 – Bahasa Indonesia

DALAM MASALAH INI: DANA PEMBANGUNAN DI INDIA, MKSS, BRAZIL, FILIPINA, GATEWAY PROJECT, UPAYA PEMBANGUNAN, PENELITIAN BARU, ANGGARAN WARGA NEGARA, LOWONGAN

Fokus Global: Meminta Pemerintah Bertanggung Jawab dan Mendorong Partisipasi Masyarakat

Berbaris Menuju Parlemen: Menuntut Dana Pembangunan di India

Kampanye MKSS untuk Menuntut Pensiun bagi Lansia

Instituto Mais Democracia di Brazil Meminta Pertanggungan Jawab Mega Development Bank di Negaranya

Di Filipina, Kongres Mempertimbangkan Rancangan Undang-undang yang Mendorong Partisipasi Masyarakat dalam Proses Anggaran

Publikasi dan Sumber Bahan

GATEway Project oleh Transparency International Menyediakan Sumber Bahan Baru untuk Para Aktivis Anti Korupsi

Upaya Pembangunan dalam hal Evolusi

Penelitian Baru mengenai Transparansi Bantuan dan Pendanaan Iklim, oleh aidinfo dan Publish What You Fund

Anggaran Warga Negara: Cara yang Ampuh untuk Menggabungkan Masyarakat Sipil

Lowongan dan Kesempatan Kerja

Petugas bidang Program (Mexico City), Pembangunan Global dan Program Populasi, William and Flora Hewlett Foundation

Petugas Senior Bidang Program, Kebijakan Perkembangan dan Keuangan, Bill & Melinda Gates Foundation

Manajer di Investment in Children/Investasi untuk Anak (Economic Justice), Save the Children International

Tanggal Mulai Sampai Tanggal Akhir Hibah dan Program Transparansi dan Pertanggungan Jawab

 

Berbaris Menuju Parlemen: Menuntut Dana Pembangunan di India, oleh Jay Colburn, International Budget Partnership

Rangkaian aksi protes pendudukan dan pawai pada bulan April dan Mei di India adalah bagian dari kampanye yang lebih luas dan berjangka panjang yang melibatkan National Campaign on Dalit Human Rights (NCDHR/Kampanye Nasional untuk Hak Azazi Kasta Dalit). Fokus kampanye ini adalah memastikan bahwa dana pembangunan yang dikhususkan oleh hukum untuk memberikan manfaat secara langsung kepada kasta Dalit dan Adivasis memang benar-benar dialokasikan dan digunakan menurut tujuannya. Dalit dan Adivasis adalah kelompok sosial yang dikucilkan (secara administratif disebut Kasta Terjadwal/Scheduled Caste (SC) dan Suku Terjadwal/Scheduled Tribe (ST). Sejak tanggal 24 April, SC/ST Budget Adhikar Andolan mengorganisir aksi protes pendudukan (dharna) dan pawai di beberapa negara bagian dan sebuah petisi secara online. SC/ST Budget Adhikar Andolan adalah sebuah koalisi yang terdiri atas berbagai organisasi masyarakat sipil (OMS) yang mendukung pemerintah untuk menangani dampak negatif akibat diskriminasi yang terus-menerus atas semua kelompok ini. Semua aksi ini mencapai puncaknya dalam bentuk pawai menuju Parlemen India di Delhi saat pembukaannya pada tanggal 9 Mei untuk menyuarakan semua tuntutan mereka ke pemerintah.

Pemerintah India membuat Sub Rencana Kasta Terjadwal (Scheduled Caste Sub-Plan /SCSP) pada tahun 1980, yang berisi pengeluaran tingkat nasional dan oleh negara bagian untuk proyek pembangunan harus dialokasikan secara proporsional menurut populasinya. Menurut informasi konsensus yang terbaru, jumlah penduduk kasta Dalit adalah sekitar 16 persen dari seluruh populasi dan kasta Adivasis adalah sekitar 8 persen. Artinya, setiap kasta harus mendapatkan bagian yang sepantasnya menurut total jumlah dana pembangunan di India. Meskipun demikian, sudah bertahun-tahun warga negara dan OMS di India mengklaim bahwa semua dana yang diwajibkan itu belum dialokasikan dan dikelola dengan semestinya. Misalnya, berdasarkan persentase mereka dalam populasi, masyarakat Dalit seharusnya mendapatkan US$10,6 milyar untuk tahun fiskal 2011-2012. Namun yang dialokasikan baru US$5,88 milyar. Dari jumlah tersebut, minimal 70 persen dialokasikan hanya dalam nama (tidak dilakukan) atau dialihkan kepada tujuan lain. Itulah yang terjadi pada tahun 2012, ketika kampanye ini memaksa pemerintah agar mengakui telah mengalihkan dana US$140 juta dari rencana pembangunan SC/ST guna membayar Pesta Olahraga Persemakmuran. (Anda dapat membaca penelitian kasus oleh IBP belum lama ini mengenai keefektifan kerja koalisi. Penelitian ini menjadi bahan liputan media nasional dan internasional secara luas, di sini.)

Dalam siaran pers mengenai semua protes dan tuntutan kampanye tersebut, SC/ST Budget Adhikar Andolan menekankan pentingnya pelacakan dan pemantauan alokasi anggaran (agar dana yang seharusnya digunakan untuk mendatangkan manfaat secara langsung pada SC dan ST tidak akan digunakan bagi hal-hal yang memberikan manfaat lebih umum, misalnya jembatan, bandar udara, atau proyek semacamnya) sekaligus penerapannya guna memastikan bahwa semua dana yang dialokasikan memang digunakan dengan semestinya dan dengan efisien. Siaran pers tersebut juga mengidentifikasi tuntutan para pemrotes, antara lain: 1) undang-undang baru mengenai alokasi dan pelaksanaan dana pembangunan yang proporsional dan semestinya bagi kasta Dalit dan Adivasis, yang meliputi kesempatan partisipasi warga negara dan OMS dalam perencanaan dan pelaksanaan; dan 2) pengembalian sisa dana US$8,5 milyar untuk kasta Dalit dan Adivasis yang sudah dialihkan dalam Anggaran Union tahun 2012-2013.

Untuk mengetahui lebih jauh mengenai kampanye ini, klik di sini.

 


 

Kampanye MKSS untuk Menuntut Pensiun bagi Lansia, oleh Jay Colburn, International Budget Partnership

Di India, para lansia adalah sektor sosial yang biasanya tidak dianggap sebagai pelaku politik yang penting. Mereka turun ke jalanan dan menyerukan ”berikan pekerjaan ke semua tangan, berikan gaji penuh untuk semua pekerjaan, berikan istirahat dalam usia senja,” untuk melakukan protes karena hak mereka untuk mendapatkan gaji yang layak untuk hidup dari jaminan sosial tidak terealisasi. Mazdoor Kisan Shakti Sangathan (MKSS) adalah sebuah gerakan oleh karyawan dan petani di India yang menggunakan pemantauan dan analisa anggaran dalam pekerjaan mereka. Gerakan ini mengorganisir aksi protes pendudukan selama lima hari di Delhi dan dihadiri hampir sebanyak 5.000 lansia dari 20 negara bagian lebih. Tanggal 7-11 Mei, MKSS dan para pemrotes menganjurkan adanya jaringan jaminan sosial yang lebih kuat agar semua lansia bisa mendapatkan makanan, tempat tinggal, dan mata pencaharian dasar – bukan hanya mereka yang hidup di bawah garis kemiskinan (BGK).

Salah satu masalah rencana pensiun yang ada saat ini adalah pemisahan kategori masyarakat, yakni BGK atau AGK (di atas garis kemiskinan). Garis kemiskinan di India tidak sama di semua negara bagiannya, namun biasanya sangat rendah. Karena itu, garis kemiskinan bukan merupakan tolok ukur yang baik untuk program bantuan sosial. Karena kelayakan lansia untuk rencana pensiun tertentu berhubungan dengan garis kemiskinan, hanya 20 persen dari kalangan usia 60 tahun ke atas yang benar-benar mendapatkan semua tunjangan dan tidak sampai separuhnya yang benar-benar mendapatkan pensiun. Masalah lainnya, pensiun kerja hanya diberikan pada mereka yang bekerja di sektor yang terorganisir dan formal – biasanya masyarakat tingkat menengah dan menengah ke atas. Tetapi masyarakat yang paling membutuhkan pensiun bekerja di sektor perekonomian yang tidak terorganisir atau tidak formal, di mana pendapatan mereka mungkin termasuk kategori di atas garis kemiskinan tetapi tidak cukup untuk mata pencaharian dasar. Selain itu, memiliki sumber bantuan sosial tertentu (yakni pensiun) seringkali bisa membuat para lansia tidak memenuhi syarat untuk menerima bantuan tambahan (yakni subsidi biji gandum), meskipun keduanya sering dibutuhkan untuk bertahan hidup.

Mengenai ketidaksempurnaan rencana yang ada saat ini, para pemrotes menuntut rencana pensiun yang universal dan didanai oleh pembayaran dari atasan secara teratur sebesar 2.000 Rupee (kurang lebih $36) per bulan untuk semua orang India di atas usia 55 tahun yang belum mendapatkan pensiun yang lebih besar. Tetapi tuntutan ini ditentang sebagian kalangan saat acara debat di televisi yang menampilkan argumentasi dari beberapa perspektif. Gurcharan Das adalah seorang pengusaha dan cendekiawan terkemuka di India. Menurut beliau, adalah tindakan yang tidak bertanggung jawab bila menerapkan rencana pensiun semacam itu di tengah krisis keuangan yang melanda seluruh dunia. Seorang pembicara lain berkata bahwa India perlu mencapai produk domestik bruto (PDB) per kapita minimum sebelum dapat memberlakukan program keamanan sosial yang luas ini.

Namun MKSS menggunakan pengetahuan dan analisa mereka mengenai anggaran untuk menentang argumentasi itu. Menurut salah satu pendiri MKSS sekaligus aktivis, Nikhil Dey, ada beberapa kasus mengenai negara yang PCB per kapitanya lebih rendah dari India tetapi memiliki rencana pensiun yang sukses, misalnya Kenya, Nepal dan Lesotho. Beliau juga menekankan bahwa India tidak bisa menunggu kemauan politik yang dibutuhkan untuk memberlakukan rencana pensiun universal; sebaliknya, kemauan politik harus diciptakan dan dimobilisasi. Melalui semua demonstrasi dan perdebatan politik ini, MKSS dan banyak peserta aksi protes sedang aktif meningkatkan kesadaran dan menciptakan kemauan politik untuk mengeluarkan rencana pensiun universal agar seluruh rakyat India dapat memenuhi kebutuhan dasar mereka.

Untuk mengetahui informasi lebih lanjut mengenai kampanye ini, harap hubungi [email protected].

 


 

Instituto Mais Democracia di Brazil Meminta Pertanggungan Jawab Mega Development Bank di Negaranya , by Carlos Tautz, João Roberto Lopes Pinto, and Maíra Fainguelernt, Instituto Mais Democracia

Instituto Mais Democracia (Lembaga Lebih Banyak Demokrasi, atau IMD) didirikan untuk memajukan tuntutan akan partisipasi masyarakat dan pertanggungan jawab di Brazil. Meskipun pelaksanaan sistem-sistem partai politik yang berjalan di India telah berperan dalam mewujudkan demokrasi yang lebih besar, berbagai kemajuan yang ada saat ini belum disertai transparansi yang lebih besar atau pengawasan yang lebih efektif pada hubungan antara kepentingan negara dan kepentingan bisnis. IMD bertujuan mengisi kesenjangan transparansi ini dengan membuat analisa yang tepat waktu dan menyebarkannya secara luas kepada masyarakat Brazil. Saat ini penelitian kami berfokus pada Banco Nacional de Desenvolvimento Econômico e Social (BNDES) di Brazil, yakni salah satu bank pembangunan terbesar di dunia yang mendanai berbagai acara akbar di Brazil seperti Piala Sepak Bola Dunia 2014 dan Olimpiade 2016.

BNDES adalah lembaga umum yang telah berperan penting dalam merencanakan dan mendanai banyak proyek infrastruktur besar di Brazil. BNDES menjadi kian penting bagi model pembangunan perekonomian yang diupayakan oleh pemerintah Brazil dan tidak lama lagi akan mengelola sebagian pendapatan sumber daya alam di Brazil. Total jumlah dana yang dicairkan oleh Bank ini untuk tahun 2010 adalah lebih dari US$80 milyar, dua kali lipat dari yang dicairkan oleh Bank Dunia dan Inter-American Development Bank. Pendanaan diberikan oleh BNDES tanpa transparansi dan seringkali kurang mempertimbangkan harga sosial dan lingkungan yang harus dibayar dari proyek-proyek yang didukungnya. Menurut organisasi kami, BNDES telah meninggalkan tujuan umumnya dan selama ini beroperasi bagi keuntungan beberapa kelompok ekonomi tertentu untuk mendanai berbagai acara dan proyek besar dengan menggunakan uang rakyat.

Tahun 2007, beberapa organisasi masyarakat sipil membentuk sebuah koalisi di Brazil bernama “Platform BNDES” guna memantau dan mempengaruhi BNDES. Pada bulan Juli di tahun yang sama, 30 dari gerakan sosial dan organisasi non pemerintah yang paling terkemuka menyajikan sebuah dokumen berisi penemuan mereka kepada presiden Bank ini, yakni Mr. Luciano Coutinho. Semua organisasi tersebut mengungkapkan keyakinan mereka bahwa tujuan umum BNDES harus ditegaskan kembali dan energinya harus kembali diarahkan untuk memajukan keadilan sosial dan lingkungan yang lebih baik.

Tampaknya menggelar ajang akbar di Brazil sudah menjadi prioritas pemerintah, dan semakin banyak dana rakyat yang secara menyolok dipakai untuk mendanai berbagai proyek infrastruktur. Berlawanan dengan semua janji yang mereka berikan sebelumnya bahwa sektor swasta akan bertanggung jawab atas banyak pendanaan proyek, kini diperkirakan 90 persen dari biaya semua acara itu dikeluarkan dari uang rakyat. Dalam konteks ini, saat ini juga rakyat sipil perlu memeriksa peranan BNDES. Instituto Mais Democracia berharap akan berperan penting dalam menuntut pertanggungan jawab BNDES kepada rakyat Brazil.

Anda bisa mengetahui lebih jauh tentang Instituto Mais Democracia di: http://www.maisdemocracia.org.br atau http://www.plataformabndes.org.br, atau melalui email di [email protected].

 


 

Di Filipina, Kongres Mempertimbangkan Rancangan Undang-undang yang Mendorong Partisipasi Masyarakat dalam Proses Anggaran, oleh Adrian Carroll, International Budget Partnership

Saat ini ada dua rancangan undang-undang di Kongres Filipina mengenai partisipasi warga negara dalam proses penyusunan anggaran pada semua tingkat pemerintahan. RUU Dewan Perwakilan Rakyat (HB 3773), yang dikenal sebagai “Undang-undang Partisipasi Rakyat dalam Pertimbangan Anggaran 2010,” diperkenalkan pada bulan Desember 2010 oleh Rep. Lorenzo Tañada. Meskipun Konstitusi Filipina mencakup ketentuan yang menjamin partisipasi rakyat dalam ”segala tingkat pengambilan keputusan sosial, politik dan ekonomi,” bahasa ini dikritik karena terlalu kabur. HB 3773 memungkinkan masyarakat sipil untuk berpartisipasi dalam pertimbangan anggaran dan menetapkan proses akreditasi untuk organisasi masyarakat sipil (OMS) bagi tujuan ini. Menurut RUU ini, kelompok terakreditasi akan berhak membuat proposal sendiri untuk anggaran ini dalam hal alokasi pendanaan dan proyek tertentu.

Proses akreditasi ini dimaksudkan untuk berfungsi sebagai mekanisme skrining, di mana hanya OMS dengan catatan reputasi yang telah terbukti dalam hal analisa/advokasi yang boleh berpartisipasi. Para sponsor RUU ini berpendapat bahwa karena kerumitan proses penyusunan anggaran, OMS yang ikut serta perlu memiliki benar-benar mengetahui keuangan masyarakat bila hendak terlibat dalam advokasi yang berarti. Proses akreditasi ini juga dimaksudkan untuk membatasi keterlibatan OMS yang disponsori oleh politikus, sehingga memastikan bahwa memang benar-benar rakyat yang berpartisipasi dalam pembuatan kebijakan fiskal. RUU ini menentukan jenis-jenis informasi yang harus dibagikan oleh berbagai tingkat pemerintahan dalam hal keuangan masyarakat dan memberikan penalti seandainya OMS dilarang berpartisipasi.

HB 3773 disetujui ketika dibacakan pertama kalinya dan saat ini sedang menunggu pembacaan ke dua. Versi RUU oleh Senat (SB 2857), yakni “Undang-undang Partisipasi Rakyat dalam Anggaran Nasional 2011,” diperkenalkan pada bulan Juni 2011 oleh Senator Frank Drilon. RUU ini mirip dengan versi DPR dan saat ini juga sedang menunggu pembacaan ke dua.

Kelompok masyarakat sipil seperti Social Watch berpendapat bahwa RUU ini tidak bisa dikeluarkan karena Kongres tidak memprioritaskannya. Versi-versi RUU Kebebasan Informasi (Freedom of Information/FOI) juga sedang beredar di DPR dan Senat dan menjadi bahan perdebatan yang tak habis-habisnya di antara legislator, eksekutif, dan kelompok masyarakat sipil. Rep. Tañada telah memainkan peranan utama dalam mendorong RUU kebebasan informasi dan RUU partisipasi masyarakat. Mulanya, Tañada berharap bahwa FOI dari DPR akan disetujui dalam sesi legislatif yang ada saat ini. Namun sayangnya tidak disetujui. Kini Tañada berharap untuk tetap mengupayakan RUU FOI dalam sesi legislatif ke tiga dan terakhir mulai tanggal 23 Juli.

Untuk informasi lebih lanjut, harap kunjungi situs Web Rep. Lorenzo Tañada di sini.

 


 

GATEway Project oleh Transparency International Menyediakan Sumber Bahan Baru untuk Para Aktivis Anti Korupsi , oleh Andy McDevitt, Transparency International

Untuk memerangi korupsi, kita membutuhkan informasi yang dapat diandalkan mengenai bentuknya dan di mana terjadinya. Namun karena biasanya kegiatan ini dilakukan secara diam-diam, korupsi terkenal sulit diukur. Salah satu caranya adalah mengukur persepsi mengenai korupsi. Misalnya, Indeks Persepsi Mengenai KorupsiTransparency International (TI) membuat peringkat negara menurut tingkat korupsi sektor umum yang disadari guna meningkatkan kesadaran mengenai masalah ini di kalangan pembuat kebijakan dan masyarakat umum.
Cara lain adalah dengan membandingkan kinerja berbagai lembaga dalam mencegah korupsi. Misalnya,
Laporan Global Integrity oleh Global Integrity dan Penilaian Sistem Integritas oleh TI menilai kesehatan sistem anti korupsi sebuah negara. Sementara itu, Indeks Anggaran Terbuka, oleh International Budget Partnership melihat pada transparansi dan pertanggungan jawab anggaran nasional, yang amat sangat penting dalam mencegah penyalahgunaan dana masyarakat.

Belum lama ini muncul gelombang sarana baru yang memberikan informasi lebih akurat mengenai tempat-tempat tertentu yang banyak dilanda korupsi di tingkat lokal dan dalam sektor-sektor tertentu. Misalnya, Indeks CRINIS, oleh TI mengevaluasi transparansi pendanaan politik. Dan Organisasi Kesehatan Dunia (WHO) telah mengembangkan sebuah metode untuk mengukur berbagai risiko korupsi dalam sektor farmasi publik GATEway, sebuah proyek baru dari Transparency International, bertujuan memberikan kontribusi yang penting.

GATEway mengumpulkan dan membagikan pengetahuan bersama dari masyarakat anti korupsi mengenai penilaian korupsi. GATEway menyajikan ikhtisar yang komprehensif mengenai berbagai macam metode untuk mengukur dan menganalisa korupsi. Dengan melakukan hal ini, para pekerja masyarakat sipil, peneliti, dan pejabat pemerintah dapat membandingkan kekuatan dan kelemahan dari pendekatan yang berlainan, dan memilih sarana yang paling tepat untuk kebutuhan mereka. Misalnya, seorang politikus pendukung reformasi yang tahu bahwa korupsi menjadi masalah di bidang keadilan di negaranya dapat menemukan cara terbaik untuk melakukan penilaian kilat guna mengidentifikasi letak risiko-risiko korupsi terbesar. Sebuah organisasi masyarakat sipil lokal yang berusaha memantau kegiatan dan pengeluaran pemerintah mereka di tingkat kotamadya bisa menggunakan GATEway untuk menemukan metode yang tersedia dan apa yang telah dilakukan oleh organisasi lain di situasi yang sama.

Untuk membantu pengguna memilah-milah informasi yang banyak sekali, GATEway menyoroti sarana-sarana yang paling mungkin disalin dan diadaptasi. GATEway menyediakannya secara cuma-cuma melalui situs web yang mudah digunakan dan menyajikandatabase yang dapat dicari berisi lebih dari 400 sarana (dan akan terus bertambah) untuk mengukur dan menganalisa korupsi, di samping sederetan panduan ke berbagai macam pendekatan disertai contoh praktek yang baik. Selain itu, kami sedang mengembangkan sederetan video secara online yang menayangkan pengalaman banyak orang saat melakukan penilaian mengenai korupsi dalam berbagai macam konteks. Situs web ini juga menyediakan ruang interaktif di mana Anda dapat menyumbangkan sarana Anda, menceritakan pengalaman mengukur korupsi, dan membahas sarana apa saja yang berhasil dan yang tidak dalam berbagai konteks.

GATEway tidak hanya mengenai membagikan yang ada. GATEway juga mengenai pemahaman pada apa yang tidak ada. Kami ingin mengetahui bentuk-bentuk korupsi yang paling sulit ditentukan dan cara mengatasinya. Bekerja sama dengan sebuah kelompok yang terdiri dari pakar anti korupsi, kami akan mencari berbagai kesenjangan yang besar dalam hal sarana penilaian. Kemudian di tahun 2012 ini, kami akan meluncurkan sebuah tantangan inovatif untuk menciptakan sumber berbagai macam ide kreatif mengenai cara terbaik untuk menangani semua kesenjangan itu dan memperlihatkan sebagian pemikiran tercanggih mengenai diagnostik korupsi dengan cara menyalurkan kreatifitas ke berbagai bidang yang sampai sekarang belum ditelusuri.

Proyek GATEway didanai Komisi Eropa (European Commission) dan Program Pembangunan Persatuan Bangsa-Bangsa (United Nations Development Programme). Untuk mengunjungi situs webnya, harap klik di sini. Untuk mendapatkan informasi lebih lanjut, harap hubungi Andy McDevitt di [email protected].

 


 

Upaya Pembangunan di bidang Evolusi, oleh Owen Barder, Center for Global Development, oleh Owen Barder, Center for Global Development

Klik di sini untuk menyaksikan penyajian multimedia dari pakar ekonomi pembangunan Owen Barder. Menurut beliau, pembangunan adalah masalah yang “jahat” dan kompleks dan cara terbaik menyelesaikannya adalah melalui variasi dan seleksi (yakni proses evolusi). Menurut beliau, masyarakat/konsumen atau klien penyedia layanan umum berperan amat sangat penting bagi variasi dan seleksi. Di samping itu, kebutuhan akan akses umum yang lebih besar ke informasi dan lingkaran umpan balik di dalam negara adalah jauh lebih penting dibanding perencanaan dan upaya lain oleh pendonor dan praktisi pembangunan. Beliau juga menekankan perlunya lebih banyak penilaian mengenai dampak guna mendukung evolusi pembangunan.

 


 

Penelitian Baru mengenai Transparansi Bantuan dan Pendanaan Iklim, oleh aidinfo dan Publish What You Fund

Publish What You Fund dan aidinfo telah menerbitkan sebuah penelitian yang mengamati hubungan antara transparansi bantuan dan pendanaan iklim. Beberapa negara telah mulai melaporkan pendanaan iklim mereka dan para peneliti telah mempelajari semua hasil tersebut agar berusaha memahami aliran pendanaan. Apakah janji sumbangan uang dari negara pendonor sudah dikirimkan ? Apakah uang tersebut termasuk baru dan merupakan tambahan bagi tingkat bantuan asing saat ini? Apakah uang tersebut bertambah, dan bagaimana harus mengukurnya? Satu pelajaran utama dari transparansi bantuan adalah: meskipun statistik bermutu tinggi memang amat sangat penting, yang tidak kalah pentingnya adalah informasi yang rinci maupun informasi yang dapat diakses dan tepat waktunya untuk memenuhi kebutuhan berbagai pengguna informasi. Klik di sini untuk membaca penelitian ini selengkapnya.

 


 

Anggaran Warga Negara: Cara yang Ampuh untuk Menggabungkan Masyarakat Sipil, oleh Atzimba Baltazar, International Budget Partnership

Anggaran Warga Negara (AW) menyajikan informasi mengenai anggaran tahunan dalam berbagai format yang bisa diakses secara luas dan dalam bahasa atau grafik yang sederhana dan jelas agar sebagian besar warga negara dapat memahami apa yang dilakukan oleh pemerintah atas dana masyarakat. Jadi tampaknya membuat draf AW bukanlah tugas yang sulit. Namun bila pemerintah ingin mulai membuat penyajian anggaran semacam ini, ada beberapa pertanyaan yang dipikirkan: Apa yang harus dicantumkan dalam AW? Siapakah “warga negara” yang menjadi sasaran kita? Strategi-strategi terbaik apakah yang digunakan untuk menyebarluaskan AW? Apakah pengalaman terbaik dari manca negara di bidangnya? Dan kendati pemerintah memiliki teknokrat ahli dengan kemampuan yang hebat di bidang keuangan masyarakat, mereka sering sulit menterjemahkan informasi ini ke dalam istilah sehari-hari.

Pada tahun 2009, IBP mulai bekerja sama dengan pemerintah untuk memupuk transparansi anggaran dan mengakses informasi. Sebagai bagian kerjasama tersebut, IBP sudah membantu pemerintah Mali, Guatemala, dan Honduras untuk membuat AW pertama kalinya. IBP saat ini juga bekerja sama dengan pemerintah Zambia dan Republik Dominika untuk merancang AW.

IBP yakin bahwa agar AW dapat memberikan informasi dan mendukung keterlibatan masyarakat secara efektif, AW harus menggabungkan perspektif masyarakat sipil mengenai kebutuhan masyarakat akan informasi anggaran. Karena itu, di semua negara yang pemerintahnya dibantu oleh IBP untuk membuat AW, mitra-mitra setempat kami telah bekerja sama secara intensif selama proses tersebut.

Meskipun tindakan ini masih relatif baru, jumlah negara yang membuat AW telah meningkat secara luar biasa sejak edisi pertama Open Budget Index (OBI) tahun 2006, di mana saat itu hanya ada delapan negara yang menerbitkan dokumen ini. Tetapi untuk OBI tahun 2012, setidaknya 20 negara telah membuat AW. Berdasarkan tren global yang kian menjamur ini, bulan Mei 2011 IBP mengadakan sebuah lokakarya mengenai analisa anggaran bersama para pakar internasional untuk membuat standarisasi pengalaman di berbagai negara dan menjawab pertanyaan yang dihadapi pemerintah dalam merancang AW. Lokakarya tersebut dihadiri anggota organisasi masyarakat sipil, abdi masyarakat dari kementerian keuangan, akademisi, dan pakar mengenai penggunaan teknologi informasi untuk menyebarluaskan informasi.

Berdasarkan diskusi yang menarik ini, IBP telah menerbitkan Kekuatan dalam Menyederhanakan: Panduan Pemerintah Untuk Mengembangkan Anggaran Warga Negara (The Power of Making It Simple: A Government Guide to Developing Citizens Budgets) to help governments in producing a CB. This guide systematizes the current discussion on Citizens Budgets and offers international experiences in producing them. The objective of the guide is not to provide a “recipe” but rather to show governments that the production of a CB is a process that fosters transparency and access to budget information. This process also serves as an invaluable opportunity to establish dialogue with civil society and to assess its information needs.

The Power of Making It Simple disusun menjadi lima bab yang membahas: 1) definisi mengenai Anggaran Warga Negara 2) proses merancang dokumen ini; 3) isi yang akan dicantumkan; 4) strategi penyebarluasan untuk menjangkau hadirin dengan seluas mungkin; dan 5) diskusi singkat mengenai tindak lanjut dan evaluasi perihal dampak AW terhadap partisipasi masyarakat sipil dan warga negara selama proses penyusunan anggaran. IBP yakin bahwa publikasi The Power of Making It Simple akan membantu meningkatkan pembuatan AW secara global dan memperbaiki transparansi anggaran.

 


 

Petugas bidang Program (Mexico City), Pembangunan Global dan Program Populasi, William and Flora Hewlett Foundation

Karena mengakui peranan perintisan Meksiko dalam bagian kebijakan tertentu – misalnya akses ke informasi dan penggunaan evaluasi mengenai dampak saat mengambil keputusan – William and Flora Hewlett Foundation berusaha mendukung keterkaitan ke transparansi global dan agenda pertanggungan jawab. Petugas program ini akan melapor ke Ruth Levine, direktur program, dan bekerja sama dengan sebuah tim kecil yang berpusat di Mexico City, serta bertugas sebagai katalisator dan penyelenggara untuk berbagai organisasi pemerintah, swasta dan nirlaba serta para pimpinan yang terlibat dalam masalah transparansi dan pertanggungan jawab. Bacalah uraian pekerjaan ini selengkapnya dan cara melamar dengan mengklik di sini .

 

Petugas Senior Bidang Program, Kebijakan Pembangunan dan Keuangan, Bill & Melinda Gates Foundation

Bill & Melinda Gates Foundation berusaha membantu semua orang untuk memiliki kehidupan yang sehat dan produktif. Di negara-negara yang sedang berkembang, yayasan ini berfokus pada peningkatan kesehatan masyarakat dan memberi mereka kesempatan untuk bebas dari kelaparan dan kemiskinan yang parah. Di Amerika Serikat, Bill and Melinda Gates Foundation berusaha memastikan bahwa semua orang – khususnya yang paling miskin – mendapatkan kesempatan yang mereka butuhkan untuk mencapai kesuksesan di sekolah dan dalam kehidupan. Petugas senior bagian program, Kebijakan Pembangunan dan Keuangan adalah anggota utama dalam tim Kebijakan, Analisa, dan Pendanaan. Beliau akan menjadi pimpinan yayasan bidang kebijakan bantuan di samping kebijakan dan keuangan pembangunan yang lebih luas. Fungsi pimpinan kebijakan akan bertanggung jawab mengidentifikasi, menuliskan, mempengaruhi secara internal dan kadang secara eksternal atas arah bantuan yang dipilih dan masalah kebijakan pembangunan yang paling berkaitan dengan misi yayasan. Untuk melamar dan membaca uraian pekerjaan ini selengkapnya, harap klik di sini.

 

Manajer di Investment in Children /Investasi untuk Anak (Economic Justice), Save the Children International

Save the Children telah meluncurkan sebuah terobosan baru dalam Investment in Children (Investasi untuk Anak) yang berusaha meningkatkan dan memperbaiki pendapatan dan pengeluaran pemerintah untuk anak-anak. Investment in Children akan memiliki komponen advokasi dan kebijakan di samping portofolio program negara hingga 30 negara dalam dua tahun pertama. Mereka mencari seseorang yang dinamis, strategis, dan sangat berpengetahuan dengan latar belakang ekonomi pembangunan (termasuk perpajakan, pengaruh anggaran, transparansi, dan bantuan) dan hak-hak pembangunan. Calon yang dipilih akan mendukung pengembangan strategi, memobilisasi dan merancang berbagai program lokal berdasarkan keterlibatan organisasi masyarakat sipil, melaksanakan pelatihan pembinaan kemampuan, dan memprakarsai dan membuat makalah kebijakan/riset yang bermutu tinggi Untuk melamar dan membaca uraian pekerjaan ini selengkapnya, harap klik di sini .

 

Tanggal Mulai Sampai Tanggal Akhir Hibah dan Program Transparansi dan Pertanggungan Jawab

Transparency and Accountability Program (TAP) mengumumkan bahwa mereka mulai meminta proposal. Dalam fase terbaru Program Hibah mereka, TAP akan mensponsori hingga 10 organisasi untuk merancang dan melaksanakan proyek Kartu Skor Masyarakat (Community Score Card/CSC) dan advokasi terkait guna meningkatkan cara pembelanjaan uang dan cara pemberian layanan dalam sektor kesehatan dan pendidikan di negara mereka. Aplikasi untuk Program Hibah terbuka untuk semua organisasi non pemerintah dari negara target di Afrika di sub Sahara (Burkina Faso, Ghana, Kenya, Mali, Rwanda, Senegal, Tanzania, dan Uganda). TAP berupaya mendukung satu organisasi atau lebih yang berminat pada penyusunan anggaran dan pemberian layanan untuk: 1) keluarga berencana dan perencanaan kesehatan yang reproduktif, dan 2) pendidikan sekolah dasar Organisasi yang bekerja di bidang-bidang ini disarankan mengajukan lamaran. Proposal akan diterima sampai tanggal 29 Juni 2012. Di bawah ini adalah tautan untuk meminta dokumen proposal (dalam bahasa Inggris dan Perancis) dan informasi lebih lanjut mengenai lamaran ini dari situs Web TAP:

Newsletter No. 65 – Arabic

تركيز عالمي: مساءلة الحكومة وتعزيز المشاركة العامة

مسيرة إلى البرلمان: المطالبة بصناديق التنمية في الهند

حملات MKSS الخاصة بالمعاشات التقاعدية للمسنين

مؤسسة Instituto Mais Democracia البرازيلية تخضع أكبر بنك للتنمية في البلاد للمساءلة

الكونجرس الفلبيني يدرس مشاريع قوانين لتعزيز المشاركة الشعبية في إعداد الميزانية

المنشورات والموارد

مشروع جيتواي لمنظمة الشفافية الدولية يوفر موردا جديدا لنشطاء مكافحة الفساد

جهود التنمية من منظور التطور

دراسة جديدة حول شفافية المساعدات المالية والتمويل المتعلق بالمناخ، من ايداينفو وبابلش وات يو فاند

ميزانيات المواطنين : وسيلة فعالة لإدماج المجتمع المدني

وظائف شاغرة

موظف برنامج (مدينة مكسيكو)، البرنامج العالمي للسكان والتنمية ، مؤسسة ويليام وفلورا هيوليت

موظف برنامج أول، تمويل وسياسات التنمية، مؤسسة بيل وميليندا غيتس

مدير الاستثمار في الأطفال (العدالة الاقتصادية)، المنظمة الدولية لإنقاذ الطفولة

نافذة منح جديدة وبرنامج الشفافية والمساءلة

 
 
 
 
 
 
 
 

تركيز عالمي: مساءلة الحكومة وتعزيز المشاركة العامة

مسيرة إلى البرلمان : المطالبة بصناديق التنمية في الهند – جاي كولبورن، شراكة الموازنة الدولية

كانت سلسلة الاعتصامات والمسيرات التي جرت في شهري أبريل وماي في الهند جزءا من حملة أوسع على المدى الطويل، والتي تشمل الحملة الوطنية للحقوق الإنسانية للداليت. وتركز هذه الحملة على التأكد من أن الأموال التي يخصصها القانون للتنمية لتفيد بشكل مباشر الداليت والأديفاسيس، وهي فئات اجتماعية محرومة (يشار إليها إداريا بالطوائف المسجلة والقبائل المسجلة)، يتم صرفها على النحو المنشود. منذ يوم 24 ابريل، قام ائتلاف ميزانية أديكار أندولان SC / ST المكون من منظمات المجتمع المدني والذي يدعو الحكومة إلى معالجة الآثار السلبية للتمييز المستمر على هذه المجموعات، بتنظيم اعتصامات (dharna) ومسيرات في عدة ولايات، كما قدم هذا الائتلاف عريضة على الانترنت. وتوجت هذه الأعمال بمسيرة إلى البرلمان الهندي في دلهي يوم افتتاحه، 9 مايو، لتقديم مطالبهم إلى الحكومة.

أنشأت الحكومة الهندية الخطة الفرعية للطبقات المسجلة في عام 1980، والتي تنص على أنه يجب تخصيص كل من النفقات الوطنية والدولية على مشاريع التنمية بشكل تناسبي مع عدد السكان. وحسب التعداد السكاني الأخير، يشكل الداليت نحو 16 في المئة من الساكنة، فيما يمثل الأديفاسيس حوالي 8 في المئة، مما يعني أنه ينبغي أن تكون حصة كل من المجموعتين من إجمالي الأموال المخصصة للتنمية في الهند مطابقة لنسبتها من مجموع الساكنة. لكن المواطنين ومنظمات المجتمع المدني تدعي لسنوات أنه لم يتم تخصيص وتسيير هذه الأموال المقررة بشكل ملائم. فعلى سبيل المثال، نظرا لنسبة الداليت من مجمل الساكنة، كان ينبغي أن يحصلوا على 10.6 مليار دولار أمريكي في السنة المالية 2011-2012، ولكن لم يخصص لهم سوى5.88  مليار دولار. على الأقل 70 في المئة من هذا المبلغ تم إما تخصيصه بشكل صوري فقط، أو تحويله لأغراض أخرى. لقد حدث هذا عام 2010، عندما أجبرت الحملة الحكومة على الاعتراف بأنها حولت 140 مليون دولار أمريكي من مشاريع التنمية لصالح الطوائف والقبائل المسجلة لتغطية دورة ألعاب الكومنولث. (لقراءة دراسة شراكة الموازنة الدولية عن الأعمال الفعالة للتحالف، والتي حصلت على تغطية  إعلامية وطنية ودولية واسعة النطاق، انقر هنا.)

في بيان صحفي له حول هذه الاحتجاجات ومطالب الحملة، قام ائتلاف ميزانية أديكار أندولان SC / ST  بتسليط الضوء على أهمية تتبع ورصد مخصصات الميزانية (للتأكد من أن الأموال التي يجب أن تنفق على فوائد مباشرة للطوائف والقبائل المسجلة، لا يتم إنفاقها على منافع عامة مثل الجسور، والمطارات، أو مشاريع أخرى من هذا القبيل)، وكذا أهمية ضمان إنفاق الأموال المخصصة بشكل ملائم وفعال. كما يحدد البيان الصحفي مطالب المحتجين، وهي: أولا، إصدار تشريع جديد بشأن توزيع وإنفاق الأموال المخصصة للتنمية بشكل مناسب وتناسبي لصالح الداليت والأديفاسيس، مع إتاحة الفرصة للمواطنين ومنظمات المجتمع المدني للمشاركة في التخطيط والتنفيذ؛ ثانيا، إعادة ال8.5 مليار دولار المتبقية في الصندوق للداليت والأديفاسيس، والتي تم تحويلها في ميزانية الاتحاد لعام 2012-2013.

لقراءة المزيد عن هذه الحملة، انقر هنا.

 


 

حملات MKSS الخاصة بالمعاشات التقاعدية للمسنين – جاي كولبورن، شراكة الموازنة الدولية

في الهند، لا يعتبر المسنون عادة طرفا سياسيا فاعلا، لكنهم نزلوا إلى الشوارع وهم يهتفون “امنحوا العمل لكل الأيادي، وادفعوا أجرا كاملا لجميع الأعمال، وامنحوا الراحة في سن الشيخوخة”، وذلك للاحتجاج على عدم حصولهم على حقهم في أجور ملائمة للعيش من صناديق الضمان الاجتماعي. حركة مازدور كيسان شاكتي سانغاثان (MKSS)، حركة العمال والفلاحين الهنديين التي ترصد وتحلل الميزانية في إطار عملها ، قامت بتنظيم اعتصام لمدة خمسة أيام في دلهي مع ما يقرب 5000 مسن من أكثر من 20 ولاية. وفي الفترة الممتدة من 7 إلى 11 ماي، دعا كل من المتظاهرين وحركة MKSS إلى إنشاء شبكة ضمان اجتماعي أكثر قوة ليتمكن جميع المسنين – وليس فقط أولئك الذين يعيشون تحت خط الفقر –  من الحصول على الغذاء الكافي، والمأوى، والقوت الأساسي.

يرجع جزء من مشكلة نظم المعاشات التقاعدية الحالية إلى تصنيف الناس إلى أشخاص يعيشون تحت خط الفقر وأشخاص يعيشون فوقه. ويختلف خط الفقر في الهند من ولاية إلى أخرى، ولكنه عموما منخفض جدا، وبالتالي فهو ليس مقياسا جيدا لبرامج الدعم الاجتماعي. وبما أن أهلية المسنين للحصول على بعض نظم المعاشات التقاعدية مرتبطة بخط الفقر، فإن 20 في المئة فقط من الأشخاص الذين يبلغ عمرهم أكثر من 60 سنة يحصلون على هذه الامتيازات، وأقل من نصف هؤلاء يحصلون على المعاشات التقاعدية. المشكلة الأخرى هي أن المعاشات الوظيفية تقدم للأشخاص الذين يعملون في القطاعات المنظمة أو الرسمية، وهم غالبا من الطبقات الاجتماعية المتوسطة والعليا. في حين أن الأفراد الذين يكونون في أمس الحاجة للمعاشات يعملون في قطاعات اقتصادية غير منظمة أو غير رسمية، وقد تضعهم أجورهم فوق خط الفقر في حين أنها غير كافية لتوفير القوت الأساسي. كما أن توفر مصدر معين للدعم الاجتماعي (كالمعاش التقاعدي) قد يحرم المسنين في كثير من الأحيان من الحصول على دعم إضافي (كالإعانة على الحبوب)، رغم أن الاثنين ضروريان للعيش.

وفي ضوء هذه العيوب التي تتخلل النظام الحالي، فقد طالب المتظاهرون بنظام معاشات تقاعدية شامل وغير قائم على الاشتراكات، بقيمة 2000 روبية شهريا (حوالي 36 دولار أمريكي) لجميع الهنديين الذين تتجاوز أعمارهم 55 عاما والذين لا يتلقون معاشات تقاعدية أكثر من ذلك المبلغ. تمت معارضة هذه المطالب من قبل البعض خلال مناظرة تلفزيونية عرضت حججا من وجهات نظر متعددة. قال جرتشاران داس، وهو مفكر ورجل أعمال هندي معروف، أن تنفيذ خطة معاشات تقاعدية كهذه في خضم الأزمة المالية العالمية سيكون قرارا غير مسؤول. وأشار متكلم آخر إلى أن الهند تحتاج لتحقيق الحد الأدنى لنصيب الفرد من الناتج المحلي الإجمالي قبل تسنين برنامج الأمان الاجتماعي هذا.

ولكن حركة MKSS استعملت معرفتها وتحليلاتها للميزانيات لمواجهة هذه الحجج. فأشار نيخيل داي، ناشط ومؤسس مشارك لحركة MKSS، إلى حالات دول حيث نصيب الفرد من الناتج المحلي الإجمالي أقل من نظيره في الهند، ومع ذلك لديها خطط معاشات تقاعدية ناجحة، مثل كينيا ونيبال وليسوتو. كما أكد أيضاً على أن الهند لا يمكن أن تنتظر توفر الإرادة السياسية اللازمة لتحدث نظام معاش شامل، بل يجب خلق النظام وتفعيله. ومن خلال هذه التظاهرات والنقاشات السياسية، تمكنت حركة MKSS وكذا المتظاهرون من نشر الوعي وخلق الإرادة السياسية اللازمة لتمرير خطة المعاشات التقاعدية الشاملة، لكي يتمكن جميع الهنديين من تغطية احتياجاتهم الأساسية.

لمزيد من المعلومات، تواصلوا مع [email protected]

 


 

مؤسسة Instituto Mais Democracia البرازيلية تخضع أكبر بنك للتنمية في البلاد للمساءلة – كارلوس تاوتز وخاو روبيرتو لوبس بينتو، ومايرا فانجيليرنت، Instituto Mais Democracia

تم تأسيس معهد Instituto Mais Democracia (معهد المزيد من الديمقراطية أو IMD) للحث على المشاركة الشعبية والمساءلة في البرازيل. ومع أن تفعيل نظم الأحزاب السياسية العاملة في البلاد قد ساهم في تعزيز الديمقراطية، إلا أن التحسينات الأخيرة لم تكن مصحوبة بدرجة أكبر من الشفافية أو رقابة أكثر فعالية في العلاقة بين الدولة ومصالح  رجال الأعمال. . يعتزم IMD سد فجوة الشفافية هذه من خلال إصدار تحليل في الوقت المناسب ونشره على نطاق واسع للجمهور البرازيلي. تركز أبحاثنا حاليا على Banco Nacional de Desenvolvimento Econômico e Social (BNDES) البرازيلي، وهو أكبر البنوك التنموية في العالم، والذي يمول التظاهرات المهمة في البرازيل مثل نهائيات كأس العالم لكرة القدم لعام 2014 ودورة الألعاب الأولمبية لعام 2016.

BNDES مؤسسة عامة قد لعبت دورا متكاملا في تخطيط وتمويل عدة مشاريع رئيسية للبنية التحتية في البرازيل. أهمية البنك لنموذج التنمية الاقتصادية الذي تتبعه الحكومة البرازيلية في تزايد مستمر، كما أنه سيدير ​​قريباً جزءا من إيرادات الموارد الطبيعية في البرازيل. وبلغ مجموع مدفوعات هذا البنك لعام 2010 أكثر من 80  مليار دولار، أي ضعف مدفوعات البنك الدولي ومصرف التنمية للبلدان الأمريكية. يقومBNDES  بتوفير التمويل في غياب الشفافية، ومع اهتمام قليل بالتبعات الاجتماعية والبيئية للمشاريع التي يدعمها. ومن وجهة نظر منظمتنا، فقد تخلى بنك BNDES عن هدفه العام وبات يعمل من أجل مصلحة جماعات اقتصادية معينة لتمويل تظاهرات ومشاريع كبرى باستخدام المال العام.

سنة 2007، شكلت العديد من منظمات المجتمع المدني ائتلافا في البرازيل باسم “منبر “BNDES بهدف مراقبة هذا الأخير والتأثير عليه. وفي يوليو من تلك السنة، قام ثلاثون من أبرز الحركات الاجتماعية والمنظمات غير الحكومية البرازيلية بتقديم وثيقة تحتوي على النتائج التي توصلوا إليها بشكل جماعي إلى رئيس البنك، السيد لوتشيانو كوتينهو. وأشارت هذه المنظمات في موجزها إلى أنه يتوجب على BNDES إعادة تأكيد هدفه العام وتركيز طاقاته على تعزيز العدالة الاجتماعية والبيئية.

يبدو أن تنظيم التظاهرات الكبرى في البرازيل أضحى من أولويات الحكومة، كما يتم استخدام مبلغ كبير ومتزايد من المال العام لتمويل مشاريع البنية التحتية ذات الصلة. مع أن هناك وعودا سابقة بتحمل القطاع الخاص لجزء كبير من تمويل هذه المشاريع، إلا أن 90 في المئة من تكاليف هذه التظاهرات سيتم تغطيتها من المال العام.  وفي هذا السياق، يتوجب على المجتمع المدني النظر في الدور الذي يلعبه BNDES. يتمنى معهد Instituto Mais Democracia أن يلعب دورا مهما في مساؤلة BNDES من أجل الشعب البرازيلي.

لمعرفة المزيد عن Instituto Mais Democracia، زوروا موقع www.maisdemocracia.org.br أو  http://www.plataformabndes.org.br  أو راسلوا [email protected]

 


 

الكونجرس الفلبيني يدرس مشاريع قوانين لتعزيز المشاركة الشعبية في إعداد الميزانية – أدريان كارول، شراكة الموازنة الدولية

يوجد حاليا مشروعا قانونين في الكونغرس الفلبيني يتعلقان بمشاركة المواطنين في إعداد الميزانية على جميع المستويات الحكومية. في ديسمبر 2010، تم عرض مشروع قانون مجلس النواب (HB 3773)، والمعروف باسم “قانون 2010 للمشاركة الشعبية في مداولات الميزانية” من قبل عضو مجلس النواب لورنزو تانادا. مع أن الدستور الفلبيني يتضمن حكما يضمن مشاركة المواطنين في “جميع مستويات صنع القرار السياسي والاجتماعي والاقتصادي”، إلا أنه كثيرا ما تم انتقاد صيغته ووصفها بالغموض الشديد. يضمن HB 3773 للمجتمع المدني القدرة على المشاركة في مداولات الميزانية ويحدد عملية الاعتماد لمنظمات المجتمع المدني لهذا الغرض. وبموجب مشروع القانون، فسيكون للمؤسسات المعتمدة الحق في تقديم مقترحاتها الخاصة للميزانية فيما يتعلق بمخصصات التمويل ومشاريع معينة.

هدف عملية الاعتماد هو أن تكون آلية اختيار، حيث يمكن المشاركة فقط لمنظمات المجتمع المدني ذات الخبرة في تحليل الميزانية والدفاع عنها. يقول المدافعون عن مشروع القانون بأنه نظرا لتعقيد عملية وضع الميزانية، فإنه يتوجب على منظمات المجتمع المدني المشاركة أن تتمتع بخبرة واسعة في المجال المالي العام حتى يتسنى لها المشاركة بشكل فعال. وتهدف أيضا عملية الاعتماد إلى الحد من مشاركة منظمات المجتمع المدني المدعومة من السياسيين، لضمان مشاركة عامة حقيقية في صنع السياسة المالية. يحدد مشروع القانون أنواع المعلومات التي سيتم تشاركها بين مختلف مستويات الحكومة فيما يتعلق بالأموال العامة، وينص أيضا على العقوبات المفروضة في حالة عدم تمكين منظمات المجتمع المدني من حقها في المشاركة.

تمت الموافقة على مشروع قانون HB 3773 بعد قراءته الأولى، وهو الآن في انتظار قراءته الثانية. وتم تقديم نسخة مجلس الشيوخ لمشروع القانون (SB 2857)، “المشاركة الشعبية في قانون الميزانية الوطنية لعام 2011″، في يونيو 2011 من قبل السناتور فرانك دريلون. وتشبه صيغة مشروع القانون النسخة البرلمانية، كما تنتظر القراءة الثانية أيضا.

وتدعي جماعات المجتمع المدني مثل سوشيال ووتش أن فشل الكونغرس في إعطاء الأولوية لهذه المشاريع قد منع تمريرها. ويجري أيضا تدوال نسخ مشروع قانون حرية المعلومات في مجلسي النواب والشيوخ، التي تشكل محور مناقشة مستمرة بين المشرِعين والسلطة التنفيذية وجماعات المجتمع المدني. ويلعب النائب تانيادا دورا محوريا في تعزيز كل من حرية المعلومات ومشاريع قوانين المشاركة العامة. في البداية، كان تانيادا يأمل أن تتم الموافقة على مشروع قانون حرية المعلومات بمجلس النواب في الدورة التشريعية الحالية. ولكن للأسف لم تتم الموافقة على المشروع، و تانيادا يأمل الآن مواصلة العمل على مشروع قانون حرية المعلومات في الدورة التشريعية الثالثة والأخيرة التي ستبدأ يوم 23 يوليوز.

للمزيد من المعلومات، يرجى زيارة موقع النائب لورينزو تانيادا هنا.

 


 

المنشورات والموارد

مشروع جيتواي لمنظمة الشفافية الدولية يوفر موردا جديدا لنشطاء مكافحة الفساد – آندي ماكديفت، منظمة الشفافية الدولية

نحن بحاجة لمعلومات موثوقة عن مواطن الفساد وأنواعه حتى نتمكن من محاربته. الفساد عادة نشاط سري، لذا فقياسه ليس أمرا سهلا. يمكن اتباع النهج القائم على قياس إدراك الفساد. فمثلا، يعمل مؤشر إدراك الفساد الخاص بمنظمة الشفافية الدولية على ترتيب الدول حسب مستوى إدراك الفساد في القطاع العام، من أجل تحسيس صناع القرار والناس كافة بهذه القضية.

يعتمد نهج آخر على مقارنة أداء مؤسسات مختلفة في مجال مكافحة الفساد. فعلى سبيل المثال، يقوم تقرير النزاهة العالمي التابع لمنظمة النزاهة العالمية ونظام النزاهة الوطني التابع لمنظمة الشفافية الدولية بتقييم صحة نظام مكافحة الفساد في بلد ما. في حين يعمل مؤشر الموازنة المفتوحة التابع لشراكة الموازنة الدولية على تحديد درجة الشفافية والمساءلة في الميزانيات الحكومية، وهذا أمر مهم جدا لمنع سوء استخدام المال العام.

ظهرت مؤخرا أدوات جديدة لتوفير المزيد من المعلومات الدقيقة حول بؤر فساد محلية محددة وفي قطاعات معينة. مثلا، يقوم مؤشر كرينيس التابع لمنظمة الشفافية الدولية بتقييم شفافية التمويل السياسي، في حين طورت منظمة الصحة العالمية طريقة لقياس مخاطر الفساد في القطاع العام للصناعات الدوائية. وقد أسفر هذا التوسع السريع عن حلول مبتكرة، ولكنه أدى أيضا لخلق عدة تحديات. لقد  تزايدت صعوبة تتبع الأعمال المنجزة وأماكنها على وجه الخصوص، مما يؤدي غالبا إلى ازدواجية الجهود المبذولة. وهنا يأتي مشروع جيتواي الجديد التابع لمنظمة الشفافية الدولي لتقديم مساهمة مهمة.

يعمل مشروع جيتواي على تجميع ومشاركة معلومات خبراء مكافحة الفساد بشأن تقييم الفساد، كما يقدم عرضا شاملا للأساليب المختلفة لقياس وتحليل الفساد. ويسمح هذا للفاعلين في المجتمع المدني والباحثين والمسؤولين الحكوميين بمقارنة أوجه القوة والضعف في المناهج المختلفة، واختيار الأداة الأنسب لاحتياجاتهم. على سبيل المثال، يستطيع السياسي الإصلاحي الذي يعي بكون الفساد مشكلة في قطاع العدالة ببلاده أن يعثر على أفضل طريقة للقيام بتقييم سريع لتحديد أهم مخاطر الفساد. ويمكن لمنظمات المجتمع المدني المحلية التي تريد رصد أنشطة وإنفاق حكومتها البلدية استخدام جيتواي لمعرفة الطرق المتاحة وكيفية تصرف منظمات أخرى في مواقف مماثلة.

لمساعدة المستخدمين على الاطلاع على الكم الهائل من المعلومات المتاحة، يسلط مشروع جيتواي الضوء على الأدوات الأقدر على التكرار والتكيف. يجعل جيتواي كل هذا متاحا مجانا من خلال موقع سهل الاستخدام يتضمن قاعدة بيانات قابلة للبحث تضم أزيد من 400 أداة  لقياس وتحليل الفساد، ومجموعة من الإرشادات حول المناهج المختلفة مع أمثلة عن الممارسات الجيدة. كما أننا نعمل على تطوير مجموعة من مقاطع الفيديو على الانترنت لعرض تجارب الناس وخبراتهم في إجراء تقييمات الفساد في سياقات مختلفة. ويقدم الموقع أيضا مساحة تفاعلية حيث تستطيع أن تساهم بأدواتك، وتتبادل الخبرات مع الآخرين بخصوص قياس الفساد، وتناقش الخطوات الناجحة والفاشلة في سياقات مختلفة.

لا يقتصر مشروع جيتواي على مشاركة المعلومات المتاحة، ولكنه يساهم أيضا في فهم ما هو غير متاح. نحن نسعى لمعرفة أكثر أشكال الفساد صعوبة في التشخيص وما يمكن القيام به حيال ذلك. سوف نبحث عن أهم الفجوات في أدوات التقييم بالتعاون مع مجموعة من الخبراء في مجال مكافحة الفساد. وفي وقت لاحق من عام 2012، سوف نطلق تحديا لابتكار أفكار خلاقة عن أفضل السبل لسد هذه الثغرات، وسنعرض بعض الأفكار المتقدمة في تشخيص الفساد من خلال توجيه الإبداع إلى مناطق لم يتم استكشافها بما فيه الكفاية حتى الآن.

يحظى مشروع جيتواي بتمويل مشترك من قبل المفوضية الأوروبية وبرنامج الأمم المتحدة الإنمائي. لزيارة موقع المشروع على الإنترنت، انقر هنا. للمزيد من المعلومات، يرجى الاتصال بأندي ماكديفيت [email protected].

 


 

جهود التنمية من منظور التطور – أوين باردر، مركز التنمية العالمية

انقر هنا لمشاهدة عرض الوسائط المتعددة من تقديم أوين باردر، خبير اقتصادي في مجال التنمية، يصرح فيه بأن التنمية مشكلة “شريرة” ومعقدة يفضل حلها من خلال التباين والاختيار (أي العمليات التطورية). ويضيف بأن الناس وعملاء أو زبناء مقدمي الخدمات العامة يشكلون عوامل هامة في عمليتي التباين والاختيار، وأن الحاجة إلى توسيع نطاق وصول الجمهور للمعلومات ودوائر ردود الفعل  داخل البلدان أكثر أهمية من التخطيط والجهود الأخرى المبذولة من قبل الجهات المانحة والعاملين في مجال التنمية. ويؤكد باردر على الحاجة لتقييمات أكثر تأثيرا من أجل دعم تطور التنمية.

 


 

دراسة جديدة حول شفافية المساعدات المالية والتمويل المتعلق بالمناخ – ايداينفو وبابلش وات يو فاند

قامت بابلش وات يو فاند وايدانفو بنشر دراسة جديدة لدراسة الروابط بين شفافية المساعدات المالية والتمويل المتعلق بالمناخ. لقد بدأت عدة دول تقدم تقارير عن التمويل المتعلق بالمناخ، فدرس الباحثون هذه النتائج بعمق أملا في فهم تدفقات التمويل. فهل يتم تسليم التعهدات من الدول المانحة؟ هل هي أموال جديدة وإضافية للمستويات الحالية من المساعدات الخارجية؟ هل تتراكم، وكيف يمكن قياسها؟ حسب أهم الدروس المستقاة من شفافية المساعدات المالية، فأهمية الإحصاءات العالية الجودة، تضاهي أهمية المعلومات المفصلة التي يسهل الوصول إليها في الوقت المناسب لتلبية احتياجات مختلف المستخدمين. انقر هنا لقراءة الدراسة كاملة.

 


 

ميزانيات المواطنين : وسيلة فعالة لإدماج المجتمع المدني – أتزيمبا بالتازار، شراكة الموازنة الدولية

تقدم ميزانية المواطن المعلومات المتعلقة بالميزانية السنوية بشكل سهل المنال على نطاق واسع، وذلك باستخدام رسومات ولغة بسيطة وواضحة حتى يتسنى لمعظم المواطنين فهم إنفاق الحكومة للأموال العامة. وقد تبدو هذه المهمة سهلة، ولكن عندما تبدأ الحكومات في وضع هذه الميزانيات، يتوجب عليها الإجابة على عدة أسئلة: ما هي محتويات الميزانية؟ من هو “المواطن” المستهدف؟ ما هي أفضل استراتيجية لنشر الميزانية؟ ما هي أفضل التجارب الدولية في هذا المجال؟ وعلى الرغم من استعانة الحكومات بخبراء ماهرين ذوي معرفة مالية واسعة، إلا أنهم عادة ما يكونون غير قادرين على شرح هذه المعلومات بمصطلحات بسيطة.

وفي سنة 2009، بدأت شراكة الموازنة الدولية في التعاون مع الحكومات لتعزيز شفافية الميزانية والوصول إلى المعلومات. وكجزء من هذا التعاون، ساعدت الشراكة حكومات مالي وغواتيمالا وهندوراس على وضع ميزانية المواطنين للمرة الأولى. وتعمل الشراكة حاليا مع حكومات زامبيا و جمهورية الدومينيكان لتحقيق نفس الهدف.

ترى شراكة الموازنة الدولية أنه يجب دمج وجهة نظر المجتمعات المدنية حول احتياجات الشعب بشأن المعلومات المتعلقة بالميزانية، وذلك بهدف دعم المشاركة العامة. لذلك تعاونت الشراكة بشكل مكثف مع شركائها المحليين في جميع البلدان التي عملت فيها مع الحكومات لوضع ميزانية المواطن.

هذه ممارسة جديدة نسبيا، إلا أن عدد البلدان المنتجة لميزانية المواطن ارتفع بصورة هائلة منذ إصدار الطبعة الأولى من مؤشر الموازنة المفتوحة سنة 2006، حين قامت ثمانية دول فقط بنشر الوثيقة. فمع إصدار مؤشر الموازنة المفتوحة لعام 2012، قامت 20 دولة على الأقل بوضع ميزانية للمواطنين. وبناء على هذا الاتجاه المتنامي بوجه عام، نظمت الشراكة ورشة عمل حول تحليل الموازنة في ماي 2011 بحضور خبراء دوليين، من أجل توحيد الخبرات في مختلف البلدان، والإجابة على الأسئلة التي تواجه جميع الحكومات أثناء صياغة ميزانية المواطنين. وحضر ورشة العمل أعضاء منظمات المجتمع المدني وموظفون حكوميون من وزارات المالية وأكاديميون وخبراء في مجال استخدام تكنولوجيا المعلومات لنشر المعلومات.

وبناء على هذه المناقشات الهامة، أصدرت شراكة الموازنة الدولية “قوة البساطة: دليل الحكومة لتطوير ميزانيات المواطن”، بهدف مساعدة الحكومات الراغبة في إصدار ميزانية المواطن. ويقوم هذا الدليل بتنظيم النقاش الحالي بخصوص ميزانية المواطن، ويقدم تجارب عالمية في صياغتها. هدف الدليل ليس تقديم “وصفة”، فهو يسعى ليبين أن الحكومات تصدر ميزانية المواطنين بهدف تعزيز الشفافية والوصول إلى المعلومات الخاصة بالميزانية. وهذه العملية فرصة ثمينة لإقامة حوار مع المجتمع المدني وتقييم احتياجاته من المعلومات.

ويتضمن الدليل خمسة فصول تناقش ما يلي: 1) تعريف ميزانية المواطنين 2) عملية وضع الميزانية 3) محتويات الميزانية 4) استراتيجيات النشر للوصول إلى أكبر جمهور ممكن 5) مناقشة وجيزة حول متابعة وتقييم تأثير ميزانية المواطنين على المجتمع المدني ومشاركة المواطنين في عملية إصدار الميزانية. شراكة الموازنة الدولية واثقة بأن إصدار الدليل سيساهم في تعزيز إصدارات ميزانية المواطنين على الصعيد العالمي وكذا تعزيز شفافية الموازنة.

 


 

وظائف شاغرة

موظف برنامج (مدينة مكسيكو)، البرنامج العالمي للسكان والتنمية، مؤسسة ويليام وفلورا هيوليت

إيمانا بدور المكسيك الرائد في سياسات معينة – مثل الحصول على المعلومات وتقييم التأثير في عمليات صنع القرار – تسعى مؤسسة وليام وفلورا هيوليت إلى دعم روابطها مع الشفافية العالمية والمساءلة. سيعمل موظف البرنامج مع روث ليفين، مديرة البرنامج، وفريق صغير يتواجد في مدينة مكسيكو. وسيلعب موظف البرنامج دور المحفز للدعوة إلى اجتماعات قادة القطاعين العام والخاص والمنظمات غير الربحية والمنظمات العاملة في قضاياالشفافية والمساءلة. انقر هنا لقراءة الوصف الوظيفي التفصيلي والتقدم للوظيفة.

 


 

موظف برنامج أول، تمويل وسياسات التنمية، مؤسسة بيل وميليندا غيتس

تعمل مؤسسة بيل وميليندا على مساعدة الناس لعيش حياة صحية ومنتجة. تركز المؤسسة في الدول النامية على تحسين صحة الناس وإعطاءهم فرصة تخليص أنفسهم من الجوع والفقر المدقع. وتسعى المؤسسة في الولايات المتحدة إلى التأكد من حصول جميع الناس – خاصة ذوي الموارد القليلة – على الفرص اللازمة للنجاح في الدراسة وفي الحياة. يعتبر موظف البرنامج الأول، سياسة التنمية والمالية، عضوا رئيسيا في فريق السياسات والتحليل والتمويل. سيكون الموظف رائدا في تأسيس سياسة المساعدات، وسياسة وتمويل التنمية على نطاق أوسع. دور هذا الموظف في تأسيس السياسات يعني أنه مسؤول عن تحديد اتجاه المساعدات وقضايا سياسة التنمية التي تهم المؤسسة، والكتابة عنها، والتأثير فيها على الصعيد الداخلي وكذا الخارجي في بعض الحالات. انقر هنا لقراءة الوصف الوظيفي التفصيلي والتقدم للوظيفة.

 


 

مدير الاستثمار في الأطفال (العدالة الاقتصادية)، المنظمة الدولية لإنقاذ الطفولة

حققت منظمة إنقاذ الطفولة الدولية تقدما هاما في مجال الاستثمار في الأطفال الذي يسعى لزيادة وتحسين الدخل الحكومي المخصص للإنفاق على الأطفال. وسوف تتضمن هذه الجهود المناصرة والسياسات، فضلا عن خطة برنامج ستشمل 30 دولة في العامين الأولين. وتسعى المنظمة إلى تعيين موظف يتحلى بصفات ديناميكية واستراتيجية ويتوفر على خبرة واسعة في حقوق واقتصاديات التنمية (بما في ذلك الضرائب والتأثير على الميزانية والشفافية والمساعدات). سيعمل المدير على دعم استراتيجية التنمية وتعبئة وتصميم البرامج المحلية القائمة على مشاركة منظمات المجتمع المدني وإجراء التدريبات لبناء القدرات وبدء وإنتاج بحوث عالية الجودة عن السياسات. انقر هنا لقراءة الوصف الوظيفي التفصيلي والتقدم للوظيفة.

 


 

نافذة منح جديدة وبرنامج الشفافية والمساءلة

يعلن برنامج الشفافية والمساءلة عن فتح باب قبول المقترحات. وفي أحدث مرحلة من برنامج المنح، سوف يعمل برنامج الشفافية والمساءلة على رعاية 10 منظمات لتصميم وتنفيذ مشروع بطاقات أداء المجتمع والمناصرة لتحسين طرق إنفاق المال وتقديم الخدمات في قطاعات الصحة والتعليم في بلدانها. التقدم لبرنامج المنح مفتوح لأي منظمة غير حكومية من البلدان المستهدفة في أفريقيا جنوب الصحراء الكبرى (بوركينا فاسو وغانا وكينيا ومالي ورواندا والسنغال وتنزانيا وأوغندا). وسيسعى برنامج الشفافية والمساءلة إلى دعم منظمة (أو أكثر) تهتم بالموازنة وتسليم الخدمات من أجل: 1) الصحة الإنجابية وتنظيم الأسرة و2) التعليم الأساسي. نحث بصفة خاصة المنظمات التي تعمل في هذه المجالات على التقدم. سيتم قبول المقترحات إلى غاية 29 يونيو 2012. فيما يلي روابط لطلب الحصول على وثائق التقدم بالمقترحات (باللغتين الإنجليزية والفرنسية) وللمزيد من المعلومات حول الطلبات من موقع برنامج الشفافية والمساءلة:

Newsletter No. 65 – English

IN THIS ISSUE: DEVELOPMENT FUNDS INDIA, MKSS, BRAZIL, PHILIPPINES, GATEWAY PROJECT, DEVELOPMENT EFFORTS, NEW STUDY, CITIZENS BUDGETS, JOBS

Global Focus: Holding Government to Account and Promoting Public Participation

March to the Parliament: Demanding Development Funds in India

MKSS Campaigns for Elderly Pensions

Brazil’s Instituto Mais Democracia Holds the Country’s Mega Development Bank to Account

In the Philippines, Congress Considers Bills Promoting People’s Participation in Budget Processes

Publications and Resources

Transparency International’s GATEway Project Provides a New Resource for Anticorruption Activists

Development Efforts in Terms of Evolution

New Study on Aid Transparency and Climate Finance

Citizens Budgets: A Powerful Way to Incorporate Civil Society

Job Announcements and Opportunities

Program Officer (Mexico City), Global Development and Population Program, the William and Flora Hewlett Foundation

Senior Program Officer, Development Policy and Finance, the Bill & Melinda Gates Foundation

Investment in Children (Economic Justice) Manager, Save the Children International

New Grant Window and the Transparency and Accountability Program

 

March to the Parliament: Demanding Development Funds in India, by Jay Colburn, International Budget Partnership

A series of sit-ins and marches that took place in April and May in India were part of a broader, long-term campaign involving the National Campaign on Dalit Human Rights (NCDHR). The campaign focuses on ensuring that development funds set aside by law to directly benefit Dalits and Adivasis, deprived social groups (administratively referred to as Scheduled Castes (SCs) and Scheduled Tribes (STs), are actually allocated and spent as intended. Beginning on April 24, SC/ST Budget Adhikar Andolan, a coalition of civil society organizations (CSOs) advocating for the government to address the negative impact that persistent discrimination has had on these groups, organized sit-ins (dharna) and marches in multiple states, and an online petition. These actions culminated in a march to the Indian Parliament in Delhi on its opening day, 9 May, to present their demands to the government.

The government of India established the Scheduled Caste Sub-Plan (SCSP) in 1980, which says that both national and state spending on development projects must be allocated proportionally according to population. The most recent census information shows that Dalits make up approximately 16 percent of the population and Adivasis approximately 8 percent, which means that each should receive a corresponding share of India’s total development funds. However, citizens and CSOs have been claiming for years that these mandated funds have not been properly allocated and managed. For example, given their share of the population, Dalit communities should receive US$10.6 billion for the fiscal year 2011-2012 but have only been allocated US$5.88 billion. Of this amount, at least 70 percent is either allocated in name only or diverted for other purposes. This was the case in 2010, when the government was forced by the campaign to acknowledge that it had diverted US$140 million from SC/ST development schemes in order to pay for the Commonwealth Games. (You can read the IBP’s recent case study on the effective work of the coalition, which received widespread national and international media coverage, here.)

In its press release on these protests and the campaign’s demands, SC/ST Budget Adhikar Andolan highlights the importance of tracking and monitoring not only budget allocations (so that money that should be spent on direct benefits to SCs and STs is not used for things that provide more general benefits, such as bridges, airports, or other such projects) but also implementation to ensure that allocated funds are spent appropriately and efficiently. The press release also identifies protesters’ demands, including: 1) new legislation on the proper, proportional allocation and implementation of development funds for Dalits and Adivasis that includes opportunities for citizen and CSO participation in planning and implementation; and 2) the return the remaining US$8.5 billion in funds for Dalits and Adivasis that had been diverted in the 2012-2013 Union budget.

To read more about this campaign, click here.

 


 

MKSS Campaigns for Elderly Pensions, by Jay Colburn, International Budget Partnership

In India, a sector of society not usually considered to be an important political actor, the elderly, have taken to the streets, chanting “give work to every hand, give full pay for all work, give rest in old age.,” to protest that their right to a livable wage from social security is not being realized. Mazdoor Kisan Shakti Sangathan (MKSS), an Indian workers and peasants movement that uses budget monitoring and analysis in their work, organized a five-day sit-in in Delhi with nearly 5,000 elderly people from more than 20 states. From 7 to 11 May, MKSS and the protesters advocated for a stronger social security net so that all elderly people can have adequate food, shelter, and basic sustenance ¬– not just those living below the poverty line (BPL).

Part of the problem of existing pension schemes is the divisive categorization of people as either BPL or APL (above the poverty line). The poverty line in India varies by state but is generally very low and, therefore, is not a good benchmark for social support programs. Since the elderly’s eligibility for certain pension schemes is linked to the poverty line, only 20 percent of those over 60 years of age actually have access to these benefits, and less than one half these actually receive pensions. Another issue is that employment-linked pensions are only offered to those who work in organized, formal sectors – generally the middle and upper-middle class. Those most in need of pensions, however, work in unorganized or informal sectors of the economy, in which their earnings may place them above the poverty line but be insufficient to provide basic sustenance. Also, having a particular source of social support (i.e., a pension) can often disqualify elderly from receiving additional support (i.e., a subsidy on grains), even though both are often necessary for survival.

In light of these defects in the current scheme, the protesters demanded a universal, noncontributory pension scheme of Rs. 2,000 (approximately US$36) per month for all Indians older than 55 who are not already covered by higher pensions. These demands were opposed by some, however, during a televised debate that showcased arguments from multiple perspectives. Gurcharan Das, a well known Indian intellectual and businessman, argued that it would be irresponsible to implement such a pension scheme in the midst of the global financial crisis. Another speaker noted that India needs to reach a minimum per capita gross domestic product (GDP) before this widespread social safety program could be enacted.

But MKSS used their knowledge and analyses of budgets to counter those arguments. MKSS co-founder and activist, Nikhil Dey, noted a few cases of countries with lower per capita GDPs than India’s that have successful pension schemes, including Kenya, Nepal, and Lesotho. He also emphasized that India cannot wait for the political will needed to enact a universal pension scheme to materialize; instead,it must be created and mobilized. It is through these demonstrations and political debates that MKSS and the many protest participants are actively raising awareness and creating the political will to pass a universal pension scheme to allow for all Indians to afford their basic needs.

For more information on the campaign, contact [email protected].

 


 

Brazil’s Instituto Mais Democracia Holds the Country’s Mega Development Bank to Account, by Carlos Tautz, João Roberto Lopes Pinto, and Maíra Fainguelernt, Instituto Mais Democracia

The Instituto Mais Democracia (More Democracy Institute, or IMD) was founded to further the demand for public participation and accountability in Brazil. While the implementation of political party systems operating in the country have contributed to greater democracy, recent improvements have not been accompanied by greater transparency or more effective oversight of the relationship between the state and business interests. IMD intends to fill this transparency gap by producing timely analysis and disseminating it broadly to the Brazilian public. Currently, our research focuses on Brazil’s Banco Nacional de Desenvolvimento Econômico e Social (BNDES), one of the world’s largest development banks, which finances mega events in Brazil like the 2014 World Soccer Cup and 2016 Olympic Games.

BNDES is a public institution that has played an integral role in planning and financing many major infrastructure projects in Brazil. It is becoming increasingly essential to the model of economic development pursued by the Brazilian government and will soon manage part of Brazil’s natural resource revenues. The Bank’s total disbursements for 2010 came to more than US$80 billion, double those of the World Bank and Inter-American Development Bank. Financing is extended by BNDES with no transparency and often with little regard to the social and environmental costs of the projects it supports. In the opinion of our organization, BNDES has abandoned its public purpose and has been operating for the benefit of specific economic groups to fund major events and projects using public money.

In 2007 several civil society organizations formed a coalition in Brazil known as the “BNDES Platform” in order to monitor and influence the BNDES. And in July of that year, 30 of Brazil’s most prominent social movements and nongovernmental organizations presented a document with their collective findings to the Bank’s president, Mr. Luciano Coutinho. The organizations stated their belief that the BNDES’ public purpose should be reaffirmed and its energies redirected toward promoting greater social and environmental justice.

Holding mega events in Brazil apparently has become a priority of the government, and a conspicuous and increasing amount of public funds are being used to finance the related infrastructure projects. Contrary to earlier promises that the private sector would be responsible for a substantial portion of project funding, it is now estimated that 90 percent of the cost of these events will be covered by public funds. In this context, there is an urgent need for civil society to examine the role played by the BNDES. The Instituto Mais Democracia hopes to play a leading role in holding the BNDES accountable the Brazilian people.
Learn more about the Instituto Mais Democracia at: http://www.maisdemocracia.org.br or http://www.plataformabndes.org.br, or by email at [email protected].

 


 

In the Philippines, Congress Considers Bills Promoting People’s Participation in Budget Processes, by Adrian Carroll, International Budget Partnership

Two bills currently in the Filipino Congress relate to citizen participation in the budget-making process at all levels of government. The House bill (HB 3773), known as the “People’s Participation in Budget Deliberations Act of 2010,” was introduced in December 2010 by Rep. Lorenzo Tañada. While the Filipino Constitution includes a provision that ensures citizen participation in “all levels of social, political, and economic decision-making,” this language has been criticized as being too vague. HB 3773 grants civil society the ability to participate in budget deliberations and sets out an accreditation process for civil society organizations (CSOs) for this purpose. Under the bill, accredited groups will have the right to make their own proposals for the budget with regard to both funding allocations and specific projects.

The accreditation process is intended to serve as a screening mechanism whereby only CSOs with a proven track record of budget analysis/advocacy are allowed to participate. The bill’s sponsors have argued that given the complex nature of the budget-making process, participating CSOs need a sound level of public financial literacy to engage in meaningful advocacy. The accreditation process is also intended to restrict involvement of politician-sponsored CSOs, thereby ensuring genuine public participation in fiscal policy making. The bill sets out the types of information that are to be shared by different levels of the government with respect to public finances and also provides for penalties should CSOs be denied their right to participate.

HB 3773 was approved on its first reading and is now awaiting a second reading. The Senate version of the bill (SB 2857), “People’s Participation in the National Budget Act of 2011,” was introduced in June 2011 by Sen. Frank Drilon. This bill is very similar to the House version and is also awaiting a second reading.

Civil society groups such as Social Watch have argued that Congress’ failure to prioritize these bills has prevented them from being passed. Versions of a Freedom of Information (FOI) bill are also circulating in the House and Senate and have been the subject of ongoing debate between legislators, the executive, and civil society groups. Rep. Tañada has played a central role in promoting both the freedom of information and public participation bills. Initially, Tañada hoped the House FOI bill would be approved in the current legislative session. Unfortunately it was not approved, and Tañada now hopes to continue work on the FOI bill in the third and final legislative session beginning July 23.

For more information, visit Rep. Lorenzo Tañada’s website here.

 


 

Transparency International’s GATEway Project Provides a New Resource for Anticorruption Activists, by Andy McDevitt, Transparency International

To fight corruption, we need reliable information on what forms it takes and where it arises. But because it is usually a covert activity, corruption is notoriously hard to measure. One approach is to measure perceptions of corruption. Transparency International’s (TI) Corruption Perceptions Index, for example, ranks countries by perceived levels of public sector corruption in order to raise awareness of this issue among policymakers and the general public.

Another way is to compare the performance of different institutions in preventing corruption. For example, Global Integrity’s Global Integrity Report and TI’s National Integrity System Assessments assess the health of a country’s anti-corruption system. The International Budget Partnership’s Open Budget Index, meanwhile, looks at the transparency and accountability of national budgets, which is crucial in preventing abuse of public money.

Recently, a new wave of tools has emerged to provide more precise information on specific corruption hot spots at the local level and in specific sectors. TI’s CRINIS Index, for example, evaluates the transparency of political financing, while the World Health Organization has developed a method for measuring corruption risks in the public pharmaceutical sector. This rapid expansion has yielded some innovative solutions, but it also has its challenges. In particular, it is becoming increasingly difficult to keep track of what has been done and where, which often leads to a duplication of efforts. This is where GATEway, a new project of Transparency International, aims to make an important contribution.

GATEway collects and shares the anti-corruption community’s collective knowledge on corruption assessment. It presents a comprehensive overview of the various methods for measuring and analyzing corruption. Doing this allows civil society actors, researchers, and government officials to compare the strengths and weaknesses of the different approaches, and to select the most appropriate tool for their needs. For example, a reform-minded politician who knows that corruption is a problem in his country’s justice sector can find the best way of doing a quick assessment to identify where the biggest corruption risks are. A local civil society organization looking to monitor the activities and spending of their municipal government can use GATEway to find out what methods are available and what other organizations in similar situations have done.

To help our users sort through this wealth of information, GATEway highlights those tools which have the most potential for replication and adaptation. GATEway makes this all freely available through an easy-to-use website that includes a searchable database of more than 400 tools (and counting) to measure and analyze corruption, and a set of guides to the different approaches with examples of good practice. In addition, we are developing a set of online videos capturing people’s experiences in conducting corruption assessments in different contexts. The website also offers an interactive space where you can contribute your own tools, share your experiences in measuring corruption with others, and discuss what works and what doesn’t in different contexts.

GATEway is not just about sharing what is out there. It’s also about understanding what is not there. We want to find out what forms of corruption are most difficult to diagnose, and what can be done about it. In collaboration with a group of anti-corruption experts, we will look for major gaps in terms of assessment tools. And later in 2012, we will launch an innovation challenge to source creative ideas on how these gaps can best be addressed and showcase some of the most cutting-edge thinking in corruption diagnostics by channeling creativity to hitherto underexplored areas.

The GATEway project is co-funded by the European Commission and the United Nations Development Programme. To visit its website, click here. For more information, contact Andy McDevitt at [email protected].

 


 

Development Efforts in Terms of Evolution, by Owen Barder, Center for Global Development

Click here to view a multimedia presentation by development economist Owen Barder, who argues that development is a complex “wicked” problem best resolved through variation and selection (i.e., evolutionary processes). He argues that people/customers or clients of public service providers are critical to variation and selection and that the need for more public access to information and feedback loops within countries is more critical than planning and other efforts by donors and development practitioners. He also emphasizes the need for more impact assessments to support the evolution of development.

 


 

New Study on Aid Transparency and Climate Finance, by Owen by aidinfo and Publish What You Fund

Publish What You Fund and aidinfo have published a study examining the connections between aid transparency and climate finance. Countries have started to report on their climate funding and researchers have pored over these results seeking to make sense of the funding flows. Are pledges from donor countries being delivered? Is the money new and additional to current levels of foreign assistance? Does it add up, and how should it be measured? A key lesson from aid transparency is that while high-quality statistics are crucial, so too is detailed, accessible, and timely information to meet the needs of different information users. Click here to read the full study.

 


 

Citizens Budgets: A Powerful Way to Incorporate Civil Society, by Atzimba Baltazar, International Budget Partnership

 A Citizens Budget (CB) presents information relating to the annual budget in widely accessible formats and simple and clear language or graphics so that the majority of citizens can understand what the government is doing with public monies. It would seem, then, that drafting a CB should not be a difficult task. But when governments want to start producing this type of budget presentation, several questions come to mind: What should the contents of the CB be? Who is the “citizen” we are trying to target? What are the best strategies to disseminate the CB? What are the best international experiences in the field? And, though governments have skilled technocrats with substantial public finance expertise at their disposal, they often struggle with how to translate this information into everyday terms.

In 2009 the IBP started to collaborate with governments to foster budget transparency and access to information. As part of this collaboration, the IBP has helped the governments of Mali, Guatemala, and Honduras in producing a CB for the first time. The IBP is also currently working with the governments of Zambia and the Dominican Republic to draft a CB.

The IBP believes that in order for a CB to effectively inform and support public engagement it must incorporate civil society’s perspective on the budget information needs of the people. Thus, in all countries where the IBP has helped governments to produce a CB, our local partners have collaborated intensively during the process.

Although this exercise is relatively new, the number of countries producing a CB has increased tremendously since the first edition of the Open Budget Index (OBI) in 2006, when only eight countries published this document. For the 2012 OBI, however, at least 20 countries will have produced a CB. Based on this growing global trend, the IBP conducted a workshop on budget analysis in May 2011 with international experts so as to standardize experiences in different countries and answer questions that all governments face in drafting a CB. The workshop was attended by members of civil society organizations, public servants from ministries of finance, academics, and experts on the use of information technology to disseminate information.

Based on this interesting discussion, the IBP published The Power of Making It Simple: A Government Guide to Developing Citizens Budgets to help governments in producing a CB. This guide systematizes the current discussion on Citizens Budgets and offers international experiences in producing them. The objective of the guide is not to provide a “recipe” but rather to show governments that the production of a CB is a process that fosters transparency and access to budget information. This process also serves as an invaluable opportunity to establish dialogue with civil society and to assess its information needs.

The Power of Making It Simple is organized into five chapters that discuss: 1) the definition of a Citizens Budget 2) the process of drafting the document; 3) contents to be included; 4) dissemination strategies to reach the broadest possible audience; and 5) a brief discussion on the follow up and evaluation of CB impact on civil society and citizen participation during the budget process. The IBP is certain that the publication of The Power of Making It Simple will help promote increased production of CBs globally and enhance budget transparency.

 


 

Program Officer (Mexico City), Global Development and Population Program, William and Flora Hewlett Foundation

 Recognizing Mexico’s pioneering role in certain policy domains — such as access to information and the use of impact evaluation in decision making — the William and Flora Hewlett Foundation seeks to support linkages to the global transparency and accountability agenda. This program officer will report to Ruth Levine, program director, and work collaboratively with a small team based in the Mexico City office, serving as a catalyst and convener for public, private, and nonprofit organizations and leaders engaged in transparency and accountability issues. Read the full job description and learn how to apply by clicking here.

 

Senior Program Officer, Development Policy and Finance, Bill & Melinda Gates Foundation

The Bill & Melinda Gates Foundation works to help all people lead healthy, productive lives. In developing countries, it focuses on improving people’s health and giving them the chance to lift themselves out of hunger and extreme poverty. In the United States, it seeks to ensure that all people — especially those with the fewest resources — have access to the opportunities they need to succeed in school and life. The senior program officer, Development Policy and Finance is a key member of the Policy, Analysis and Financing team. He/she will be a foundation leader on aid policy, as well as broader development finance and policy. The policy lead function means this person will be responsible for identifying, writing on, influencing internally, and in some cases influencing externally, the direction of selected aid and development policy issues of greatest relevance to the foundation’s mission. To read the full job description and to apply, click here.

 

Investment in Children (Economic Justice) Manager, Save the Children International

Save the Children has launched a new breakthrough in Investment in Children that seeks to increase and improve government income for, and spending on, children. It will have an advocacy and policy component, as well as a country program portfolio of up to 30 countries in the first two years. They seek a dynamic, strategic, and highly knowledgeable individual with a background in development economics (including taxation, budget influencing, transparency, and aid) and rights. The successful candidate will support strategy development, mobilize and design local programs based on involvement of civil society organizations, carry out capacity-building training, and initiate and produce high-quality research/policy papers. To read the full job description and apply, click here.

 

New Grant Window and the Transparency and Accountability Program

The Transparency and Accountability Program (TAP) announced the opening of their latest request for proposals. In the newest phase of their Grants Program, TAP will sponsor up to 10 organizations to design and implement a Community Score Card (CSC) project and related advocacy to improve how money is spent and how services are delivered in the health and education sectors in their country. Application to the Grants Program is open to any nongovernmental organization from target countries in sub-Saharan Africa (Burkina Faso, Ghana, Kenya, Mali, Rwanda, Senegal, Tanzania, and Uganda).TAP seeks to support one or more organizations interested in budgeting and service delivery for: 1) reproductive health and family planning, and 2) primary education. Organizations working in these areas are particularly encouraged to apply. Proposals will be accepted until 29 June 2012. Below are links to the request for proposal documents (in English and French) and more information about applications from the TAP website: