by soapbox | Dec 28, 2010
Efforts d’incidence budgétaire pour promouvoir l’équité de genre
Service informatif au Mexique fait la promotion de thèmes budgétaires en faveur de la santé des femmes, par Anayeli García, Comunicación e Información de la Mujer
Une coalition de la société civile fait la promotion de budgets sensibles au genre en Israël, par Valeria Seigelshifer, Women Budget Forum
Les budgets sensibles au genre comme outil pour la planification économique alternative, par Yamini Mishra, United Nations Development Fund for Women
Stratégies de la société civile pour améliorer la prestation de services publics
Audit social pour la santé au Salvador, par Celia Aparicio, Fundación Maquilishuatl
Analyse et incidence budgétaires pour améliorer un programme d’assistance sociale au Guatemala, par Jorge Santos, Centro Internacional para Investigaciones en Derechos Humanos
Indice de transparence fiscale sous-national pour l’Equateur, par Iván Borja, Grupo Faro
Nouvelles de l’IBP
L’Initiative sur le budget ouvert provoque des réponses et des actions gouvernementales, par Michael Castro, International Budget Partnership
Effort pour mesurer la transparence budgétaire au niveau sous-national, par Lesley Fisher, International Budget Partnership
International Budget Partnership participe au Forum Alliance pour la santé de la mère, le nouveau-né et l’enfant à New Delhi, en Inde, par Rocío Campos, International Budget Partnership
Accès à l’information
Décidant du futur de l’accès à l’information en France, par Elena Mondo, International Budget Partnership
Nouvelles publications
Lives in the Balance: Improving Accountability for Public Spending in Developing Countries, par Charles C. Griffin, David por Ferranti, Courtney Tolmie, Justin Jacinto, Graeme Ramshaw et Chinyere Bun
Transparency Squared: The Effects of Aid Transparency on Recipients’ Corruption Levels, par Zachary Christensen, Richard Nielsen, Daniel Nielsen et Michael Tiernay
Annonce
Poste de coordinateur avec Publish What You Pay -Ouganda (PWYP-U)
Service informatif au Mexique fait la promotion de thèmes budgétaires en faveur de la santé des femmes, par Anayeli García, Comunicación e Información de la Mujer
Au Mexique, le rôle des médias est fondamental pour construire une culture de la responsabilisation et influer sur la prise de décisions publiques à travers des rapports précis et opportuns sur comment sont allouées et exécutées les ressources publiques. Ceci est la mission de CIMAC (Comunicación e Información de la Mujer, A.C.), organisation qui promeut la collaboration entre les organisations de la société civile (OSC) et les médias pour que les journalistes soient mieux informés sur des thèmes d’administration publique et d’équité de genre, et que les OSC utilisent les médias comme un instrument de changement social et éducatif fondamental dans leurs stratégies de communication.
Depuis 1988 CIMAC génère et publie des informations sur la condition sociale des femmes. Par exemple, un des débats les plus importants auquel le CIMAC a participé fut le “Cas Provida” sur la malversation de 30 millions de pesos pour la santé reproductive des femmes, que l’organisation Provida a dépensé pour l’achat d’articles de luxe. En décembre 2002 a été rendu public le détournement des 30 millions d’une allocation de 600 millions de pesos pour des programmes de santé des femmes et du VIH/SIDA. Le CIMAC a collaboré avec ce cas documenté par la société civile, en formulant une stratégie médiatique pour aider les organisations à dénoncer le détournement scandaleux de ressources et à identifier des opportunités et des alliances avec les médias. Le CIMAC a coordonné des entretiens, a rédigé et publié des informations et mis en avant la perspective des OSC.
En 2007 le pouvoir législatif a approuvé un budget «étiqueté» pour les femmes. A travers ce mécanisme connu comme «l’Annexe 10 Eléments pour l’égalité entre les femmes et les hommes», l’exécutif a tenté d’impulser l’égalité d’opportunités entre les femmes et les hommes à travers l’incorporation de la perspective de genre dans la conception, l’élaboration, l’application, le suis et l’évaluation de résultats des programmes de subventions du gouvernement. L’analyse de cette annexe montre qu’en 2007, le budget était de 7025 milliards de pesos, en 2009 il est passé 10 921 milliards et en 2010 à 11 457 milliards de pesos. S’il est vrai que cela représente une augmentation de 63% en trois ans, des OSC comme Fundar, Centre d’analyse et d’investigation, surveillent si ces ressources répondent effectivement aux besoins des femmes et promeuvent l’équité de genre.
Après avoir trouvé que même s’il y a des ressources pour répondre à la mortalité maternelle, la planification familiale, la santé sexuelle et reproductive des adolescents et femmes indigènes, et le VIH/SIDA, les faiblesses persistent dans ces secteurs, le CIMAC a cherché à approfondir ses alliances avec d’autres groupes pour élaborer et présenter à la législature une proposition de consolidation des systèmes de responsabilisation du gouvernement et a formé une coalition de la société civile pour la santé des femmes avec des OSC comme Fundar, SIPAM, MEXFAM, Balance, Ipas et Kinal.
Le CIMAC produit et distribue des articles, des reportages, des investigations et des entretiens avec des fonctionnaires publics et des représentants de groupes civils à travers l’agence d’information Inter Press Service pour influer tant sur les législateurs, les universitaires, les journalistes et la société civile au niveau national, que sur les agendas nationaux et mondiaux en faveur des Droits de l’homme et de l’équité sociale.
Pour davantage d’informations, contacter Anayeli García [email protected].
Une coalition de la société civile promeut des budgets sensibles au genre en Israël, par Valeria Seigelshifer, Women Budget Forum
Le Women’s Budget Forum (WBF) est une coalition de plus de trente organisations féministes et de droits de l’homme juives et israélo-palestiniennes qui travaillent pour incorporer une perspective de genre à la conception, l’analyse et l’exécution de politiques publiques. Le but du WBF est de promouvoir des politiques sociales qui contribuent au progrès des femmes et des filles en Israël à travers des budgets sensibles au genre. Ainsi, chaque année, le WBF analyse le budget national dans une perspective de genre; examine les décisions du gouvernement et les choix budgétaires et montre leur effet sur les femmes et les hommes.
En 2009 le WBF a commencé à travailler pour promouvoir la perspective de genre et les budgets sensibles au genre au niveau local à travers la formation de fonctionnaires élus, d’employés municipaux et de conseillers locaux concernant le rôle de la femme dans l’économie sociale et les budgets sensibles au genre.
Une des principales activités du WBF est d’écrire et diffuser des rapports budgétaires sous l’angle du genre. En 2010 le WBF a publié une analyse sur le programme de réduction fiscale sur la rente et les revenus, une étude des services de garderie dans des localités arabes en Israël, et un rapport sur la nécessité d’établir le congé de paternité en Israël, comme dans de nombreux pays de l’Union européenne. L’analyse du programme de réduction des impôts, par exemple, a démontré que la majorité des femmes avec un emploi n’en bénéficient pas, puisqu’elles gagnent moins que le salaire moyen (la limite pour avoir des avantages fiscaux) et contrairement à la version officielle, les réductions fiscales ne sont pas une stimulation pour que les femmes soient incorporées à la force de travail, ni pour que soient augmentées leurs heures de travail. 66% des femmes salariées ont des revenus qui ne dépassent pas la limite minimum pour le payement d’impôts, ce qui fait qu’elles ne bénéficient pas de la réduction fiscale. En outre, ces allègements réduisent les revenus de l’Etat et le financement des services sociaux, ce qui a de profondes implications de genre à long terme.
Le WBF se consacre également à l’incidence parmi les membres du parlement et les fonctionnaires du gouvernement. En 2010 le WBF:
- a modifié les conditions devant être remplies par les garderies pour recevoir des subventions publiques de façon à ce que plus de localités puissent en bénéficier, spécialement celles avec des budgets limités;
- a fait la promotion d’un permis de congé maternité qui soit rémunéré et d’une plus grande durée et qui incluse un congé paternité non transférable dans le pack maternité;
- a fait la promotion de l’application d’un amendement à la Loi sur les statistiques, originellement formulée et approuvée grâce aux efforts d’incidence du WBF les années précédentes. L’amendement exige que tous les organismes publics qui rassemblent des statistiques les séparent par genre; et
- a participé aux réunions de comité de la Knesset pour discuter des opportunités d’emploi pour les femmes arabes et la disponibilité de prêts du gouvernement pour les petites entreprises qui sont aujourd’hui inaccessibles aux femmes avec de faibles revenus.
Pour lire le rapport “Women and Equality: Gender-based Analysis, Law, and Economic Rights Examining Budgets under a Gender-Responsive Lens: The Example of Israel,” aller sur: http://www.wbf.org.il/Uploaded/kingston%2023.10.pdf
Pour davantage d’informations, contacter Valeria Seigelshifer [email protected].
Les budgets sensibles au genre comme outil pour la planification économique alternative, par Yamini Mishra, United Nations Development Fund for Women
Les budgets sensibles au genre ou «Gender Responsive Budgeting» (GRB) se réfèrent à une méthodologie d’analyse budgétaire qui applique une perspective de genre à l’analyse des dépenses publiques, aux évaluations désagrégées des bénéficiaires, à l’analyse de l’impact budgétaire et aux évaluations des cadres économiques de moyen terme. Une analyse GRB est utile pour:
- comparer l’impact du budget sur les hommes et les femmes;
- évaluer dans quelle mesure les politiques d’un secteur sont confrontées à des brèches de genre;
- évaluer si les allocations budgétaires pour l’implantation de politiques et programmes sensibles au genre sont appropriés; et
- surveiller les dépenses et l’efficacité des programmes sensibles au genre.
Au niveau international, de nombreux gouvernements se sont engagés avec des accords et des initiatives centrés sur des thématiques de femmes et des questions d’équité de genre. Les activistes peuvent utiliser les GRB pour contrôler les engagements gouvernementaux concernant des efforts comme le Comité pour l’élimination de la discrimination envers les femmes et pour promouvoir la responsabilisation gouvernementale dans ces dialogues internationaux. Au niveau national, les GRB peuvent être un outil fort utile pour démontrer aux décideurs que les hommes et les femmes ont des besoins différents devant être pris en compte par les décisions budgétaires, et qu’en essayant de répondre aux besoins des femmes, les politiques doivent aller au-delà de l’approbation de lois qui ne discriminent pas explicitement les femmes. Certaines des questions que doit inclure toute analyse GRB sont:
- Quels sont les schémas d’utilisation pour les programmes de femmes? Les ressources allouées aux femmes leur parviennent-elles?
- S’il existe une sous-exécution des ressources, à quoi cela est-il dû?
- Existe-t-il des composants de programme spécifiques avec des sous-exécutions consistantes? Comment se divisent les fonds pour les femmes au cours des trimestres financiers (la sous-exécution peut être le résultat de la pauvre planification de mesures)?
- Quels sont les schémas de ressources humaines? Y a-t-il un personnel suffisant et formé pour offrir les services nécessaires?
- Quels sont les coûts unitaires de la prestation de services? Sont-ils réalistes? Comment se comparent-ils aux standards internationaux et nationaux?
Souvent les gouvernements cherchent à répondre aux besoins particuliers des femmes et filles à travers la création de programmes et départements qui leur sont consacrés, mais ceci ne se traduit pas nécessairement par une augmentation des ressources. Les défis récurrents liés aux politiques et programmes pour les femmes incluent: des fonds limités, du personnel insuffisant et non formé pour offrir des services de qualité et un haut niveau de sous-exécution. Par exemple, la création d’un ministère et les femmes et l’enfance en Inde n’a pas conduit à des augmentations significatives des allocations budgétaires comparativement à quand il s’agissait seulement d’un département. En outre, les priorités pour les femmes à l’intérieur du ministère/département ont diminué de 9.2% en 2004/05 (dépenses réelles) à 3% en 2006/07 (dépenses réelles). Le budget 2009/10 montre un déclin des ressources pour les femmes.
Pour les activistes du genre, il est important de comprendre les facteurs qui affectent l’utilisation des fonds alloués aux femmes pour assurer de meilleurs résultats au niveau national et local. Ceci requiert de comprendre ce qui se passe lors de chaque phase du processus budgétaire. Dans l’étape de formulation, les priorités pour les femmes doivent être prises en compte; dans la phase législative, il est important d’évaluer si un budget pour des schémas de femmes est débattu ou non; lors de la phase d’implantation, les organisations de la société civile peuvent contribuer avec des exercices de suivi budgétaire sous l’angle du genre; et lors de la phase d’audit, les paramètres de vigilance doivent essayer de décrire la composante du genre.
Cet article résume le travail publié par WIDE et édité par Christa Wichterich. Pour lire le travail complet, aller sur “In search of economic alternatives for gender and social justice: Voices from India.”
Pour plus de ressources sur l’analyse du budget sous l’angle du genre, aller sur le site de l’IBP : https://archive.internationalbudget.org/budget-analysis/sectors-issues-demographic/?fa=gender-equity
Audit social pour la santé au Salvador, par Celia Aparicio, Fondation Maquilishuatl
Avec la victoire électorale du parti de gauche le Front Farabundo Martí de Libération Nationale en 2009 se sont ouvert des opportunités pour les organisations de la société civile (OSC) du Salvador de participer aux processus de prise de décisions publiques. Un exemple de ce fait est la création du Forum national de santé, une initiative citoyenne qui réalise des audits sociaux des politiques et programmes de santé publique. Actuellement, le forum se compose de 18 OSC avec une expérience sur les thématiques de santé et la participation citoyenne, mais grandira bientôt pour inclure des représentants communautaires élus démocratiquement lors d’assemblées communautaires.
Le forum offre un espace pour que les gens expriment leurs opinions et points de vue concernant la prestation de services de santé publique. Cela se fait à travers des exercices et études d’audit sur la perception publique de la qualité des services de santé et l’administration et l’exécution du budget de santé publique. Pour cela, le Forum National de Santé organise:
- des consultations publiques dans les cinq régions dans lesquelles opère le Ministère de la santé: occidentale, paracentrale, centrale, métropolitaine et orientale; et
- des ateliers sur la santé sexuelle et reproductive, la santé et la médecine, la violence, l’eau et la salubrité, les réseaux et services et prévention des désastres.
A travers des investigations et plaintes du public, le forum identifie et discute des problèmes dont se plaint la population en matière de santé publique, comme par exemple la pénurie de médicaments due au fait que l’investissement actuel reste insuffisante, empêchant de satisfaire la demande des différents établissements publics de santé. L’objectif du forum est de concevoir de possibles solutions et stratégies sur des thèmes comme celui-ci.
Margarita Posada, coordinatrice du Forum National de Santé, déclare: «il est important de réaliser une analyse politique financière qui contribue à découvrir les causes qui sont à l’origine des différentes problématiques identifiées dans les différentes régions, du fait qu’il y a une déficience dans l’investissement budgétaire, dans chacun des aspects abordés, et d’un autre côté il est important de préciser qu’il n’y aura pas de budget pouvant résoudre la situation tant qu’il n’existera pas de réglementation en termes de prix des médicaments».
En plus du coût élevé des médicaments entre 2006 et 2007, l’assemblée législative a réduit les assignations aux hôpitaux de 238 millions à 157 millions de US$, exacerbant la pénurie de médicament et le manque d’équipement dans les hôpitaux. C’est pourquoi le Forum promeut actuellement une Loi intégrale sur les médicaments devant veiller à la qualité et à l’enregistrement des médicaments; réguler les marges de bénéfices des entreprises pharmaceutiques; et garantissant que toutes ces fonctions soient régies par le ministère, puisqu’elles se trouvent aujourd’hui divisées entre le Ministère de la santé et le Conseil supérieur de santé publique, ce qui rend plus difficiles les pratiques d’accès à l’information et de responsabilisation.
«Une des variables qui interviennent dans le thème de l’augmentation du budget est la décision politique des nouvelles autorités de santé pour résoudre le problème de pénurie, mais il existe une réalité qui s’affronte à cette volonté politique: même en multipliant par deux l’investissement, le problème ne sera pas résolu, celui des coûts élevés des médicaments», a avancé Margarita Posada.
Parmi les objectifs pour cette année, figure celui d’achever le premier exercice de contrôle social au niveau national sur les aspects identifiés dans les forums régionaux. Les résultats de ces rapports seront présentés au Ministère de la santé pour faire connaître les perceptions et problèmes de la population, ainsi que formuler des recommandations spécifiques pour améliorer la qualité des services de santé publiques.
Pour davantage d’informations, contacter Celia Aparicio [email protected].
Analyse et incidence budgétaires pour améliorer un programme d’assistance sociale au Guatemala, par Jorge Santos, Centro Internacional para Investigaciones en Derechos Humanos
Il y a deux ans et demi le gouvernement du Guatemala a créé une série de programmes pour le combat contre la pauvreté, incluant un programmes de pension de vieillesse (soutien économique au troisième âge), la distribution d’aliments (paniers solidaires), la création de cantines populaires et le programme de transferts monétaires conditionnés, “Mi Familia Progresa” (MIFAPRO).
MIFAPRO est le programme qui touche le plus grand nombre de personnes au Guatemala – environ 814 890 familles dans 273 des 333 municipalités du pays – et représente le mécanisme le plus fort dans la stratégie nationale de réduction de la pauvreté. Le programme transfère Q300.00 par mois (approximativement 37.50 US$) aux familles en conditions de pauvreté et pauvreté extrême respectant les contrôles de santé pré et postnataux, les immunisations, les contrôles de croissance de l’enfant et d’assistance scolaire. La sélection des bénéficiaires se fonde sur des données démographiques d’institutions publiques comme l’Institut national de la statistique, le Secrétariat général à la planification et le programme MIFAPRO lui-même.
Les chefs de famille qui reçoivent les apports de MIFAPRO, généralement des femmes, reçoivent des bons de santé et d’éducation tant qu’ils respectent les réquisits du programme.
Malgré la demande du programme et son importance politique, son budget d’environ 2 milliards de Q (250 millions de dollars) représente 4.8% du total du budget national et moins de 1% du PIB. C’est pourquoi le Centre international pour la recherche sur les Droits de l’homme, «Centro Internacional para Investigaciones en Derechos Humanos» (CIIDH), a décidé d’analyser la conception, l’impact et l’efficacité de MIFAPRO, afin de proposer des mesures garantissant sa durabilité et son existence dans le budget comme ligne indépendante, et ainsi en garantir les bénéfices pour les personnes aux faibles revenus.
MIFAPRO est financé avec des fonds publics à travers un fidéicommis privé géré par le Ministère de l’éducation. La banque est responsable de la distribution des fonds aux bénéficiaires. Bien qu’il existe des informations générales sur la gestion du fidéicommis par la banque, les citoyens ne peuvent exiger de celle-ci qu’elle rende des comptes. Tant que les fonds de MIFAPRO seront administrés à travers un fidéicommis privé, le programme est sujet à de faibles niveaux de transparence, sans un cadre légal qui protège sa continuité. C’est pourquoi le CIIDH espère qu’en occupant une ligne dans le budget MIFAPRO:
- Simplifie et uniformise le déboursement et l’exécution des fonds, qui dans le cas de MIFAPRO sont des fonds intersectoriels pour la santé et l’éducation; et
- Assure sa durabilité comme une ligne permanente du bien-être social dans le budget.
A long terme le CIIDH prévoit d’amplifier la couverture pour inclure toutes les personnes qui vivent en conditions de pauvreté et pauvreté extrême, augmenter les bénéfices offerts et promouvoir des programmes additionnels pour le combat contre la pauvreté. Pour ce faire, le CIIDH a identifié des législateurs dans les comités de finances publiques, de santé, d’éducation, de la famille, des droits humains et de la transparence, ainsi que l’exécutif, comme des acteurs principaux dans cet effort d’incidence. Pour informer sur ses propositions, le CIIDH prévoit de réaliser des entretiens avec les bénéficiaires de MIFAPRO dans cinq municipalités et d’incorporer ses perspectives sur la nécessité d’augmenter le niveau de transparence dans l’opération de ce programme.
Pour davantage d’informations, contacter Jorge Santos [email protected].
Indice de transparence fiscale sous-nationale pour l’Equateur, par Iván Borja, Grupo Faro
Grupo Faro en collaboration avec International Budget Partnership (IBP) a développé l’Indice de transparence fiscale sous-nationale comme un outil d’analyse pour évaluer la transparence de chacun des phases du cycle budgétaire au niveau municipal en Equateur? L’analyse englobe la période 2009-2010 dans 13 municipalités ou Gouvernements autonomes décentralisés (GAD) des quatre régions du pays.
L’investigation incluait la conception de la méthodologie et du questionnaire, l’élaboration d’un guide sur le questionnaire pour le chercheur, et une analyse du cadre légale de l’administration budgétaire des GAD. Postérieurement, a été réalisée une investigation de terrain et a été préparé un rapport résumant les conclusions.
Durant l’investigation, l’équipe de Grupo Faro s’est entretenue avec différents acteurs comme le Contrôleur général de l’Etat, l’Ombudsman (Défenseur des citoyens), des fonctionnaires municipaux d’unités administratives, des finances, de la planification et du contrôle interne ; des organisations de la société civile, des collèges de profession, et des représentants de paroisses. En plus de générer des informations pour la construction de l’Indice, les entretiens ont contribué à promouvoir la méthodologie et l’importance de l’indice pour évaluer la transparence des gouvernements locaux.
L’Indice s’est fondé sur le Questionnaire de transparence budgétaire municipale réalisé par Grupo Faro et l’IBP en accord avec l’Enquête sur le budget ouvert. Le questionnaire analyse le degré d’opportunité, de disponibilité et de diffusion de documents officiels produits en accord avec les dispositions légales qui régulent les processus de programmation, de formulation, de discussion, d’approbation, d’exécution, d’évaluation et de contrôle des budgets municipaux et représentent les sources de base pour que les citoyens connaissent, surveillent et contrôlent les dépenses publiques.
L’analyse évalue l’accès public à l’information produite tout au long de la période fiscale, ainsi que sa qualité et périodicité et a été complétée avec l’analyse des documents générés dans le cycle fiscal 2009-2010 pour comprendre comment est géré le budget dans les différentes phases et comment les pratiques utilisées concernant la production et la diffusion de ces documents ont encouragé une plus grande transparence et participation au niveau municipal.
La qualification moyenne des municipalités était de 48 points au niveau national. Ambato est la municipalité qui a obtenu la qualification la plus haute (78 points sur 100) alors qu’Esmeraldas occupait la dernière place avec 16 points. Les municipalités avec des qualifications au-dessus de la moyenne sont les plus densément peuplées (Ambato, Cuenca, Guayaquil et Quito). Ces municipalités, en général, fonctionnent avec des structures institutionnelles complexes qui concentrent une bonne partie des ressources publiques s’exécutant au niveau étatique. Orellana est l’une des municipalités les mieux évaluées avec 65 points et se caractérise comme étant une municipalité moyenne avec une population en croissance exponentielle depuis 20 ans et avec d’importantes ressources dérivées de l’exploitation pétrolière. Les résultats de l’indice démontrent que les gouvernements sous-nationaux comme celui d’Orellana avec des budgets plus robustes ont des niveaux plus élevés de transparence.
Le cadre légal qui régit le Système national du budget public aborde superficiellement l’administration des budgets des GAD. L’interaction entre les instances gouvernementales est sujette au transfert de ressources et aux réquisits d’informations budgétaires et financières du Ministère des finances. Si le Code organique de l’organisation du territoire, l’autonomie et la décentralisation régule le cycle budgétaire municipal et le Code de la planification et des finances publiques prévoit des mécanismes d’intégration budgétaire, la création de normes complémentaires est tout de même essentielle pour que l’administration des ressources publiques n’interfère pas avec les processus d’autonomisation et de décentralisation étatiques. Avec ces normes seraient améliorées la consistance, la responsabilité et la transparence des gouvernements sous-nationaux.
L’étude conclut que les 12 documents générés durant le cycle budgétaire offrent des informations non exhaustives et un accès public limité et peu opportun. Ceci est dû en partie au fait que bon nombre de ces documents sont élaborés à des fins purement techniques, ils servent pour informer chacune des phases du cycle budgétaire et leur utilisation est réservée à la gestion interne des ressources publiques. Dans certains cas, l’information peut être obtenue à travers des sollicitudes formelles conformément à la Loi organique sur la transparence et l’accès à l’information publique. Cependant, il existe très peu d’efforts pour diffuser ces informations, ce qui affecte le niveau de transparence et de participation dans le processus budgétaire au niveau municipal.
Grupo Faro espère réaliser l’Indice de façon annuelle et l’incorporer à toutes les municipalités du pays. Il souhaite qu’il soit utilisé par des organisations de la société civile et des agences gouvernementales pour
- Comparer les niveaux de transparence au niveau municipal sur la durée;
- Faire des projections au niveau national de l’état de la transparence dans le pays; et
- informer les agendas municipaux sur les succès et les défis concernant leur niveau de transparence budgétaire.
Pour voir l’indice, aller sur: https://archive.internationalbudget.org/wp-content/uploads/Indice-de-Transparencia-Fiscal-Subnacional.pdf
Pour davantage d’informations, contacter Iván Borja [email protected].
L’Initiative sur le budget ouvert provoque des réponses et des actions gouvernementales, par Michael Castro, International Budget Partnership
En mesurant le niveau de transparence et de responsabilisation des budgets gouvernementaux dans près de 100 pays du monde entier, l’Enquête sur le budget ouvert met la pression sur les gouvernements pour qu’ils progressent et offre des mesures pratiques pouvant être mises en place et reconnaît ceux qui le font. Dans les deux dernières éditions de l’Enquête – 2008 et 2010 – plusieurs gouvernements ont répondu aux résultats avec des mots et, mieux encore, avec des actions positives. S’il est vrai que certains gouvernements ont émis des questionnements sur l’Enquête et leurs qualifications, l’IBP et ses alliés de la société civile des pays étudiés se sentent cependant encouragés par les mesures que plusieurs gouvernements ont adoptées pour faire en sorte que leur système budgétaire soit plus ouvert et réceptif. Les gouvernements ont:
- publié des budgets citoyens;
- émis des communiqués dans lesquels est mentionné le résultat du pays dans l’Indice sur le budget ouvert et en particulier son amélioration; et
- signalé leur engagement à agir pour augmenter la transparence budgétaire dans le pays.
L’Egypte, le Brésil et le Mexique publient des budgets citoyens
Selon le Guide pour la transparence dans les documents budgétaires du gouvernement : pourquoi les documents budgétaires sont-ils importants et que doivent-ils inclure? Que l’IBP a publié récemment, un budget citoyen est une présentation non technique du budget proposé ou approuvé d’un pays. Les documents budgétaires sont généralement quelque chose de dense et complexe, ce qui limite la capacité du citoyen moyen pour déchiffrer comment le gouvernement prétend collecter et dépenser les fonds publics. La publication de budgets citoyens rend patent l’engagement du gouvernement concernant la transparence et la responsabilisation publiques, en présentant les plans budgétaires gouvernementaux d’une façon que la majorité des gens peuvent comprendre.
- Après le lancement régional de l’Enquête sur le budget ouvert 2010 au Moyen-Orient/Afrique du Nord à Amman, en Jordanie, des fonctionnaires du Ministère des finances de l’Egypte et la contrepartie de l’IBO en Egypte, Lobna Abdella l’tif, professeur de l’Université américaine du Caire ont discuté de la publication d’un budget citoyen. Ainsi, en décembre 2010, le gouvernement d’Egypte est devenu le premier de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord à publier un Budget citoyen. En janvier 2010, le gouvernement mexicain a initié la publication d’un budget citoyen après des mois de dialogue avec la contrepartie de l’IBP, Fundar, qui a travaillé pendant deux ans avec le gouvernement pour développer un budget citoyen avec les lignes directrices établies dans le Guide pour le questionnaire sur le budget ouvert : une explication des questions et des options de réponses de l’IBO.
- Des fonctionnaires du Ministère de la planification, du budget et de la gestion au Brésil ont organisé une réunion avec l’Initiative sur le budget ouvert concernant la qualification obtenue par le Brésil dans l’Enquête sur le budget ouvert de 2008 et se sont engagés à produire un budget citoyen. En 2010, le gouvernement brésilien a publié un Budget citoyen pour l’année fiscale de 2011.
L’Afghanistan, le Guatemala, le Kirghizstan, le Mexique et l’Afrique du Sud publient des communiqués en réponse à l’Enquête sur le budget ouvert
Engagements gouvernementaux de l’Afghanistan, de la Bulgarie, du Guatemala et de l’Irak
L’Enquête sur le budget ouvert 2010 montre des améliorations dans la transparence gouvernementale parmi les 40 pays qui ont été évalués au cours des trois éditions consécutives de l’étude. Les améliorations peuvent être attribuées à la volonté politique dans de nombreux pays, incluant l’Afghanistan, le Libéria et le Yémen. Les gouvernements peuvent améliorer la transparence et la responsabilisation de façon rapide et simple en publiant en ligne toute l’information budgétaire déjà produite. Après les lancements internationaux et nationaux de l’Enquête 2010, plusieurs gouvernements se sont engagés à augmenter la transparence gouvernementale dans leur pays.
- En décembre 2010 le Ministère des finances de l’Afghanistan a publié un communiqué de presse dans lequel il s’engage à divulguer la proposition du budget de l’exécutif sur le site Internet du Ministère des finances durant sa présentation au parlement pour être approuvée et à publier un budget citoyen.
- Dans son Rapport budgétaire 2011, le gouvernement bulgare s’est engagé à continuer d’élargir les opportunités pour la participation citoyenne dans le processus budgétaire et à augmenter la transparence budgétaire en général.
- En octobre 2010, le Vice-ministre des finances publiques guatémaltèque et la Directrice de la transparence fiscale se sont engagés à augmenter la transparence budgétaire et, par là-même, le résultat du Guatemala lors de la prochaine édition de l’Enquête sur le budget ouvert. En outre, le gouvernement du Guatemala a souhaité recevoir l’assistance technique de l’IBP à travers son programme de conseil aux gouvernements “Mentoring Program.”
- Lors du lancement régional de l’Enquête sur le budget ouvert 2010 à Amman, en Jordanie, des fonctionnaires du Ministère des finances de l’Irak ont annoncé leur engagement à établir un «Comité spécial» pour la transparence gouvernementale.
Effort pour mesurer la transparence budgétaire au niveau sous-national, par Lesley Fisher, International Budget Partnership
A partir des progrès de l’Enquête sur le budget ouvert pour mesurer et créer des paramètres pour la transparence et la vigilance budgétaires au niveau national, l’IBP a commandité des études pilotes en Argentine, en Bolivie, au Brésil, en Chine, en Croatie, en Equateur, en Inde, en Indonésie, au Mali, en Mongolie, au Pérou et en Afrique du Sud pour identifier comment mesurer la transparence au niveau sous-national. Des organisations de la société civile de chaque pays ont reçu une aide financière pour explorer des méthodes qui évaluent les informations publiées par les gouvernements aux niveaux étatique/provincial ou local/municipal tout au long du processus budgétaire. Les résultats des études pilotes sont en cours de révision et seront publiés prochainement. Les conclusions de ces études de cas aideront à la conception de boites à outils et à développer des standards sur la transparence budgétaire. Dans cet exemple, vous pouvez en savoir plus sur l’étude pilote en Equateur dirigée par Grupo Faro (voir Indice de transparence fiscale sous-nationale pour l’Equateur, par Iván Borja) et des prochains exemplaires du bulletin incluront des nouvelles d’autres pays pilotes.
International Budget Partnership participe au Forum Alliance pour la santé de la mère, le nouveau-né et l’enfant à New Delhi, en Inde, par Rocío Campos, International Budget Partnership
Le Forum Alliance pour la santé de la mère, le nouveau-né et l’enfant (PMNCH en anglais) réunit des acteurs internationaux de haut niveau, comme l’Organisation mondiale de la santé, des organismes de l’ONU, des organisation non gouvernementales, des médias, des acteurs du secteur privé et des gouvernements pour discuter de comment mesurer les avancées dans la Stratégie globale de santé des Nations unies. International Budget Partnership (IBP) a participé au forum PMNCH 2010 qui a eu lieu à New Dehli, en Inde, avec la présentation «Faire respecter la responsabilisation à travers la transparence budgétaire et la participation citoyenne dans le processus budgétaire». C’était l’une des rares présentations à aborder l’importance de la participation citoyenne et de l’accès à l’information budgétaire comme une pré-condition pour que le gouvernement respecte son engagement d’améliorer la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant.
La présentation de l’IBP s’est concentrée sur l’importance de la responsabilisation gouvernementale dans une perspective citoyenne et a souligné l’importance de produire et publier des informations budgétaires sur la santé maternelle et infantile. L’IBP a également profité de l’opportunité pour connaître et rencontrer des organisations internationales de la société civile, parmi lesquelles l’Initiative internationale sur la mortalité maternelle et les Droits de l’homme (IMMHR, en anglais), la White Ribbon Alliance et Family Care International, afin de continuer à consolider la position des organisations de la société civile sur ces questions.
Pour lire la présentation, aller sur: https://archive.internationalbudget.org/pdf/PMNCH-IBP_Presentation.pdf
Décidant du futur de l’accès à l’information en France, par Elena Mondo, International Budget Partnership
Le 16 décembre 2010 a été rejeté un amendement qui proposait d’améliorer la sécurité et les lois d’accès à l’information. C’est une très bonne nouvelle car l’amendement original requérait des antécédents de comportement des usagers de l’information gouvernementale, ce qui impliquerait l’accès discrétionnaire à l’information et potentiellement une discrimination dans l’ouverture d’informations publiques. Heureusement, la version finale adoptée par le Parlement français ne se réfère plus à la loi sur l’accès à l’information, même s’il requiert des inspections de «moralité» des usagers de la base de données nationale su les plaques automobiles.
En accord avec l’organisation européennes, Access Info et Regards Citoyens, les autres mesures adoptées par le Parlement français, comme la filtration administrative du contenu sur Internet sans supervision judiciaire, devront très probablement être suivies de près, étant données les préoccupations partagées par des organisations de droits de l’homme sur une possible censure de l’Internet. (voir http://www.laquadrature.net/en/administrative-net-censorship-adopted-in-france-pedophiles-unworried).
L’amendement a été assoupli après la mobilisation d’une campagne internationale d’organisations et d’experts de 25 pays pour manifester sur comment la loi proposée allait limiter tant l’accès à l’information que la liberté d’expression en France.
Malgré la possible approbation de cet amendement, la qualification de la France dans l’Indice sur le budget ouvert (IBO) 2010 reste très élevées (voir https://archive.internationalbudget.org/what-we-do/open-budget-survey/?fa=Rankings).
L’IBO mesure le niveau de transparence dans l’accès à l’information budgétaire publique et s’il est vrai que l’amendement proposé aurait eu un impact majeur dans des secteurs hors du budget, il n’en est pas moins une grande préoccupation pour les défenseurs et promoteurs de la transparence budgétaire. En revanche, des pays comme la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Royaume-Uni et les Etats-Unis avec des qualifications élevées similaires à celle de la France, multiplient leurs efforts pour ouvrir les informations publiques à travers la publication en ligne de grands volumes de données publiques sans les traiter, sans conditions pour leur utilisation.
Bien que de nombreux pays ne divulguent pas les documents budgétaires les plus basiques, il est important d’encourager les pays avec un meilleur résultat – en termes de pratiques de transparence budgétaire – à penser à parvenir à une plus grande ouverture, au lieu de célébrer leur succès. L’Indice sur la transparence budgétaire n’est qu’un standard minimum pour la transparence budgétaire et les pays avec une qualification élevée doivent légitimer leur position en promouvant, plutôt qu’en limitant, l’accès à l’information.
Pour davantage d’informations, contacter Elena Mondo à [email protected].
Lives in the Balance: Improving Accountability for Public Spending in Developing Countries, par Charles C. Griffin, David por Ferranti, Courtney Tolmie, Justin Jacinto, Graeme Ramshaw, et Chinyere Bun
L’assistance internationale est observée au microscope étant donnés son impact potentiel et, dans certains cas, les dommages qu’elle a causés. Les pays donateurs qui ne veulent pas seulement donner de l’argent, les pays récepteurs qui doivent utiliser de la meilleure façon possible ce qu’ils ont et reçoivent, les analystes, les concepteurs de politiques et les journalistes examinent combien est dépensé et où va l’argent. Mais l’assistance n’est qu’une petite partie de ce que dépensent les gouvernements des pays en développement. Ce sont leurs propres ressources qui financent 80% ou plus des dépenses en santé et éducation, sauf dans les pays les plus dépendants de l’aide internationale. Lives in Balance fait une investigation sur les meilleures façons d’assurer que les dépenses publiques, incluant l’argent de l’aide, parviennent à destination.
Le libre explique comment le développement d’institutions démocratiques et la diffusion de technologies de l’information bon marché dans les pays en développement rendent possible le fait que des citoyens et des organisations de la société civile promeuvent et influencent pour une plus grande transparence et responsabilisation, de meilleures priorités, moins de corruption et une plus grande importance accordée à l’aide des pauvres. La réalisation de réformes réelles dépend non seulement de comment opère le gouvernement récepteur; mais aussi du travail avec les médias, le secteur privé, d’autres organisations et des législateurs pour conscientiser et promouvoir des changements.
Pour davantage d’informations, aller sur: http://www.partnership-africa.org/content/lives-balance-improving-accountability-public-spending-developing-nations.
Pour obtenir un livre, aller sur: http://www.amazon.com/Lives-Balance-Improving-Accountability-Developing/dp/0815732899.
Transparency Squared: The Effects of Aid Transparency on Recipients’ Corruption Levels, par Zachary Christensen, Richard Nielsen, Daniel Nielsen et Michael Tiernay
Dans Transparency Squared: The Effects of Aid Transparency on Recipients’ Corruption Levels,” les auteurs mesurent la transparence de l’assistance d’une gamme de donateurs, sur la base de la quantité d’informations sur les activités d’assistance de chaque donateur. L’investigation explore les possibles liens entre la transparence dans l’aide internationale et les niveaux de corruption des pays récepteurs et conclut qu’une «plus grande transparence dans l’assistance réduit les niveaux de pauvreté». Ce rapport a été élaboré pour la réunion annuelle de la Société internationale de politique économique de l’Université de Harvard et est disponible ici: https://ncgg.princeton.edu/IPES/2010/papers/F220_paper2.pdf.
Poste de coordinateur avec Publish What You Pay -Ouganda (PWYP-U)
Publish What You Pay (PWYP) – Ouganda recherche un(e) coordinateur(trice) pour réaliser son travail de transparence dans l’industrie extractive. PWYP-U est une coalition de plus de 40 membres représentant des organisations de la société civile, formée en 2008. Elle cherche à construire des schémas éclectiques et interdisciplinaires qui garantissent que l’industrie extractive contribue au développement communautaire et à la transformation sociale. Sous la supervision directe du comité exécutif, le coordinateur est responsable de l’implantation et de la préparation des activités. Pour davantage d’informations, contacter [email protected].
by soapbox | Dec 1, 2010
Budget Advocacy Efforts to Promote Gender Equity
Mexican Information Service Uses Budget Analysis to Support Policies that Address Women’s Health Issues by Anayeli Garcia, Comunicación e Información de la Mujer
A Civil Society Coalition Promotes Gender Sensitive Budgets in Israel by Valeria Seigelshifer, Women’s Budget Forum
Gender-Responsive Budgeting as a Tool for Alternative Economic Planning by Yamini Mishra, United Nations Development Fund for Women
Civil Society Strategies to Improve Public Service Delivery
Social Audit Examines Public Health Services in El Salvador by Celia Aparicio, Fundación Maquilishuatl
Budget Analysis and Advocacy to Institutionalize Social Programs for Low-Income People in Guatemala by Jorge Santos, Centro Internacional para Investigaciones en Derechos Humanos
A Review of the Subnational Fiscal Transparency Index for Ecuador by Iván Borja, Grupo Faro
News from the IBP
The Open Budget Survey Elicits Government Response and Action by Michael Castro, International Budget Partnership
Measuring Subnational Budget Transparency by Lesley Fisher, International Budget Partnership
The International Budget Partnership Participates in the Partnership for Maternal Newborn and Children’s Health Forum in New Delhi, India by Rocío Campos, International Budget Partnership
Access to Public Information in Review
Deciding the Fate of Access to Information in France by Elena Mondo, International Budget Partnership
New Publications
Lives in the Balance: Improving Accountability for Public Spending in Developing Countries by Charles C. Griffin, David de Ferranti, Courtney Tolmie, Justin Jacinto, Graeme Ramshaw, and Chinyere Bun
Transparency Squared: The Effects of Aid Transparency on Recipients’ Corruption Levels by Zachary Christensen, Richard Nielsen, Daniel Nielsen, and Michael Tiernay
Job Opportunities
Program Officer Position with the Ford Foundation in Cairo
Coordinator Position with Publish What You Pay -Uganda (PWYP-U)
Mexican Information Service Uses Budget Analysis to Support Policies that Address Women’s Health Issues by Anayeli Garcia, Comunicación e Información de la Mujer, A.C.
In Mexico the media plays a crucial role in building a culture of accountability and influencing public decision making through timely and accurate reporting on how the government raises and spends public funds. This is reflected in the mission of the Comunicación e Información de la Mujer (CIMAC), which works to promote collaboration between civil society organizations (CSOs) and the media. CIMAC informs journalists about public administration and gender equity issues and works with CSOs to engaging the media in their communications strategies as a tool for educating the public and promoting social change.
Since 1988 CIMAC gathers and publishes newsworthy information on women’s social issues. For example, one of the most important debates in which CIMAC took part was the Provida case in which the Mexican government misappropriated 30 million pesos of 600 million peso public health funding increase for women’s health and HIV/AIDS to Provida, a nongovernmental health provider that opposed the government’s policies and blatantly mismanaged the funds. In December 2002 details of the misappropriation became publicly available. CIMAC worked with other CSOs to document the case — formulating a strategy that identified opportunities and partnerships with the media to denounce the scandalous diversion of funds. As part of this strategy, CIMAC conducted media interviews, authored and published news articles, and highlighted the civil society perspective on the case.
In 2007 the Mexican legislature approved a budget that sought to promote equal opportunities for men and women by incorporating a gender perspective into the design, development, implementation, monitoring, and assessment of government subsidy programs. The executive used the mechanism known as “Annex 10 expenditures for equality between women and men” to develop a budget that addressed women’s needs and priorities. An analysis of the expenditures made through this annex — including funds for maternal health, family planning, sexual and reproductive health for youths and indigenous women, and HIV/AIDS —found a 63 percent increase from 7.025 billion pesos in 2008 to 11.457 billion pesos in 2010. While this substantial increase reflects a serious commitment on the part of the government, CSOs, such as Fundar, Centro de Análisis e Investigación, monitor whether these resources actually meet the needs of women and promote gender equality.
To ensure that the additional funds were used for the greatest impact, CIMAC formed a civil society coalition for women’s health with CSOs like Fundar, SIPAM, MEXFAM, Balance, Ipas, and Kinal. It also deepened its partnerships with these and other organizations to develop and submit a proposal to the legislature for strengthening government accountability mechanisms.
CIMAC publishes documents, newsletters, and budget reports and conducts press conferences, investigations, trainings, and interviews with government officials and CSOs. Much of the results of these efforts are disseminated through the InterPress Service to reach and influence legislators, academics, journalists and civil society throughout the country, as well as national and global agendas for promoting human rights and social equality.
For more information, contact Anayeli García at [email protected].
A Civil Society Coalition Promotes Gender Sensitive Budgets in Israel by Valeria Seigelshifer, Women’s Budget Forum
The Women’s Budget Forum (WBF) is a coalition of more than 30 Jewish and Israeli-Palestinian feminist and human rights organizations that promote social policies to advance women and girls in Israel by advocating for a gender perspective in the design, analysis, and implementation of public policies, particularly budget policies. The WBF analyzes the national budget every year from a gender perspective, examining the government’s revenue and expenditure decisions to show their impact on women and men.
In 2009 the WBF began to promote gender-responsive budgeting at the local level by training elected officials, municipal employees, and local advisors on applying a gender perspective to budgeting and policy making and on the socioeconomic status of women.
One of the main activities of the WBF is to write and disseminate position papers on gender budget issues. In 2010 the WBF published a gender-sensitive analysis on a program to reduce income and corporate taxes, an overview of daycare services in Arab localities in Israel, and a position paper on the need to introduce equal and nontransferable paternity leave in Israel, following the example of many European Union countries. As an example of the WBF’s work, the analysis of the tax reduction program showed that 66 percent of salaried women have incomes that do not pass the minimum threshold for paying income tax, so they gain nothing from a tax cut. Thus, contrary to official claims, the tax cuts provide no incentive for women to join the labor market or increase their work hours. Furthermore, these tax cuts reduce state revenues and exacerbate the state’s retreat from financing social services, which has long term gender implications.
The WBF also engages in budget advocacy to influence members of parliament and government officials. In 2010 the WBF:
- changed the criteria for qualifying for public daycare subsidies so that more localities could benefit from them, especially those with limited budgets;
- promoted extended and expanded paid maternity leave, including a nontransferable paternity leave component;
- pushed for the enforcement of an amendment to the statistics law that requires all public agencies to disaggregate data by gender — a change in the law that resulted in large part fromadvocacy work done by the WBF; and
- participated in Knesset committee meetings to discuss employment opportunities for Arab women and the availability of government loans for small businesses, which at present are not accessible to low-income women.
To read the paper Women and Equality: Gender-based Analysis, Law, and Economic Rights Examining Budgets under a Gender-Responsive Lens: The Example of Israel, go to: http://www.wbf.org.il/Uploaded/kingston%2023.10.pdf.
For more information, contact Valeria Seigelshifer at [email protected].
Gender-Responsive Budgeting as a Tool for Alternative Economic Planning by Yamini Mishra, United Nations Development Fund for Women
Gender Responsive Budgeting (GRB) is a budget analysis methodology that applies a gender perspective to public expenditure analysis, disaggregated beneficiary assessments, budget impact analysis, and assessments of medium-term economic policy frameworks. A GRB analysis is useful to:
- compare the impact of the budget on men and women;
- assess the extent to which a sector’s policies address gender gaps;
- evaluate whether budget allocations for implementing gender-sensitive policies and programs are adequate; and
- monitor the spending and effectiveness of gender-sensitive programs.
At the international level, many governments have made commitments to international agreements and initiatives that focus on women’s issues and questions of gender equity. Advocates can use GRB to monitor these government commitments to such efforts as the Committee on the Elimination of Discrimination against Women and to promote government accountability in these international dialogues. At the national level GRB can be a powerful tool for demonstrating to policymakers that men and women have different needs, which must be taken into account in policy and budget decisions, and that when trying to address women’s needs policymakers must go beyond merely enacting policies that do not explicitly discriminate against women. Some of the questions that a GRB analysis should ask include:
- What are the utilization patterns for programs for women? Are the resources allocated for women reaching them?
- If there is underutilization, then what are the causes?
- Are there specific program components that consistently show underutilization? How are funds for women divided across different financial quarters (underutilization may be a consequence of poor timing of disbursements)?
- What are the staffing patterns? Are there adequate and trained staff to carry out the mandated services?
- What are the unit costs of delivery? Are they realistic? How do they compare with international or national standards or benchmarks?
Often governments will seek to address the particular needs of women and girls by establishing dedicated programs and departments, but this does not always result in more funds reaching women. Common challenges associated with policies and programs that target women include limited funds, inadequate trained personnel capable of delivering quality services, and a high level of underspending. For example, the creation of an independent Ministry for Women and Child Development in India has not resulted in any significant increase in its budget allocations compared to when it was just a department. Furthermore, priorities for women within the ministry/department have actually decreased from 9.2 percent in 2004–05 (real expenditure) to 3 percent in 2006–07 (real expenditure). The union budget 2009–10 shows a decline in proportional resources for women.
For gender advocates, it is important to understand the factors that affect the utilization of funds allocated for women so as to ensure better outcomes at both the national and local level. This requires an understanding of what happens in each stage of the budget process. In the formulation stage women’s priorities must be factored in; in the legislation stage it is important to assess whether a budget for women’s schemes is being debated or not; in the implementation phase civil society organizations can contribute budget tracking exercises with a gender perspective; and in the audit phase the parameters of oversight should try to capture the gender component.
This article summarizes a paper published by WIDE and edited by Christa Wichterich. To read the full paper, go to “In search of economic alternatives for gender and social justice: Voices from India.”
For more resources on budget analysis through a gender lens, visit the IBP website at:
https://archive.internationalbudget.org/budget-analysis/sectors-issues-demographic/?fa=gender-equity
Social Audits Examine Public Health Services in El Salvador by Celia Aparicio Fundación Maquilishuatl
The electoral victory of the left-wing Farabundo Marti National Liberation Front party in 2009 opened opportunities for Salvadorian civil society organizations (CSOs) to participate in public decision-making processes. One such opportunity comes out of the creation of the National Health Forum, a citizens’ initiative to conduct social audits of public health policies and programs. Currently the Forum is composed of 18 CSOs with expertise in health and civic engagement, but it will soon expand to include democratically elected community representatives in community assemblies.
The Forum provides a space for people to express their perspectives on the delivery of public health services. This is done through regular social audit exercises and studies of the public’s perception of the quality of health services and the management and execution of the public health budget. To this end the National Health Forum organizes:
- public consultations in the Ministry of Health’s five regions of operation: Eastern, Paracentral, Central, Metropolitan, and Western regions; and
- workshops on sexual and reproductive health, health and medicine, violence, water and sanitation, networks and services, and disaster prevention and mitigation.
Through investigations and complaints from the public, the forum identifies and discusses challenges in the public health system, including drug shortages from insufficient investments, which make it impossible to meet the demand for treatment. The goal of the Forum is to outline possible solutions to issues like this one and strategies for implementing them.
Margarita Posada, National Health Forum coordinator, says “it is important to analyze national financial policies to discover the causes of the problems identified in different regions, because there is a deficiency in the budget in each of the issues raised. It is also important to say that no budget will resolve the situation as long as there is no regulation of drug prices.”
In addition to the impact of the high cost of drugs, between 2006 and 2007 the legislature reduced allocations to hospitals from $238 million to $157 million dollars, exacerbating the shortage of medications and the lack of equipment in hospital facilities. For this reason, the Forum is pushing for a comprehensive drug law to ensure the quality and registration of medications, regulate pharmaceutical companies’ profits, and ensure that these functions are regulated by the Ministry of Health. Currently these functions are divided between the Ministry of Health and the Higher Council of Public Health, complicating access to information and accountability practices.
“One of the variables affecting a budget increase is the political determination of the new health authorities to solve the shortage problem, but there is a reality that will clash with that political will — the fact that even doubling investments will not solve the problem of the high cost of medications,” says Margarita Posada. In addition to the issue of drug prices, the problems identified and discussed in the Forum’s workshops and regional consultations, namely the poor quality of public health services and shortages of supplies and medications, are due to previous fiscal policies and insufficient funding of the system. Hence the National Health Forum aims to develop participatory policies and proposals that will increase the health budget.
Among the goals for this year is the completion of the first social audit exercise at the national level on the issues identified in the regional consultations. The findings and recommendations to improve the quality of public health services will be submitted to the Ministry of Health to raise awareness of the public’s needs and priorities.
For more information, contact Celia Aparicio at [email protected].
Budget Analysis and Advocacy to Institutionalize Social Programs for Low-Income People in Guatemala by Jorge Santos, Centro Internacional para Investigaciones en Derechos Humanos
Two and half years ago the government of Guatemala established a series of programs to fight poverty, including senior pension programs, programs to distribute food or solidarity packages, soup kitchens, and the conditional cash transfer program MIFAPRO (Mi familia progresa [My Family Makes Progress]).
MIFAPRO is the program that reaches the greatest number of people in Guatemala — around 814,890 families in 273 of the country’s 333 municipalities — and represents the strongest mechanism within the national poverty reduction strategy. The program transfers Q300.00 per month (approximately US$37.50) to families living in poverty and extreme poverty who comply with Guatemala’s requirements for pre and postnatal health care, immunizations, and monitoring of children’s growth and school attendance. The selection of beneficiary households is based on demographic data from public institutions, such as the National Institute of Statistics, the General Planning Secretariat, and the MIFAPRO program itself. Heads of households that receive MIFAPRO benefits, usually women, receive health and education bonuses as long as they meet the program’s requirements.
Despite the program’s high demand and political relevance, its budget of around Q2 billion (US$250 million) represents 4.8 percent of the total national budget and less than one percent of the GDP. This is why the Centro Internacional para Investigaciones en Derechos Humanos (CIIDH) decided to analyze the design, impact, and effectiveness of MIFAPRO, in order to propose measures to ensure its sustainability and proper categorization within the budget so as to ensure benefits for low-income families.
MIFAPRO is currently funded through a private trust managed by the Ministry of Education. The bank is then responsible for distributing the funds to the beneficiaries. Although there is general information available on how the private bank manages the trust, citizens cannot hold the bank accountable for this information. As long as MIFAPRO’s public funds are handled through a private trust the program remains vulnerable to low levels of transparency without a legal framework that protects its continuity. Hence CIIDH seeks to formalize MIFAPRO into a specific budget item to:
- simplify and standardize the disbursement and execution of funds, which in the case of MIFAPRO are intersectoral public funds related for health and education; and
- ensure its sustainability as a permanent budget item for social welfare.
In the long term the CIIDH plans to extend MIFAPRO’s coverage to include all the people living in poverty, increase the benefits it provides, and promote additional programs to better fight poverty. To this end the CIIDH has identified legislators on the public finance, health, education, family, human rights, transparency and probity committees, as well as the executive, as key players in this advocacy effort. To inform its proposals, the CIIDH plans to conduct interviews with MIFAPRO’s beneficiaries in five municipalities and incorporate their perspectives on the need for greater transparency in the operation of this program.
For more information, contact Jorge Santos at [email protected].
A Review of the Subnational Fiscal Transparency Index for Ecuador by Iván Borja, Grupo Faro
Grupo Faro collaborated with the International Budget Partnership (IBP) to develop the Subnational Fiscal Transparency Index — an analytical tool to assess the transparency of each phase of the budget cycle at the municipal level in Ecuador. The resulting analysis covers 13 municipalities or decentralized autonomous governments (Gobiernos Autónomos Descentralizados, GADs) over the 2009-2010 period. The complete research process included:
- designing the methodology and questionnaire;
- developing a guide for researchers on how to use the questionnaire;
- providing an analysis of the legal framework for municipal budget administration; and
- producing and disseminating a report of the findings.
During the research process, Grupo Faro interviewed a variety of stakeholders, including the comptroller general and ombudsman; public officials in administration, finance, planning, and internal audit units; civil society organizations (CSOs); and professional associations and representatives of parish councils. The interviews not only provided information for the Index but also promoted the methodology and importance of the Index to assess the transparency of local governments.
The Index is based on the Municipal Budget Transparency Survey conducted by Grupo Faro and the IBP, which was based on the Open Budget Survey. The MBT Survey examines the timeliness, availability, and dissemination of official documents produced during the planning, formulation, discussion, approval, implementation, evaluation, and oversight of municipal budgets. These documents represent the basic budget information citizens need to understand, monitor, and oversee public spending.
The Subnational Fiscal Transparency Index drawn from the MBT Survey measures public access to information produced during the fiscal year, as well as its quality. It analyzes the documents generated during the 2009-2010 fiscal cycle in order to understand how the production, comprehensiveness, and dissemination of these documents throughout the budget process promotes, or impedes, transparency and participation at the municipal level.
The average score of the municipalities was 48 points out of 100. Ambato was the municipality with the highest score (78), while Esmeraldas ranked lowest with a score of16. The municipalities with above average scores are the most densely populated (Ambato, Cuenca, Guayaquil, and Quito). These municipalities usually operate through complex institutional structures that control a large share of the public funds executed at the state level. Orellana is one of the municipalities with highest scores (65). It is a medium-sized city that has had an exponential population growth over the last 20 years but also has considerable resources from oil extraction and production. The Index shows that subnational governments with more robust budgets like Orellana have higher levels of transparency.
The legal framework that regulates the national budget does not address the management of GAD budgets in a comprehensive way. The interaction between government agencies is subject to fund transfers from and budget and financial information requirements imposed by the Ministry of Finance. Although the Code of Land Management, Autonomy, and Decentralization regulates the municipal budget cycle, and the Code of Planning and Public Finance provides a national-subnational budget integration mechanism, the creation of complementary standards is key to preventing the administration of public funds flowing from the national government from undermining states’ autonomy and the decentralization processes. This would increase the consistency, accountability, and transparency of subnational governments.
The study concludes that overall the 12 documents that are generated at the municipal level during the budget cycle provide inadequate information and are not widely accessible to the public. This is in part because many of these documents are prepared for purely technical purposes, i.e., to inform the internal management of public resources in each phase of the budget cycle. Sometimes information can be obtained through formal requests under the Law of Transparency and Access to Public Information, however few efforts are made to proactively disseminate this information. Doing so is key to increasing the levels of budget transparency and participation at the municipal level.
Grupo Faro hopes that the Index will become widely used by CSOs and government agencies to:
- compare municipal transparency levels on a yearly basis;
- make national projections of the state of transparency in all the municipalities in the country; and
- inform municipal agendas on how to improve their level of budget transparency.
To see the Index, go to: https://archive.internationalbudget.org/wp-content/uploads/Indice-de-Transparencia-Fiscal-Subnacional.pdf
For more information, contact Iván Borja at [email protected].
The Open Budget Survey Elicits Government Response and Action by Michael Castro, International Budget Partnership
By measuring how transparent and accountable governments’ budgets are in comparison to nearly 100 countries around the world, the Open Budget Survey pressures governments to improve, provides them with practical steps they can take, and recognizes those that do so. Over the past two rounds of the Survey – 2008 and 2010 – a number of governments have responded to the results in words and, more important, positive actions. Though some governments have raised questions about the Survey and how they were ranked, the IBP and its civil society partners in the countries studied are encouraged by the steps several governments have taken to make their budget systems more open and responsive. Governments have:
- published Citizens Budgets;
- issued statements mentioning their country’s performance on the Open Budget Index (OBI), especially highlighting improvement; and
- committed to act to increase budget transparency in their country.
Egypt, Brazil, and Mexico Publish Citizens Budgets
According to the IBP’s recently released Guide to Transparency in Government Budget Reports: Why are Budget Reports Important, and What Should They Include?, a Citizens Budget is a nontechnical presentation of either a country’s proposed or enacted budget. Budget documents tend to be rather dense and complex, which limits the ability of the average citizen to decipher how the government intends to raise and spend public funds. By presenting the government’s budget plans in ways that most people can understand, publishing a Citizens Budgets demonstrates a government’s commitment to being open and accountable to the public.
- After the Middle East/North Africa regional release of the Open Budget Survey 2010 in Amman, Jordan, officials from the Egyptian Ministry of Finance and the OBI partner in Egypt, Professor Lobna Abdellatif from the American University of Cairo, discussed the publication of a Citizens Budget. In December 2010 Egypt became the first government in the Middle East and North Africa region to produce a Citizens Budget. In January 2010 the Mexican government started publishing a Citizens Budget after several months of dialogue with IBP partner Fundar. The Mexican government worked with Fundar for two years to develop a Citizen’s Budgets with the guidelines established in the OBI’s Guide to the Open Budget Questionnaire: An Explanation of the Questions and the Response Options.
- Officials from the Ministry of Planning, Budget, and Management in Brazil met with the Open Budget Initiative regarding Brazil’s score on the Open Budget Survey 2008 and committed to producing a Citizens Budget. In 2010 the Brazilian government published a Citizens Budget for the 2011 fiscal year.
Afghanistan, Guatemala, Kyrgyz Republic, Mexico, and South Africa Issue Statements Responding to the Open Budget Survey
- The Afghanistan Ministry of Finance issued a press release highlighting the country’s significant improvement on the Open Budget Survey 2010 compared to 2008.
- The Kyrgyz Republic Ministry of Finance regards the results of the Open budget Survey 2010 as “incorrect and biased.”
- The Guatemalan government took credit for earning a 2010 OBI score that was above the regional average for Latin America. The Vice Minister of Public Finance, Marco Livio Díaz Reyes, and the Director of Fiscal Transparency, Casta Luz Meza, stated the government’s political will to improve budget transparency and the enactment of the Freedom of Information law in the country are the reasons why the country has improved on the Open Budget Survey.
- The Mexican government cites the Open Budget Survey in the Executive’s Budget Proposal 2011, stating that the Survey “shows that the federal government provides budget information to citizens, publishes detailed reports throughout the year and budget information necessary to understand the government’s progress in implementing a specific project or activity is accessible.”
- The South African Minister of Finance, Pravin Gordhan, praised South Africa’s top performance on the Open Budget Survey 2010. He challenged parliamentarians to improve oversight, accountability, and service delivery to improve the lives of South Africans.
Government Commitments from Afghanistan, Bulgaria, Guatemala, and Iraq
The Open Budget Survey 2010 shows improvement in budget transparency among the 40 countries that have been measured over three consecutive rounds of the study. Political will can be attributed to the improved performance of many countries, including Afghanistan, Liberia, and Yemen. Governments can improve transparency and accountability quickly and easily by publishing online all of the budget information they already produced. After the international and national releases of the 2010 Survey several governments have committed to increasing budget transparency in their country.
- In December 2010 the Afghanistan Ministry of Finance issued a press release committing to releasing the Executive’s Budget Proposal on the Ministry of Finance’s website at the same time it is presented to parliament for approval and to publishing a Citizens Budget.
- In its 2011 Budget Report, the Bulgarian government committed to continue expanding opportunities for citizen participation in budget processes and to increasing budget transparency overall.
- In October 2010 the Guatemalan Vice Minister of Public Finance and the Director of Fiscal Transparency committed to increasing budget transparency, and thus Guatemala’s performance in the next round of the Open Budget Survey. In addition, the government of Guatemala agreed to receive technical assistance from the IBP through its Mentoring Governments Program.
- Officials from the Iraqi Ministry of Finance at the regional release of the Open Budget Survey 2010 in Amman, Jordan, announced its commitment to establish a “Special Committee” on budget transparency.
For more information, contact Michael Castro at [email protected].
Measuring Subnational Budget Transparency by Lesley Fisher, International Budget Partnership
Following the progress the Open Budget Survey has made in measuring and establishing benchmarks for government budget transparency and oversight at the national level, the IBP commissioned pilot studies in Argentina, Bolivia, Brazil, China, Croatia, Ecuador, India, Indonesia, Mali, Mongolia, Peru, and South Africa to identify ways to measure transparency at subnational government level. Civil society organizations in each country received financial assistance to explore methods for assessing how much information governments at the state/provincial or local/municipal level made available to the public throughout the budget process. The results of the pilot studies are currently being reviewed and will be published in the near future. The findings from the case studies will assist in designing toolkits and developing standards on subnational budget transparency. In this issue you can read about the pilot study in Ecuador led by Grupo Faro (see “A Review of the Subnational Fiscal Transparency Index for Ecuador” by Iván Borja) and upcoming issues of the newsletter will include updates from other pilot countries.
The International Budget Partnership Participates in the Partnership for Maternal Newborn and Children’s Health Forum in New Delhi, India by Rocío Campos, International Budget Partnership
The Partnership for Maternal, Newborn, and Child Health (PMNCH) forum gathers high level international stakeholders like the World Health Organization, U.N. agencies, nongovernmental organizations, the media, the private sector, and governments to discuss how to measure progress toward the United Nation’s Global Health Strategy. The International Budget Partnership (IBP) presented “Enforcing Accountability through Budget Transparency and Citizen Participation in the Budget Process” at the 2010 PMNCH forum held in New Delhi, India. This presentation was one of the few that discussed the importance of citizen participation and access to public budget information as a precondition to fulfilling governments’ commitments to improving maternal, newborn, and child health.
The IBP’s presentation focused on government accountability from a citizen perspective and highlighted the importance of producing and publishing budget information on maternal and child health. The IBP also used this opportunity to meet with other international civil society organizations, including the International Initiative for Maternal Mortality and Human Rights (IMMHR), White Ribbon Alliance, and Family Care International, on the need to continue integrating budget analysis and advocacy as a core component of their work on women’s and children’s health issues.
To read the presentation, go to: https://archive.internationalbudget.org/pdf/PMNCH-IBP_Presentation.pdf.
Deciding the Fate of Access to Information in France by Elena Mondo, International Budget Partnership
On 16 December 2010 the French Parliament withdrew a proposed amendment to enhance France’s security and access to information laws. This is very good news because the amendment would have required background behavior checks on those who sought access to government information, opening the door to providing discretionary, and potentially discriminatory, access to public information. Fortunately the French Parliament enacted a revised amendment that did not include changes to France’s access to information law; although it retained required “morality” checks on those who seek to use the national database of vehicle license plates.
According to the European organizations Access Info and Regards Citoyens, the other measures adopted by the French Parliament, including administrative filtering of Internet content without judicial oversight, may need to be monitored very closely given the concerns of human rights organizations around possible Internet censorship (see http://www.laquadrature.net/en/administrative-net-censorship-adopted-in-france-pedophiles-unworried).
The original proposed amendment was softened after an international campaign by a coalition of organizations and experts from 25 countries mobilized the public around the issues of how the proposed law would constrain both access to information and freedom of expression in France. This cross-border advocacy is a model that civil society budget groups looking to increase transparency in their government’s budget processes and institutions can use to tap international support for their advocacy efforts.
In spite of the proposed amendment’s potential to limit access to information, France’s score in the Open Budget Index (OBI) 2010 remains very high at 87 out of 100 (see https://archive.internationalbudget.org/what-we-do/open-budget-survey/?fa=Rankings). The OBI the public availability, timeliness, and comprehensiveness of government budget information and, although the proposed amendment would have had a greater impact in areas outside the budget, it raised significant concern among budget transparency advocates. In contrast, other countries that performed at very high levels in the OBI 2010, such as New Zealand, Norway, the U.K. and the U.S. are expanding their efforts to make more information available to the public by posting large volumes of raw data online without any conditions on who may use it or how.
Although many countries do not release the most basic budget documents it is important to acknowledge those countries that have transparent and accountable budget systems but encourage them to think about how to pursue even greater openness.
For more information, contact Elena Mondo at [email protected].
Lives in the Balance: Improving Accountability for Public Spending in Developing Countries by Charles C. Griffin, David de Ferranti, Courtney Tolmie, Justin Jacinto, Graeme Ramshaw, and Chinyere Bun
Foreign aid is under a microscope because of its potential impact and, in some cases, the harm it has brought. Donor countries have a strong interest in ensuring that their foreign assistance is used effectively; recipient countries need to use the resources they have and get so as to have the greatest impact; and analysts, policymakers, and writers are scrutinizing how much aid is flowing, where, and for what. But aid is only a small part of what developing country governments spend. Their own resources finance 80 percent or more of health and education spending, except in the most aid-dependent countries. Lives in the Balance investigates a vital aspect of this landscape — how best to ensure that public spending, including aid money, reaches its intended beneficiaries.
The book outlines how the development of democratic institutions and the spread of cheap communications technologies in developing countries allow citizens and civil society organizations to advocate for improved transparency, stronger accountability, better priorities, reduced corruption, and support for the poor. Securing real reform depends on donors knowing not only how the recipient government operates but also how to work with other stakeholders like the media, the private sector, and legislators to raise awareness and bring change.
To learn more, go to: http://www.partnership-africa.org/content/lives-balance-improving-accountability-public-spending-developing-nations.
To obtain the book, go to: http://www.amazon.com/Lives-Balance-Improving-Accountability-Developing/dp/0815732899.
Transparency Squared: The Effects of Aid Transparency on Recipients’ Corruption Levels by Zachary Christensen, Richard Nielsen, Daniel Nielsen, and Michael Tiernay
In Transparency Squared: The Effects of Aid Transparency on Recipient Corruption Levels, the authors measure aid transparency for a range of donors based on the amount of information each makes available about its activities. The research explores the possible link between aid transparency on the part of donors and corruption in their recipient governments, concluding that “more transparent aid appears to lead to lower corruption levels.”
The report was prepared for the 2010 International Political Economy Society annual meeting at Harvard University and is available here: https://ncgg.princeton.edu/IPES/2010/papers/F220_paper2.pdf.
Program Officer Position with the Ford Foundation in Cairo
The Ford Foundation is hiring a program officer to be based in Cairo, Egypt, for their Economic and Social Rights, Democracy Rights, and Justice Program in Middle East and North Africa. The deadline to submit applications is 25 February 2011. For more information, go to: http://www.fordfoundation.org/employment/jobs/306.
Coordinator Position with Publish What You Pay -Uganda (PWYP-U)
Publish What You Pay (PWYP) – Uganda is seeking to recruit a Coordinator for its work on transparency in the extractive industry. PWYP-U is a loose coalition of more than 40 member civil society organizations (civil society organizations) that was formed in 2008. It aims to build holistic and interdisciplinary approaches that shall ensure that the extractive industry contributes to community development and social transformation. Under the direct supervision of the Executive Committee (EC), the Coordinator is responsible for the implementation of PWYP-U’s mandate and for the scope of activities developed within this mandate. For more information, contact [email protected].
by soapbox | Dec 1, 2010
Esfuerzos de incidencia presupuestaria para promover la equidad de género
Servicio informativo en México promueve temas presupuestarios en favor de la salud de las mujeres por Anayeli García, Comunicación e Información de la Mujer
Una coalición de la sociedad civil promueve presupuestos sensibles al género en Israel por Valeria Seigelshifer, Women Budget Forum
Presupuestos sensibles al género como herramienta para la planificación económica alternativa por Yamini Mishra, United Nations Development Fund for Women
Estrategias de la sociedad civil para mejorar la prestación de servicios públicos
Auditoría social para la salud en El Salvador por Celia Aparicio, Fundación Maquilishuatl
Análisis e incidencia presupuestarios para mejorar un programa de asistencia social en Guatemala por Jorge Santos, Centro Internacional para Investigaciones en Derechos Humanos
Índice de Transparencia Fiscal Subnacional para Ecuador por Iván Borja, Grupo Faro
Noticias del IBP
La Iniciativa de Presupuesto Abierto provoca respuesta y acción gubernamental por Michael Castro, International Budget Partnership
Esfuerzo por medir la transparencia presupuestaria a nivel subnacional por Lesley Fisher, International Budget Partnership
El International Budget Partnership participa en el Foro Alianza para la Salud de la Madre, el Recién Nacido y el Niño en Nueva Delhi, India por Rocío Campos, International Budget Partnership
Acceso a la información
Decidiendo el futuro del acceso a la información en Francia por Elena Mondo, International Budget Partnership
Nuevas publicaciones
Lives in the Balance: Improving Accountability for Public Spending in Developing Countries por Charles C. Griffin, David por Ferranti, Courtney Tolmie, Justin Jacinto, Graeme Ramshaw y Chinyere Bun
Transparency Squared: The Effects of Aid Transparency on Recipients’ Corruption Levels por Zachary Christensen, Richard Nielsen, Daniel Nielsen y Michael Tiernay
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Puesto de oficial de programa en la Fundación Ford, Cairo
Puesto de coordinador con Publish What You Pay -Uganda (PWYP-U)
Servicio informativo en México promueve temas presupuestarios en favor de la salud de las mujeres por Anayeli García, Comunicación e Información de la Mujer
En México el papel de los medios es fundamental para construir una cultura de rendición de cuentas e influir en la toma de decisiones pública mediante reportes precisos y oportunos sobre cómo se asignan y ejercen los recursos públicos. Esta es la misión de CIMAC (Comunicación e Información de la Mujer, A.C.), organización que promueve la colaboración entre organizaciones de la sociedad civil (OSCs) y los medios para que los periodistas estén mejor informados sobre temas de administración pública y equidad de género, y las OSCs utilicen a los medios como una herramienta de cambio social y educativo fundamental en sus estrategias de comunicación.
Desde 1988 CIMAC genera y publica noticias sobre la condición social de las mujeres. Por ejemplo, uno de los debates más importantes en donde CIMAC participó fue el “Caso Provida” sobre la malversación de 30 millones de pesos para la salud reproductiva de mujeres, que la organización Provida gastó en la compra de artículos de lujo. En diciembre 2002 se publicó el desvío de los 30 millones de una asignación de 600 millones de pesos para programas de salud de las mujeres y VIH/SIDA. CIMAC colaboró en este caso documentado por la sociedad civil, formulando una estrategia mediática para ayudar a las organizaciones a denunciar el escandaloso desvío de recursos y a identificar oportunidades y alianzas con los medios. CIMAC coordinó entrevistas, redactó y publicó noticias y resaltó la perspectiva de las OSCs.
En 2007 el poder legislativo aprobó un presupuesto “etiquetado” para mujeres. A través de este mecanismo conocido como “Anexo 10 Erogaciones para la igualdad entre mujeres y hombres” el ejecutivo trató de impulsar la igualdad de oportunidades entre mujeres y hombres a través de la incorporación de la perspectiva de género en el diseño, elaboración, aplicación, seguimiento y evaluación de resultados de los programas de subsidios del gobierno. El análisis de este anexo muestra que en 2007 el presupuesto fue de 7.025 billones de pesos, en 2009 aumentó a 10.921 millones de pesos, y en 2010 fue de 11.457 billones de pesos. Si bien esto representa un incremento de 63 por ciento en tres años, OSCs como Fundar, Centro de Análisis e Investigación monitorean si estos recursos en realidad atienden las necesidades de las mujeres y promueven la equidad de género.
Luego de encontrar que aunque había recursos para atender la mortalidad materna, la planificación familiar, la salud sexual y reproductiva en adolescentes y mujeres indígenas, y el VIH/SIDA los rezagos en estas áreas persistían, CIMAC buscó profundizar sus alianzas con otros grupos para elaborar y presentar a la legislatura una propuesta de fortalecimiento a los sistemas de rendición de cuentas del gobierno y formó una coalición de la sociedad civil para la salud de las mujeres con OSCs como Fundar, Centro de Análisis e Investigación, SIPAM, MEXFAM, Balance, Ipas y Kinal.
CIMAC produce y distribuye notas, reportajes, investigaciones y entrevistas con funcionarios públicos y representantes de grupos civiles mediante la agencia de noticias Inter Press Service para influir tanto en legisladores, académicos, periodistas y sociedad civil a nivel nacional, como en las agendas nacionales y globales en favor de los derechos humanos y la equidad social.
Para mayor información, contactar a Anayeli García [email protected].
Una coalición de la sociedad civil promueve presupuestos sensibles al género en Israel por Valeria Seigelshifer, Women Budget Forum
El Women’s Budget Forum (WBF) es una coalición de más de treinta organizaciones feministas y de derechos humanos judías e israelí-palestinas que trabajan para incorporar una perspectiva de género en el diseño, análisis y ejecución de políticas públicas. El propósito del WBF es promover políticas sociales que contribuyan al avance de las mujeres y las niñas en Israel por medio de presupuestos sensibles al género. Es así que cada año el WBF analiza el presupuesto nacional desde una perspectiva de género, examina las decisiones del gobierno y las partidas presupuestarias y muestra su efecto en mujeres y hombres.
En 2009 el WBF comenzó a trabajar para promover la perspectiva de género y presupuestos sensibles al género a nivel local mediante la formación de funcionarios electos, empleados municipales y asesores locales respecto al papel de la mujer en la economía social y presupuestos sensibles al género.
Una de las principales actividades del WBF es escribir y difundir informes presupuestarios con un enfoque de género. En 2010 el WBF publicó un análisis con sobre el programa de recorte fiscal sobre la renta y el ingreso, un estudio de los servicios de guardería en localidades árabes en Israel, y un informe sobre la necesidad de establecer la licencia de paternidad en Israel, como en muchos países de la Unión Europea. El análisis del programa de reducción de impuestos, por ejemplo, demostró que la mayoría de las mujeres trabajadoras no se benefician de él, ya que ganan menos del salario promedio (el límite para recibir beneficios fiscales) y contrariamente a la versión oficial, los recortes fiscales no son un estímulo para que las mujeres se incorporen a la fuerza de trabajo, ni para que aumenten sus horas de trabajo. El 66 por ciento de las mujeres asalariadas tienen ingresos que no superan el límite mínimo para el pago de impuesto, por lo que no ganan nada con un recorte fiscal. Además estos recortes reducen los ingresos del estado y el financiamiento a servicios sociales, lo cual tiene profundas implicaciones de género en el largo plazo.
El WBF también se dedica a la incidencia entre los miembros del parlamento y funcionarios del gobierno. En 2010 el WBF:
- modificó los criterios que deben cumplir las guarderías para recibir subsidios públicos de manera que más localidades los puedan aprovechar, especialmente aquellas con presupuestos limitados;
- promovió un permiso de ausencia por maternidad remunerado y de mayor duración que incluya un permiso de paternidad intransferible en el paquete de maternidad;
- promovió la aplicación de una enmienda a la Ley de Estadística, originalmente formulada y aprobada gracias a los esfuerzos de incidencia del WBF en años anteriores. La enmienda exige que todos los organismos públicos que recogen estadísticas las desglosen por género; y
- participó en las reuniones de comité de la Knesset para discutir las oportunidades de empleo para mujeres árabes y la disponibilidad de préstamos del gobierno para pequeñas empresas que hoy en día son inaccesibles a mujeres de bajos ingresos.
Para leer el reporte “Women and Equality: Gender-based Analysis, Law, and Economic Rights Examining Budgets under a Gender-Responsive Lens: The Example of Israel,” ir a: http://www.wbf.org.il/Uploaded/kingston%2023.10.pdf
Para mayor información, contactar a Valeria Seigelshifer [email protected].
Presupuestos sensibles al género como herramienta para la planificación económica alternativa por Yamini Mishra, United Nations Development Fund for Women
Los presupuestos sensibles al género o Gender Responsive Budgeting (GRB) se refieren a una metodología de análisis presupuestario que aplica una perspectiva de género al análisis del gasto público, evaluaciones desagregadas de beneficiarios, análisis del impacto presupuestario y evaluaciones de los marcos económicos de mediano plazo. Un análisis GRB es útil para:
- comparar el impacto del presupuesto en hombres y mujeres;
- evaluar la medida en que las políticas de un sector enfrentan brechas de género;
- evaluar si las asignaciones presupuestarias para la implementación de políticas y programas sensibles al género son adecuadas; y
- monitorear el gasto y efectividad de los programas sensibles al género.
A nivel internacional muchos gobiernos se han comprometido con acuerdos e iniciativas enfocadas a temas de mujeres y preguntas de equidad de género. Activistas pueden usar a los GRB para monitorear los compromisos gubernamentales hacia esfuerzos como el Comité para la eliminación de la discriminación hacia las mujeres y para promover la rendición de cuentas gubernamental en estos diálogos internacionales. A nivel nacional los GRB pueden ser una herramienta ponderosa para demostrarle a los tomadores de decisiones que los hombres y mujeres tienen necesidades diferentes que deben de tomarse en cuenta las decisiones presupuestarias, y que al tratar de atender las necesidades de las mujeres los políticos deben de ir más allá de aprobar leyes que no discriminen explícitamente a las mujeres. Algunas de las preguntas que todo análisis GRB debe incluir son:
- ¿Cuáles son los patrones de utilización para programas de mujeres? Los recursos asignados a las mujeres les están llegando?
- Si existe subejecución de recursos a qué se debe
- ¿Existen componentes programáticos específicos que consistentemente muestre subejecución? ¿Cómo se dividen los fondos para mujeres a lo largo de trimestres financieros (la subejecución puede ser el resultado de la pobre planeación de erogaciones)?
- ¿Cuáles son los patrones de recursos humanos? ¿Se cuenta con personal suficiente y capacitado para llevara cado los servicios necesarios?
- ¿Cuáles son los costos unitarios de la prestación de servicios? ¿Son realistas? Cómo se comparan con los estándares internacionales y nacionales?
Con frecuencia los gobiernos buscan atender las necesidades particulares de mujeres y niñas mediante la creación de programas y departamentos dedicados a ellas, pero esto no siempre resulta en un aumento de recursos. Retos comunes ligados a políticas y programas para mujeres incluyen fondos limitados, persona insuficiente y no capacitado para prestar servicios de calidad y un alto nivel de subejecución. Por ejemplo, la creación de un ministerio para mujeres y el niño en India no ha resultado en aumentos significativos a las asignaciones presupuestarias comparado con cuando sólo era un departamento. Además, las prioridades para mujeres dentro del ministerio/departmento han disminuido de 9.2 por ciento a 2004–05 (gasto real) a 3 por ciento en 2006–07 (gasto real). El presupuesto 2009–10 muestra un declive en los recursos para mujeres.
Para los activistas de género es importante comprender los factores que afectan la utilización de fondos asignados a mujeres para asegurar mejores resultados a nivel nacional y local. Esto requiere comprender qué sucede en cada fase del proceso presupuestario. En la etapa de formulación las prioridades para las mujeres deben de tomarse en cuenta; en la fase legislativa es importante evaluar si un presupuesto para esquemas de mujeres está siendo debatido o no; en la fase de implementación organizaciones de la sociedad civil pueden contribuir con ejercicios de seguimiento presupuestario con una perspectiva de género; y en la fase de auditoría los parámetros de vigilancia deben de tratar de retratar el componente de género.
Este artículo resume el trabajo publicado por WIDE y editado por Christa Wichterich. Para leer el trabajo completo, ir a “In search of economic alternatives for gender and social justice: Voices from India.”
Para más recursos sobre el análisis de presupuesto con un enfoque de género visitar la página del IBP:
https://archive.internationalbudget.org/budget-analysis/sectors-issues-demographic/?fa=gender-equity
Auditoría social para la salud en El Salvador por Celia Aparicio, Fundación Maquilishuatl
Con el triunfo electoral del partido de izquierda el Frente Farabundo Martí de Liberación Nacional en 2009 se abrieron oportunidades a las organizaciones de la sociedad civil (OSCs) de El Salvador de participar en los procesos de toma de decisiones públicas. Un ejemplo de esto es la creación del Foro Nacional de Salud, una iniciativa ciudadana que realiza auditorías sociales a las políticas y programas de salud pública. Actualmente el foro se compone de 18 OSCs con experiencia en temas de salud y participación ciudadana, pero pronto se ampliará para incluir a representantes comunitarios electos democráticamente en asambleas comunitarias.
El foro ofrece un espacio para que la gente exprese sus opiniones y puntos de vista respecto a la prestación de servicios de salud pública. Esto se hace mediante ejercicios y estudios de auditoría sobre la percepción pública de la calidad de los servicios de salud y la administración y ejecución del presupuesto de salud pública. Para ello el Foro Nacional de Salud organiza:
- consultas públicas en las cinco regiones en donde opera el Ministerio de Salud: occidental, paracentral, central, metropolitana, y oriental; y
- talleres sobre salud sexual y reproductiva, salud y medicina, violencia, agua y salubridad, redes y servicios y prevención de desastres.
Mediante investigaciones y quejas del público el foro identifica y discute los problemas que aquejan a la población en materia de salud pública como por ejemplo el desabastecimiento de medicamentos debido a que la inversión actual sigue siendo insuficiente, impidiendo satisfacer la demanda de los diferentes establecimientos públicos de salud. La meta del foro es diseñar posibles soluciones y estrategias a temas como este.
Margarita Posada coordinadora del Foro Nacional de Salud, dice “es importante realizar un análisis político financiero que contribuya a descubrir las causas que originan las diferentes problemáticas identificadas en las diferentes regiones, debido a que hay una deficiencia en la inversión presupuestaria, en cada uno de los aspectos planteados, por otro lado es importante decir que no habrá un presupuesto que resuelva la situación, mientras no exista una regulación en términos de los precios de medicamentos.”
Además del alto costo de los medicamentos entre 2006 y 2007 la asamblea legislativa redujo las asignaciones a hospitales de $238 millones de dólares a $157 millones de dólares, exacerbando el desabastecimiento de medicamentos y la falta de equipo en los hospitales. Por ello el Foro se encuentra impulsando una Ley Integral de Medicamentos que vele por la calidad y registro de los medicamentos; regule los márgenes de ganancia de las empresas farmacéuticas; y garantice que todas estas funciones sean regidas por el ministerio, ya que actualmente se encuentran divididas entre el Ministerio de Salud y el Consejo Superior de Salud Pública, lo que dificulta las prácticas de acceso a información y rendición de cuentas.
“Una de las variables que intervienen en el tema del aumento al presupuesto es la decisión política de las nuevas autoridades de salud para resolver el problema de desabastecimiento, pero hay una realidad que choca con esa voluntad política, que aún duplicando la inversión no resolverá el problema, es decir, los altos costos de los medicamentos,” aseveró Margarita Posada.
Dentro de las metas para este año está terminar del primer ejercicio de contraloría social a nivel nacional sobre los aspectos identificados en los foros regionales. Los resultados de estos informes serán presentados al Ministerio de Salud para dar a conocer las percepciones y problemas que enfrenta la población, así como hacer recomendaciones específicas para mejorar la calidad de los servicios de salud pública.
Para mayor información, contactar a Celia Aparicio [email protected].
Análisis e incidencia presupuestarios para mejorar un programa de asistencia social en Guatemala por Jorge Santos, Centro Internacional para Investigaciones en Derechos Humanos
Hace dos años y medio el gobierno de Guatemala creó una serie de programas para el combate a la pobreza, incluyendo programa de pensiones a la vejez (apoyo económico al adulto mayor), la distribución de alimentos (bolsas solidarias), la creación de comedores populares y el programa de transferencias monetarias condicionadas “Mi Familia Progresa” (MIFAPRO).
MIFAPRO es el programa que llega a más personas en Guatemala — alrededor de 814,890 familias en 273 de las 333 municipalidades en el país — y representa el mecanismo más fuerte dentro de la estrategia nacional de reducción a la pobreza. El programa transfiere Q300.00 al mes (aproximadamente US$37.50) a familias en condiciones de pobreza y pobreza extrema que cumplen con los controles de salud pre y postnatal, inmunizaciones, controles del crecimiento infantil y de asistencia escolar. La selección de beneficiarios se basa en datos demográficos de instituciones públicas como el Instituto Nacional de Estadística, la Secretaria General de Planificación y el propio MIFAPRO.
Los jefes de familia que reciben los beneficios de MIFAPRO, por lo general mujeres, reciben bonos de salud y educación mientras cumplan con los requisitos del programa.
A pesar de la demanda del programa y de su importancia política, su presupuesto de alrededor de Q2 billones (250 millones de dólares) representa 4.8 por ciento del total del presupuesto nacional y menos del uno por ciento del PIB. Por ello, el Centro Internacional para Investigaciones en Derechos Humanos (CIIDH) decidió analizar el diseño, impacto y efectividad de MIFAPRO a fin de proponer medidas que garanticen su sostenibilidad y ubicación dentro del presupuesto como un rubro independiente y con ello garantizar los beneficios a las familias de bajos ingresos.
MIFAPRO es financiado con fondos públicos mediante un fideicomiso privado manejado por el Ministerio de Educación. El banco es el responsable de distribuir los fondos a los beneficiarios. A pesar de que existe información general sobre el manejo del fideicomiso por parte del banco, los ciudadanos no pueden exigirle rendición de cuentas al banco. Mientras los fondos de MIFAPRO sean administrados mediante un fideicomiso privado el programa está sujeto a bajos niveles de transparencia sin un marco legal que proteja su continuidad. Por ello CIIDH espera que al ocupar un rubro en el presupuesto MIFAPRO:
- Simplifique y haga más uniforme el desembolso y ejecución de fondos, que en el caso de MIFAPRO son fondos intersectoriales para salud y educación; y
- asegure su sostenibilidad como un rubro permanente de bienestar social dentro del presupuesto.
En el largo plazo CIIDH planea ampliar la cobertura para incluir a todas las personas que viven en condiciones de pobreza y pobreza extrema, aumentar los beneficios que ofrece y promover programas adicionales para el combate a la pobreza. Para ello CIIDH ha identificado a legisladores en los comités de finanzas públicas, salud, educación, familia, derechos humanos y transparencia, así como al ejecutivo, como actores principales en este esfuerzo de incidencia. Para informar sus propuestas, el CIIDH planea llevar a cabo entrevistas con los beneficiarios de MIFAPRO en cinco municipalidades e incorporar sus perspectivas sobre la necesidad de aumentar el nivel de transparencia en la operación de este programa.
Para mayor información, contactar a Jorge Santos [email protected].
Índice de Transparencia Fiscal Subnacional para Ecuador por Iván Borja, Grupo Faro
Grupo Faro en colaboración con el International Budget Partnership (IBP) desarrolló el Índice de Transparencia Fiscal Subnacional como una herramienta de análisis para evaluar la transparencia de cada fase del ciclo presupuestario a nivel municipal en Ecuador. El análisis abarca el período 2009-2010 en 13 municipios o Gobiernos Autónomos Descentralizados (GADs) de las cuatro regiones del país.
La investigación incluyó el diseño de la metodología y cuestionario, la elaboración de una guía sobre el cuestionario para el investigador, y un análisis del marco legal de la administración presupuestaria de los GAD. Posteriormente se hizo una investigación de campo y se preparó el reporte que resume los hallazgos.
Durante la investigación, el equipo de Grupo Faro se entrevistó con varios actores como el Contralor General del estado, el Ombudsman, funcionarios municipales de unidades administrativas, finanzas, planificación, y auditoría interna; organizaciones de sociedad civil, colegios profesionales, y representantes de juntas parroquiales. Además de generar información para el Índice, las entrevistas ayudaron a promover la metodología e importancia del índice para evaluar la transparencia de los gobiernos locales.
El Índice se basó en el Cuestionario de Transparencia Presupuestaria Municipal realizado por el Grupo Faro y el IBP de acuerdo con la Encuesta de Presupuesto Abierto. El cuestionario analiza el grado de oportunidad, disponibilidad y difusión de documentos oficiales producidos de acuerdo a disposiciones legales que regulan los procesos de programación, formulación, discusión, aprobación, ejecución, evaluación y control de los presupuestos municipales y representan las fuentes básicas para que los ciudadanos conozcan, monitoreen y vigilen el gasto público.
El análisis evalúa el acceso público a la información que se produce a lo largo del período fiscal, así como su calidad y periodicidad y se complementó con el análisis de los documentos generados en el ciclo fiscal 2009-2010 para comprender cómo se administra el presupuesto en las diferentes fases y cómo las prácticas que se instrumentaron en torno a la producción, alcance y socialización de estos documentos promovieron mayor transparencia y participación a nivel municipal.
La calificación promedio de los municipios fue de 48 puntos a nivel nacional. Ambato fue el municipio con la calificación más alta (78 puntos sobre 100) mientras que Esmeraldas ocupó el último lugar con 16 puntos. Los municipios con calificaciones por encima del promedio son los más densamente poblados (Ambato, Cuenca, Guayaquil y Quito). Estos municipios, por lo general, funcionan con estructuras institucionales complejas que concentran una buena parte de los recursos públicos que se ejecutan a nivel estatal. Orellana es uno de los municipios mejor evaluados con 65 puntos y se caracteriza por ser un municipio mediano con una población en crecimiento exponencial desde hace 20 años y con cuantiosos recursos derivados de la explotación petrolera. Los resultados del índice demuestran que gobiernos subnacionales como el de Orellana con presupuestos más robustos tienen mayores niveles de transparencia.
El marco legal que rige al Sistema Nacional de Presupuesto Público aborda superficialmente la administración de los presupuestos de los GAD. La interacción entre las instancias gubernamentales está sujeta a la transferencia de recursos y a requerimientos de información presupuestaria y financiera del Ministerio de Finanzas. Si bien el Código Orgánico de Ordenamiento Territorial, Autonomía y Descentralización regula el ciclo presupuestario municipal y el Código de Planificación y Finanzas Públicas prevé mecanismos de integración presupuestaria, la generación de normas complementarias es clave para que la administración de recursos públicos no interfiera con los procesos de autonomía y descentralización estatales. Con ello aumentarían la consistencia, responsabilidad y transparencia de los gobiernos subnacionales.
El estudio concluye que los 12 documentos que se generan durante el ciclo presupuestario ofrecen información poco exhaustiva y un acceso público limitado y poco oportuno. Esto se debe en parte a que muchos de estos documentos se elaboran con fines puramente técnicos, sirven para informar cada una de las fases del ciclo presupuestario y su uso se reserva a la gestión interna de los recursos públicos. En ocasiones la información se puede obtener a través de solicitudes formales conforme a la Ley Orgánica de Transparencia y Acceso a la Información Pública. Sin embargo, existen muy pocos esfuerzos por difundir esta información lo que afecta el nivel de transparencia y participación en el proceso presupuestario a nivel municipal.
El Grupo Faro espera que el Índice se realice anualmente e incorpore a todas las municipalidades del país y se utilice por organizaciones de la sociedad civil y agencias gubernamentales para
- comparar los niveles de transparencia a nivel municipal a lo largo del tiempo;
- hacer proyecciones a nivel nacional del estado de la transparencia en el país; e
- informar a las agendas municipales sobre los logros y desafíos respecto a su nivel de transparencia presupuestaria.
Para ver el Índice, ir a: https://archive.internationalbudget.org/wp-content/uploads/Indice-de-Transparencia-Fiscal-Subnacional.pdf
Para mayor información, contactar a Iván Borja [email protected].
La Iniciativa de Presupuesto Abierto provoca respuesta y acción gubernamental por Michael Castro, International Budget Partnership
Al medir qué tan transparentes son y qué tanto rinden cuentas los presupuestos gubernamentales en casi 100 países alrededor del mundo, la Encuesta de Presupuesto Abierto presiona a los gobiernos a mejorar y proporciona medidas prácticas que pueden emprender y reconoce a quienes lo han hecho. En las últimas dos rondas de la Encuesta – 2008 y 2010 – varios gobiernos han respondido a los resultados con palabras y, mejor aún, con acciones positivas. Si bien algunos gobiernos han emitido cuestionamientos sobre la Encuesta y cómo fueron calificados, el IBP y sus aliados de la sociedad civil en los países estudiados se sienten alentados por las medidas que varios gobiernos han emprendido para hacer que sus sistemas presupuestarios sean más abiertos y receptivos. Los gobiernos han:
- publicado presupuestos ciudadanos,
- emitido comunicados en los que se menciona el desempeño de su país en el Índice de Presupuesto Abierto y en particular sus mejoras; y
- señalado su compromiso de actuar para incrementar la transparencia presupuestaria en su país.
Egipto, Brasil y México publican presupuestos ciudadanos
Según la Guía para la Transparencia en los Documentos Presupuestarios del Gobierno: ¿Por qué son importantes los documentos presupuestarios y qué deben incluir? que el IBP publicó recientemente, un presupuesto ciudadano es una presentación no técnica del presupuesto ya sea propuesto o aprobado de un país. Los documentos presupuestarios suelen ser algo densos y complejos, lo cual limita la capacidad del ciudadano promedio de descifrar cómo es que el gobierno pretende recaudar y gastar los fondos públicos. La publicación de presupuestos ciudadanos hace patente el compromiso del gobierno con la transparencia y la rendición de cuentas al público, al presentar los planes presupuestarios gubernamentales de una manera en que la mayoría de la gente pueda entender.
- Tras el lanzamiento regional de la Encuesta de Presupuesto Abierto 2010 en el Medio Oriente/Norte de África en Amman, Jordania, funcionarios del Ministerio de Finanzas de Egipto y la contraparte del IPA en Egipto, Lobna Abdellatif, profesor en la Universidad Americana de El Cairo discutieron sobre la publicación de un presupuesto ciudadano. Así, en diciembre de 2010, el gobierno de Egipto se convirtió en el primero de la región del Medio Oriente y Norte de África en publicar un Presupuesto Ciudadano. En enero de 2010, el gobierno mexicano inició la publicación de un presupuesto ciudadano luego de meses de diálogo con la contraparte del IBP, Fundar, ha estado trabajando a lo largo de dos años con el gobierno para desarrollar un presupuesto ciudadano con los lineamientos establecidos en la Guía para el Cuestionario de Presupuesto Abierto: una explicación de las preguntas y las opciones de respuesta del IPA.
- Funcionarios del Ministerio de Planeación, Presupuesto y Gestión en Brasil sostuvieron una reunión con la Iniciativa de Presupuesto Abierto al respecto de la calificación que obtuvo Brasil en la Encuesta de Presupuesto Abierto de 2008 y se comprometieron a producir un presupuesto ciudadano. En 2010, el gobierno brasileño publicó un Presupuesto Ciudadano para el año fiscal de 2011.
Afganistán, Guatemala, Kirguistán, México y Sudáfrica emiten comunicados en respuesta a la Encuesta de Presupuesto Abierto
Compromisos gubernamentales de Afganistán, Bulgaria, Guatemala e Irak
La Encuesta de Presupuesto Abierto 2010 muestra mejoras en la transparencia gubernamental entre 40 países que han sido evaluados a lo largo de tres rondas consecutivas del estudio. La voluntad política puede atribuirse a las mejoras en muchos países, incluyendo Afganistán, Liberia y Yemen. Los gobiernos pueden mejorar la transparencia y la rendición de cuentas de manera rápida y sencilla publicando en línea toda la información presupuestaria que ya han producido. Tras los lanzamientos internacionales y nacionales de la Encuesta 2010, varios gobiernos se han comprometido a aumentar la transparencia gubernamental en sus países.
- En diciembre 2010 el Ministerio de Finanzas de Afganistán emitió un comunicado de prensa en donde se compromete a divulgar la propuesta de presupuesto del ejecutivo en la página de Internet del Ministerio de Finanzas durante su presentación al parlamento para ser aprobado y publicar un presupuesto ciudadano.
- En su Informe Presupuestario 2011, el gobierno búlgaro se comprometió a continuar ampliando las oportunidades para la participación ciudadana en el proceso presupuestario y a incrementar la transparencia presupuestaria en general.
- En octubre de 2010 el Viceministro de Finanzas Públicas guatemalteco y la Directora de Transparencia Fiscal se comprometieron a incrementar la transparencia presupuestaria y, por ende, el desempeño de Guatemala en la próxima ronda de la Encuesta de Presupuesto Abierto. Además, el gobierno de Guatemala accedió a recibir asistencia técnica del IBP por medio de su programa de asesoría a gobiernos “Mentoring Program.”
- En el lanzamiento regional de la Encuesta de Presupuesto Abierto 2010 en Amman, Jordania, funcionarios del Ministerio de Finanzas de Irak anunciaron su compromiso de establecer un “Comité Especial” para la transparencia gubernamental.
Esfuerzo por medir la transparencia presupuestaria a nivel subnacional por Lesley Fisher, International Budget Partnership
A partir del progreso de la Encuesta de Presupuesto Abierto por medir y crear parámetros para la transparencia y la vigilancia presupuestarias a nivel nacional, el IBP comisionó estudios piloto en Argentina, Bolivia, Brasil, China, Croacia, Ecuador, India, Indonesia, Mali, Mongolia, Perú y Sudáfrica para identificar cómo medir la transparencia a nivel subnacional. Organizaciones de la sociedad civil en cada país recibieron ayuda financiera para explorar métodos que evalúen cuánta información publican los gobiernos a nivel estatal/provincial o local/municipal a través del proceso presupuestario. Los resultados de los estudios piloto están siendo revisados y se publicarán próximamente. Los hallazgos de estos estudios de caso ayudarán en el diseño de paquetes de herramientas y desarrollar estándares sobre la transparencia presupuestaria. En este ejemplar puedes conocer más sobre el estudio piloto en Ecuador encabezado por Grupo Faro (ver Índice de Transparencia Fiscal Subnacional para Ecuador por Iván Borja) y próximos ejemplares del boletín incluirán noticias de otros países piloto.
El International Budget Partnership participa en el Foro Alianza para la Salud de la Madre, el Recién Nacido y el Niño en Nueva Delhi, India por Rocío Campos, International Budget Partnership
El foro Alianza para la Salud de la Madre, el Recién Nacido y el Niño (PMNCH, en inglés) reúne a actores internacionales de alto nivel, como la Organización Mundial de la Salud, organismos de la ONU, organizaciones no gubernamentales, medios de comunicación, sector privado y gobiernos para discutir cómo medir los avances en la Estrategia Global de Salud de las Naciones Unidas. El International Budget Partnership (IBP) participó en el foro PMNCH 2010 que tuvo lugar en Nueva Delhi, India con la presentación “Haciendo cumplir la rendición de cuentas por medio de la transparencia presupuestaria y la participación ciudadana en el proceso presupuestario.” Fue una de las pocas presentaciones que abordaron la importancia de la participación ciudadana y el acceso a la información presupuestaria como una precondición para que el gobierno cumpla con su compromiso de mejorar la salud de la madre, el recién nacido y el niño.
La presentación del IBP se centró en la importancia de la rendición de cuentas gubernamental desde una perspectiva ciudadana y destacó la importancia de producir y publicar información presupuestaria sobre la salud materna e infantil. El IBP también aprovechó la oportunidad para conocer y encontrarse con otras organizaciones de la sociedad civil internacionales, entre ellas la Iniciativa Internacional de Muerte Materna y Derechos Humanos (IMMHR, en inglés), la White Ribbon Alliance y Family Care International, para continuar fortaleciendo la posición de las organizaciones de la sociedad civil en estos temas.
Para leer la presentación, ir a: https://archive.internationalbudget.org/pdf/PMNCH-IBP_Presentation.pdf
Decidiendo el futuro del acceso a la información en Francia por Elena Mondo, International Budget Partnership
El 16 de diciembre de 2010 se retractó una enmienda que se proponía mejorar la seguridad y las leyes de acceso a la información. Esto es una muy buena noticia pues la enmienda original requería antecedentes de comportamiento de los usuarios de la información gubernamental, lo cual implicaría el acceso discrecional a la información y potencialmente discriminación en la entrega de información pública. Afortunadamente, la versión final adoptada por el parlamento francés ya no se refiere a la ley de acceso a la información de Francia, aunque requiere inspecciones de “moralidad” de los usuarios de la base de datos nacional de placas de automóviles.
De acuerdo con las organizaciones europeas, Access Info y Regards Citoyens, las otras medidas adoptadas por el parlamento francés, como es la filtración administrativa del contenido en Internet sin supervisión judicial, muy probablemente deberán ser monitoreadas de cerca en vista de las preocupaciones compartidas por organizaciones de derechos humanos de posible censura del Internet (ver http://www.laquadrature.net/en/administrative-net-censorship-adopted-in-france-pedophiles-unworried).
La enmienda se suavizó luego de que se movilizó una campaña internacional de organizaciones y expertos de 25 países para manifestar cómo la ley propuesta limitaría tanto el acceso a la información como la libertad de expresión en Francia. De manera similar, los grupos de la sociedad civil que trabajan con el presupuesto que intentan incrementar la transparencia en los procesos presupuestarios y las instituciones pueden buscar el apoyo internacional para abordar las brechas en la apertura gubernamental.
A pesar de la posible aprobación de esta enmienda, la calificación de Francia en el Índice de Presupuesto Abierto (IPA) 2010 se mantiene muy alta (ver https://archive.internationalbudget.org/what-we-do/open-budget-survey/?fa=Rankings).
El IPA mide el nivel de transparencia en el acceso a la información presupuestaria pública y si bien la enmienda propuesta habría tenido un mayor impacto en áreas fuera del presupuesto, no deja de ser una grande preocupación para los defensores y promotores de la transparencia presupuestaria. Por el contrario, países como Nueva Zelandia, Noruega, el Reino Unido y Estados Unidos con calificaciones altas similares a la de Francia, están ampliando sus esfuerzos por abrir la información pública por medio de la publicación en línea de grandes volúmenes de datos públicos sin procesar, sin condiciones para su uso.
Aunque muchos países no divulgan los documentos presupuestarios más básicos, es importante disuadir a los países con mejor desempeño – en términos de las prácticas de transparencia presupuestaria – a que en vez de celebrar sus éxitos, piensen en cómo lograr mayor apertura. El Índice de Presupuesto Abierto sólo es un estándar mínimo para la transparencia presupuestaria y aquellos con calificaciones altas deberían de legitimar su posición al promover en lugar de restringir el acceso a la información.
Para mayor información, contactar a Elena Mondo en [email protected].
Lives in the Balance: Improving Accountability for Public Spending in Developing Countries por Charles C. Griffin, David por Ferranti, Courtney Tolmie, Justin Jacinto, Graeme Ramshaw, y Chinyere Bun
La asistencia internacional está bajo el microscopio dado su impacto potencial y, en algunos casos, el daño que ha ocasionado. Los países donatarios que no sólo quieren dar dinero, países receptores que necesitan usar de la mejor manera lo que tienen y reciben, analistas, diseñadores de política y escritores examinan cuánto se gasta y a dónde va el dinero. Pero la asistencia es únicamente una pequeña parte de lo que gastan los gobiernos de países en desarrollo. Son sus propios recursos los que financian 80 por ciento o más del gasto en salud y educación, excepto en los países más dependientes de asistencia internacional. Lives in Balance investiga las mejores maneras de asegurar que el gasto público, incluyendo el dinero de la asistencia llegue a su destino.
El libro explica cómo el desarrollo de instituciones democráticas y la difusión de tecnologías de información baratas en países en desarrollo hacen posible que ciudadanos y organizaciones de la sociedad civil promuevan e incidan por mayor transparencia y rendición de cuentas, mejores prioridades, menos corrupción y mayor énfasis en la ayuda a los pobres. La realización de reformas reales depende no solamente de cómo opera el gobierno receptor; sino de cómo se trabaja con los medios, el sector privado, otras organizaciones y legisladores para concientizar y promover cambios.
Para mayor información, ir a: http://www.partnership-africa.org/content/lives-balance-improving-accountability-public-spending-developing-nations.
Para obtener el libro, ir a: http://www.amazon.com/Lives-Balance-Improving-Accountability-Developing/dp/0815732899.
Transparency Squared: The Effects of Aid Transparency on Recipients’ Corruption Levels por Zachary Christensen, Richard Nielsen, Daniel Nielsen y Michael Tiernay
En Transparency Squared: The Effects of Aid Transparency on Recipients’ Corruption Levels,” los autores miden la transparencia en la asistencia de una gama de donatarios, con base en la cantidad de información sobre las actividades de asistencia de cada donatario. La investigación explora los posibles vínculos entre la transparencia en la asistencia internacional y los niveles de corrupción de los países receptores y concluye que “mayor transparencia en la asistencia reduce los niveles de corrupción.” Este informe se elaboró para la reunión anual de la Sociedad Internacional de Política Económica de la Universidad de Harvard y está disponible aquí: https://ncgg.princeton.edu/IPES/2010/papers/F220_paper2.pdf.
Puesto de oficial de programa en la Fundación Ford, Cairo
La Fundación Ford tiene una vacante para el puesto de oficial de programa para el programa de Derechos Económicos y Sociales, Democracia y Justicia en el Medio Oriente y Norte de África. La fecha límite para a entrega de solicitudes es el 25 de febrero de 2011. Para mayor información, ir a: http://www.fordfoundation.org/employment/jobs/306.
Puesto de coordinador con Publish What You Pay -Uganda (PWYP-U)
Publish What You Pay (PWYP) – Uganda busca un coordinador(a) para llevar a cabo su trabajo de transparencia en la industria extractiva. PWYP-U es una coalición de más de 40 miembros representados por organizaciones de la sociedad civil formada en 2008. Busca construir esquemas eclécticos e interdisciplinarios que garanticen que la industria extractiva contribuya al desarrollo comunitario y la transformación social. Bajo la directa supervisión del comité ejecutivo, el coordinador(a) es responsable de la implementación y preparación de actividades. Para mayor información, contactar a [email protected].