by soapbox | Oct 20, 2010
Nouveaux lancements: l’Enquête sur le budget ouvert 2010 et autres indices de transparence
Publication de l’Enquête sur le budget ouvert 2010, par Delaine McCullough, International Budget Partnership
L’IBP et ses pairs de la société civile publient l’Enquête sur le budget ouvert 2010 lors d’évènements dans le monde entier, par Delaine McCullough, International Budget Partnership
Deux nouveaux indices illustrent les pratiques de prélèvement du gouvernement, par Kathryn Joyce, Revenue Watch Institute
Evaluation de l’aide financière pour la transparence, par Claudia Elliot, Publish What You Fund
Programmes de radio sur l’accès à l’information budgétaire, la prestation de services et la transparence budgétaire
Demande à ton gouvernement : observe ce qui se passe quand cinq gouvernements de pays africains reçoivent des demandes d’informations budgétaires, par Rocío Campos, International Budget Partnership
Programmes de radio sur le suivi des services de santé dans l’Est de l’Afrique, par Catherine Kell, Twaweza
Des programmes de radio font la promotion de la participation publique sur les thèmes de transparence budgétaire en Azerbaïdjan, par Rena Rzayeva, National Budget Group
Utilisation de campagnes cybernétiques et de caricatures pour l’incidence budgétaire
Les 10 priorités manquantes dans le budget mexicain. Une campagne de la société civile, par Elisa Walton, International Budget Partnership
Utilisation de caricatures pour améliorer les décisions de dépenses publiques dans l’Est de l’Afrique, par Catherine Kell, Twaweza
Outils et stratégies pour influencer les priorités budgétaires et les débats sur la pauvreté et pour promouvoir de meilleures pratiques gouvernementales
Simulations pour influer sur les priorités du budget, par Pooja Parvati, Centre for Budget and Governance Accountability
Tactiques de Panos Londres pour accroître la couverture dans les médias des thèmes de pauvreté et développement, par Elisa Walton, International Budget Partnership
Bonnes pratiques de transparence et accès à l’information dans l’administration publique au Pérou, par Caroline Gibu, Ciudadanos al Día
Utilisation du panier de base comme outil d’incidence, par Miniva Chibuye, Jesuit Centre for Theological Reflection
Présentation d’une nouvelle publication sur les législatures et le processus budgétaire
Une présentation du livre de Joachim Wehner Legislatures and the Budget Process: The Myth of Fiscal Control par Rick Stapenhurst, conseiller parlementaire de la Banque mondiale
Publication de l’Enquête sur le budget ouvert 2010, par Delaine McCullough, International Budget Partnership
Le 19 octobre 2010, International Budget Project (IBP) et ses pairs de la société civile ont lancé l’Enquête sur le budget ouvert 2010, la seule étude indépendante et comparative qui offre une façon de mesurer la transparence budgétaire et la responsabilisation dans le monde. Implantée et révisée minutieusement par des experts budgétaires, l’Enquête 2010 évalue si les gouvernements nationaux de 94 pays accordent au public un accès à l’information budgétaire et des opportunités de participer au processus budgétaire. Elle examine également la capacité des législatures et des auditeurs à exiger du gouvernement qu’il rende des comptes.
L’Enquête 2010 révèle que 74 des 94 pays évalués ne parviennent pas à satisfaire les besoins de base de transparence et responsabilisation de leurs budgets nationaux, laissant la porte ouverte aux malversations de fonds publics. Il est très préoccupant de voir que 40 pays n’offrent que des informations minimales ou nulles sur les budgets ce qui rend difficile pour la société civile, les médias et les instances de vigilance d’exiger du gouvernement qu’il rende des comptes sur la gestion des ressources publiques.
Afin de mesurer plus facilement la quantité d’informations budgétaires publiées par un gouvernement et s’il offre des opportunités de participation dans le processus budgétaire, l’IBP a développé l’Indice sur le budget ouvert (IBO). L’IBO assigne une qualification entre 0 et 100 à chaque pays sur la base de réponses à un ensemble de questions de l’Enquête et permet de faire des comparaisons entre les pays et à travers le temps.
Avec une qualification de 92, l’Afrique du Sud a obtenu la note la plus haute, suivie de la Nouvelle Zélande (90), le Royaume-Uni (87), la France (87), la Norvège (83), la Suède (83) et les Etats-Unis (82). Les pays les moins transparents incluent la Chine (13), l’Arabie saoudite (1), la Guinée équatoriale (0), le Sénégal (3) et l’Irak (0).
De façon générale, l’Enquête 2010 présente un panorama de l’état de la transparence budgétaire dans le monde. Cependant, elle identifie également des tendances positives – dans les 40 pays évalués par les trois éditions de l’Enquête. Il y a eu une amélioration de près de 20% dans le résultat moyen sur l’IBO. Certains des changements favorables les plus significatifs sont venus de pays avec des qualifications auparavant très faibles comme la Mongolie et le Libéria, qui ne satisfont pas encore les standards des bonnes pratiques mais se sont significativement améliorés au fil du temps.
L’Enquête 2010 révèle une forte corrélation entre le manque de transparence budgétaire et la forte dépendance aux revenus dérivés du gaz et du pétrole, avec mes grandes quantités d’assistance étrangère ou avec le caractère autoritaire d’un gouvernement. Cependant, il existe des pays avec ces caractéristiques et de bonnes qualifications ce qui démontre que même dans des contextes compliqués les gouvernements peuvent établir des systèmes budgétaires ouverts, participatifs et responsables quand il y a la volonté politique.
L’Enquête 2010 démontre que les pays qui ont été évalués au fil du temps sont parvenus à améliorer leur résultat rapidement et à très faible coût à travers la publication d’informations budgétaires produites pour des fins internes ou pour les bailleurs. C’est une étape essentielle pour les pays puisque la recherche démontre qu’une plus grande transparence encourage une plus grande vigilance, à un meilleur accès au crédit, de meilleures politiques et prestation de services et une plus grande légitimité.
Pour voir l’Enquête sur le budget ouvert 2010, une analyse détaillée, la méthodologie et les recommandations, aller sur: www.openbudgetindex.org.
L’IBP et ses pairs de la société civile publient l’Enquête sur le budget ouvert 2010 lors d’évènements dans le monde entier, par Delaine McCullough, International Budget Partnership
Lors d’une série d’évènements à Washington, D.C., et autour de l’Europe depuis le 19 octobre 2010, International Budget Partnership (IBP) a rendu publics les résultats de l’Enquête sur le budget ouvert 2010 et a commencé à dialoguer avec la société civile, la communauté des donateurs et les gouvernements sur la nécessité de disposer de systèmes budgétaires plus transparents, inclusifs et responsables. Le premier de ces lancements a été organisé avec Oxfam Amérique et y ont assisté plusieurs organisations non gouvernementales de D.C. Puis a suivi une présentation le 20 octobre à la Banque mondiale à laquelle ont assisté près de 100 de la Banque qui ont pris part à une discussion sur les budgets ouverts, et sur la possibilité d’offre des lignes directrices appropriées pour la participation publique dans les processus budgétaires.
Dans les 10 jours suivants, l’équipe de l’IBP a offert des présentations sur l’Enquête 2010 au Département pour le développement international du Royaume-Uni (Ukaid), au Ministère des Affaires étrangères hollandais, au Ministère des Affaires étrangères suédois et à l’Agence de coopération pour le développement international de Suède, à la Commission européenne, à l’OCDE (Organisation pour la Coopération économique et le développement) et à des groupes du Royaume-Uni lors d’une réunion organisée par le Overseas Development Institute. En plus de ces évènements, les membres de l’équipe de l’IBP se sont réunis avec des fonctionnaires importants des gouvernements britannique, français, hollandais et suédois pour discuter du rôle que jouent les donateurs pour soutenir des systèmes budgétaires plus transparents et responsables dans les pays qu’ils appuient financièrement.
Ce qui est apparu très clairement lors de ces évènements était que l’Indice sur le budget ouvert est largement reconnu par les bailleurs et institutions bilatérales et multilatérales comme un outil pour évaluer les pratique de transparence budgétaire au niveau mondiale et que la transparence budgétaire a des implications importantes dans les décisions politiques, l’utilisation effective et efficace des fonds publics et la gouvernance responsables. En plus du grand intérêt pour l’idée d’une norme internationale codifiant les principes et grandes lignes largement acceptés pour la transparence et la participation publique dans les processus budgétaires.
Parallèlement à ces discussions internes, sont organisés des évènements aux niveaux national et régional. Presque tous les participants de la société civile à l’Initiative sur le budget ouvert des 94 pays inclus dans l’Enquête 2010 réalisent plusieurs activités pour promouvoir le lancement, en utilisant Internet, des conférences de presse et des réunions avec des fonctionnaires publics. En outre, l’IBP collabore avec ses pairs dans une série d’évènements régionaux. Jusqu’à aujourd’hui, ont été organisés un événement au Mozambique les 21 et 22 octobre et un autre au Rwanda le 1er novembre. Les deux ont combiné des présentations des résultats de l’Enquête 2010 (voir le communiqué préparé par les groupes dans l’Est de l’Afrique, Can People Follow Their Money?) avec des discussions sur leur importance pour la région auxquelles ont assisté des membres de la société civile, des fonctionnaires gouvernementaux, des représentants d’agences de donateurs et des médias. Le mois prochain seront organisés plusieurs évènements régionaux dans le Sud-est asiatique (Cambodge), le Sud de l’Asie (Sri Lanka), l’Afrique francophone (Burkina Faso), l’Afrique occidentale (Nigeria), l’Asie centrale (Kazakhstan), l’Amérique centrale (Guatemala), l’Amérique du Sud (Colombie), et le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (Jordanie).
Dans les deux premières semaines après le lancement, l’Enquête 2010 a déjà suscité la couverture des médias incluant des articles dans le Financial Times, le Guardian, le Economist, et le Wall Street Journal, ainsi que près de 100 articles et blogs dans des médias nationaux.
Pour lire la couverture globale de l’Enquête 2010, aller sur: OBI in the News.
Deux nouveaux indices illustrent les pratiques de prélèvement du gouvernement, par Kathryn Joyce, Revenue Watch Institute
En octobre, le Revenue Watch Institute (RWI) et Transparence Internationale ont lancé une mesure d’ouverture gouvernementale concernant la gestion du pétrole, du gaz et des minéraux. Le « Revenue Watch Index », qui mesure la transparence de 41 des principaux producteurs de pétrole, or, cuivre et diamants, est le premier effort pour mesurer et comparer les informations que les gouvernements publient sur les industries extractives.
Dans presque tous les pays étudiés, les ressources naturelles sont des biens publics gérés par le gouvernement. L’accès transparent à l’information est un pré requis pour la gestion efficace de ce secteur complexe et pour que les citoyens exigent de leur gouvernement qu’il rende des comptes, combattent la corruption et assurent un vrai développement national.
L’indice du Revenue Watch évalue la disponibilité des informations dans sept secteurs clés de la gestion des ressources naturelles, incluant les contrats et payements aux gouvernements.
L’indice a révélé que la majorité des pays examinés – 29 sur un total de 41 – offrent seulement des informations publiques limitées sur les industries du pétrole, du gaz et des mines, affectant les efforts citoyens pour exiger des gouvernements qu’ils rendent des comptes. Il a trouvé des opportunités d’amélioration dans presque tous les pays enquêtés.
« Dans de nombreux pays, les gouvernements donnent à leurs citoyens peu d’informations sur cette part cruciale de l’économie » a déclaré la directrice de RWI Karin Lissakers, qui a lancé l’indice le 6 octobre lors d’une réunion à Washington, D.C. « Sans l’accès à l’information, le public a une influence très limitée sur comment les gouvernements gèrent les ressources et comment les gouvernements utilisent les revenus ».
Conjointement à l’Enquête sur le budget ouvert 2010, l’indice de Revenue Watch offre une perspective complémentaire sur les niveaux de transparence entre les pays. L’indice révise la transparence gouvernementale concernant les revenus et l’enquête de l’IBP évalue l’ouverture concernant la façon dont sont dépensés ces revenus.
La majorité des pays ont des évaluations similaires dans l’indice de l’IBP et celui de RWI, bien qu’il y ait quelques différences importantes pour certains pays. Par exemple le Kazakhstan occupe la septième place dans l’indice de Revenue Watch mais la 57ème place dans l’Enquête sur le budget ouverte. Sa qualification élevée dans l’indice reflète le lancement relativement inclusif d’informations sur les revenus des industries extractives tout au long de 2009, alors que son faible résultat dans l’Enquête sur le budget ouvert se doit au fait que le gouvernement publie peu d’informations sur le budget. En revanche, le Ghana se trouve presque à la dernière place dans l’indice de Revenue Watch (place 35 sur 41 pays), alors qu’il occupe une meilleure place dans l’Enquête sur le budget ouvert avec la 35ème place sur 94 pays.
Ces exemples montrent que le gouvernement peut être relativement transparent sur les revenus d’une ressource en particulier sans donner aux citoyens des informations complètes sur le budget dans sa totalité et vice versa. Il n’y a pas un excédent positif automatique de transparence budgétaire du fait d’une plus grande transparence dans les revenus et vice versa, ou du moins sans pression supplémentaire pour garantir qu’une plus grande ouverture dans le processus budgétaire équivaut à une plus grande ouverture dans le processus budgétaire dans sa totalité.
Pour voir l’indice de Revenue Watch, aller sur:
http://www.revenuewatch.org/rwindex2010/index.html?q=rwindex
Pour davantage d’informations, contacter Kathryn Joyce [email protected] ou Robert Ruby [email protected].
Evaluation de l’aide financière pour la transparence, par Claudia Elliot, Publish What You Fund
Publish What You Fund a lancé la première évaluation sur l’aide financière pour la transparence en octobre qui révise la transparence de 30 donateurs principaux à travers sept indicateurs de huit sources différentes. Les indicateurs incluent l’engagement pour l’aide à la transparence, la transparence envers les gouvernements récepteurs et la transparence envers la société civile. Vous pouvez trouver l’évaluation sur le site Internet de Publish What You Fund, où les visualisations et données interactives montrent comment ont été évalués les donateurs. Ces outils permettent aux utilisateurs de réviser les résultats de l’étude et d’assigner des poids différents à trois indicateurs principaux et de voir comment les qualifications générales changent en fonction.
Les principales conclusions soulignent le caractère essentiel du fait que les donateurs disposent d’un standard international. En réalisant l’évaluation, Publish What You Fund a été confronté à un manque notable de données comparables qui n’ont pas permis de faire une analyse du bas vers le haut, comme cela était planifié à l’origine. Cependant, les indicateurs développés avec les données disponibles limitées offrent une comparaison des niveaux présents de transparence des donateurs. Publish What You Fund prévoit de répéter cette étude chaque année dans l’espoir que dans le futur il y ait des données plus complètes, comparables et opportunes.
Publish What You Fund souligne que l’aide à la transparence est un moyen important et relativement non controversé d’améliorer la prestation d’aide financière et la responsabilisation. Idéalement, toutes les parties doivent être bénéficiaires d’une plus grande transparence. Les candidats aux pratiques d’assistance peuvent soutenir le mouvement vers une plus grande transparence pour réduire les distorsions tandis que les promoteurs d’aide peuvent utiliser la nouvelle information pour impulser des améliorations dans l’utilisation de l’aide. Une plus grande transparence peut réduire l’incertitude de financements futurs pour les gouvernements récepteurs et les aider à faire le suivi de projets d’aide en cours dans leur pays. Les donateurs peuvent bénéficier d’une plus grande compréhension de l’impact et de l’utilisation de leurs fonds.
Parallèlement, les citoyens et la société civile des pays récepteurs peuvent plus facilement exiger de leur gouvernement qu’il rende des comptes quand ils ont accès à l’information sur l’aide financière, tandis que les citoyens des pays donateurs doivent être informés de comment est dépensé leur argent. La nécessité de cette transparence est évidente: actuellement les citoyens surestiment généralement le montant dépensé par leur gouvernement pour l’aide financière comme dans le cas du Royaume-Uni où les gens ont estimé que 18,55% des dépenses du gouvernement allaient à l’aide financière (le chiffre réel est de 1,3%).
Tout comme avec les résultats de l’Enquête sur le budget ouvert 2010 de International Budget Partnership, l’état de l’assistance et la transparence est très pauvre, ce qui implique que le public ne peut pas savoir si son gouvernement dépense ses impôts de la façon la plus efficiente possible. Ont été trouvées de grandes variations dans les niveaux de transparence de l’aide financière, et certains donateurs importants ont montré d’importantes faiblesses dans les sept indicateurs. Le donateur avec la qualification la plus haute – la Banque mondiale – a obtenu 85,4%, plus du double de la qualification la plus faible – le Japon, avec 41,9%.
Cependant, le travail de Publish What You Fund va au-delà du suivi, avec les campagnes d’incidence pour faire pression sur les donateurs les plus importants du monde – surtout l’Union européenne, les Etats-Unis et la Banque mondiale – pour augmenter la transparence dans l’aide. En outre, l’organisation a travaillé avec des donateurs pour faire en sorte que l’information sur l’aide financière soit plus accessible au public. Par exemple, dans un projet avec le département de développement international du Royaume-Uni (U.K. Department for International Development), Publish What You Fund a contribué à la création de la visualisation de comment est dépensé l’argent de 2004 à 2009.
L’évaluation sera présentée lors de la Conférence internationale anti-corruption à Bangkok en novembre et début décembre à Washington, D.C.
Pour davantage d’informations, contacter Claudia Elliot [email protected].
Demande à ton gouvernement: écoute ce qui se passe quand cinq gouvernements de pays africains reçoivent des demandes d’informations budgétaires, par Rocío Campos, International Budget Partnership
En septembre l’International Budget Partnership (IBP) avec neuf autres organisations internationales [1] ont lancé l’initiative « Demande à ton gouvernement » (Ask Your Government! (AYG) Initiative): l’exercice transnational le plus étendu d’accès public à l’information jusqu’à ce jour.
Dans 86 pays du monde entier, des organisations pairs de l’IBP ont demandé à leur gouvernement des informations sur comment ils mettent en pratique leurs engagements dans des secteurs essentiels pour le développement comme la mortalité maternelle, l’aide financière et la protection de l’environnement. Dans le cadre de cette initiative, cinq organisations pairs d’Afrique – le Social Development Network au Kenya, le Malawi Economic Justice Network (MEJN), Idasa en Afrique du Sud, l’Uganda Debt Network (UDN), et la Economic Association of Zambia (EAZ) – ont enregistré un journal sur leurs efforts pour solliciter et obtenir des informations budgétaires sur ces thèmes auprès de leur gouvernement. Sur la base de ces journaux enregistrés, l’IBP a produit un programme de radio en cinq parties pour informer le public sur son droit à demander des informations budgétaires publiques, sur comment celles-ci affectent leur vie et sur ce qui se passe quand le gouvernement reçoit des demandes d’informations.
La série radiophonique est diffusée par Bush Radio, Radio Khwezi et Vukani Community Radio en Afrique du Sud, Zodiak FM au Malawi, 93.3 KFM en Ouganda, Joy FM en Zambie et Kenia Broadcasting Corporation au Kenya. Les cinq programmes sont: Partie 1: Why Access to Budget Information Matters, Partie 2: Dear Government I Have Some Questions, Partie 3: Where is the Money for Maternal Health?, Partie 4: Will the Government Respond to My Questions? et Partie 5: Access to Budget Information: Where Do We Go From Here?
La radio en Afrique est un moyen important et efficace de communication massive puisqu’elle est accessible et bon marché et a le potentiel pour atteindre les populations urbaines et rurales indépendamment de leur niveau d’alphabétisation. En Ouganda, par exemple, la radio touche près de 97% des adultes âgés de plus de 18 ans de façon hebdomadaire, c’est-à-dire qu’elle représente le moyen de plus grande pénétration pour diffuser des informations parmi les jeunes adultes. La principale chaîne de radio commerciale en Ouganda, 93.3 KFM, offre également un espace pour les informations et a diffusé la série de l’IBP en anglais. La chaîne transmet à toute la ville de Kampala avec une couverture de 200km qui inclut les villes de Busia, Karuma, Kumi, Lyantonde, Mbale et Mubende.
Imelda Nammaga de UDN rapporte que durant les transmissions de 93.3 KFM de nombreuses personnes ont appelé pour savoir comment avoir accès aux informations publiques dans leur localité et pourquoi l’accès à l’information est important pour les citoyens des zones rurales. Imelda a rapporté recevoir « beaucoup de retours de la part des gens qui ont écouté les diffusions qui ont senti qu’elles étaient très opportunes considérant les prochaines élections, espérant que ceci fasse pression sur les leaders pour qu’ils inscrivent le thème de l’accès à l’information dans leur agenda. D’autres ont déclaré que les thèmes discutés étaient très pertinents car ils se réfèrent à des thèmes qui affectent la vie quotidienne des personnes et peuvent faire pression sur le gouvernement pour qu’il publie des informations puisque les citoyens commencent à se rendre compte qu’ils ont droit aux informations publiques ».
En Afrique du Sud, trois chaînes de radio ont diffusé la série de l’IBP: Bush Radio à Cape Town est une des chaînes de radio communautaires les plus anciennes d’Afrique; la chaîne Radio Khwezi, leader régional des radios communautaires d’Afrique du Sud qui regroupe les plaines de KwaZulu/Natal; et Vukani Community Radio dans la localité rurale de Cala dans la province occidentale d’Afrique du Sud. Dans son ensemble, l’audience de ces chaînes de radio représente 406 000 auditeurs en allemand, afrikaans, anglais et xhosa.
Alors que le gouvernement sud-africain conduit une proposition de loi sur la protection des informations et un tribunal pour les médias, l’initiative AYG et la série radiophonique sont des opportunités d’interventions de la société civile, a déclaré Thembinkosi Dlamini d’Idasa. Dlamini, qui a enregistré le journal pour l’Afrique du Sud et a participé aux programmes de radio transmis par Bush Radio, a expliqué que les deux propositions représentent un pas en arrière concernant la loi de 2000 promouvant l’accès à l’information. Egalement au Malawi, Dalitso Kingsley Kubalasa a fait des commentaires sur le caractère opportun des diffusions – en se référant au lancement récent de l’Enquête sur le budget ouvert 2010 et à l’attention du public au groupe de bailleurs offrant un soutien au gouvernement du Malawi à travers le budget général (Common Approach to Budget Support) et qui évalue justement les progrès du gouvernement pour renforcer la gouvernance sur tout ce qui a trait aux pratiques anti-corruption.
Kubalasa de MEJN a enregistré le journal pour le Malawi et a assisté aux émissions de radio à Zodiak Broadcasting Station (ZBS). ZBS est une chaîne de radio privée avec son siège à Lilongwe. Elle se concentre sur les besoins et intérêts des moins privilégiés, surtout des pauvres de zones rurales. ZBS a accueilli les programmes avec un tel enthousiasme que la chaîne a même offert un espace pour programme supplémentaire pour faire la promotion du droit à l’information budgétaire dans les zones rurales. Quatre des programmes consistaient en des discussions en direct au cours desquelles les auditeurs envoyaient leurs questions à travers des messages texto en anglais et chichewa et deux consistaient en des débats communautaires préenregistrés à Mchinji, un district situé au Centre du Malawi. La communauté locale, incluant deux chefs communaux et trois représentants du conseil de district, ont assisté aux débats.
Kubalasa rapporte que deux fonctionnaires gouvernementaux ont assisté aux diffusions: un membre du comité des finances et du budget du Parlement, M. Sosten Gwengwe et un fonctionnaire des relations publiques de l’institution nationale de contrôle, M. Timothy Sandram. Leur participation a donné l’opportunité d’envoyer des messages texto avec des questions sur les thèmes présentés durant les programmes. De nombreux auditeurs voulaient savoir si la transparence budgétaire est possible au Malawi. M. Gwengwe a répondu que cela l’était et Kubalasa a appuyé cette affirmation en se référant à l’Indice sur le budget ouvert 2010 qui montre comme le Malawi a amélioré son résultat de 28 en 2008 à 47 en 2010. M. Gwengwe a réitéré que le Malawi pourrait s’améliorer s’il disposait d’une loi budgétaire permettant au parlement d’avoir un bureau budgétaire pour collaborer avec des institutions indépendantes comme MEJN et d’autres membres de la société civile.
A Lusaka central, en Zambie, une des chaînes de radio les plus jeunes du pays, Joy FM, a diffusé les programmes de l’IBP. Joy FM est également membre de la plateforme africaine sur l’accès à l’information. D’après Kaalu Mubita de EAZ les appels des auditeurs ont reflété leur intérêt pour la participation publique dans le processus budgétaire, le besoin de mécanismes supplémentaires pour populariser le budget public et l’absence d’informations budgétaires disponibles et accessibles. Certains des commentaires, questions et suggestions incluent:
- Où peut-on obtenir un document budgétaire?
- Un citoyen peut-il faire des suggestions ou commentaires au budget national une fois qu’il a été présenté à l’assemblée nationale?
- Si un document est disponible dans les bureaux du gouvernement, serait-il mis à disposition du public?
- L’accès à l’information est central pour tout processus de développement et souligne certains points sur le budget: celui-ci utilise un langage très technique qui le rend inaccessible à beaucoup de personnes; il doit circuler dans tout le pays pour que tous les citoyens aient l’opportunité d’apporter quelque chose; et afin d’assurer que le budget soit lu et mette en pratique l’objectif d’accès à l’information budgétaire, il doit y avoir une version imprimée en langues locales puisque tous ne parlent pas anglais.
Dans les pays comme l’Afrique du Sud qui dispose d’une loi sur l’accès à l’information, les diffusions ont donné l’opportunité aux auditeurs de partager leurs expériences concernant des demandes d’informations publiques au gouvernement. Il y avait certaines personnes qui ne savaient pas qu’elles pouvaient faire des questions au gouvernement et que celui-ci était obligé de répondre. Un auditeur a parlé de sa tentative de demande d’informations – on lui a répondu de se concentrer sur ce que la municipalité lui offrait en termes de subventions et services au lieu du panorama général.
Le public se questionne sur comment utiliser le droit à l’information budgétaire pour améliorer ses conditions de vie et a manifesté de plus en plus d’intérêt au fur et à mesure des programmes. Le public a relié intuitivement le droit à l’information budgétaire avec d’autres évènements dans leur pays comme le processus électoral en Ouganda, l’évaluation externe de bailleurs au Malawi et l’impact du fait d’avoir ou non une loi nationale sur l’accès à l’information dans leur pays respectif. En plus des organisations pairs de l’IBP et des fonctionnaires gouvernementaux, les autres participants présents lors des diffusions étaient Dorothy Ngoma, experte en santé maternelle au Malawi et Mukelani Dimba, sous-directeur de l’Open Democracy Advice Center en Afrique du Sud.
Pour écouter les programmes, aller sur:
https://archive.internationalbudget.org/publications/ask-your-government-initiative-radio-series/
Pour en savoir plus sur l’initiative Demande à ton gouvernement, aller sur:
https://archive.internationalbudget.org/what-we-do/major-ibp-initiatives/international-advocacy/ask-your-government/
[1] White Ribbon Alliance, Family Care International et Averting Maternal Death and Disability Program de Columbia University ont préparé les questions sur la santé maternelle; les questions d’efficacité de l’aide ont été préparées par Publish What You Fund, Oxfam America et Development Initiatives; et les questions sur l’environnement ont été préparées par World Resources Institute et International Institute for Sustainable Development. En outre, l’initiative a reçu le soutien de douzaines d’organisations nationales et internationales.
Programmes de radio sur le suivi des services de santé dans l’Est de l’Afrique, par Catherine Kell, Twaweza
Le travail de Twaweza dans l’Est de l’Afrique se fonde sur une approche du haut vers le bas pour promouvoir des technologies de développement novatrices et créatives. Bien que le suivi budgétaire ne soit pas un des champs programmatiques de Twaweza, la capacité des citoyens à surveiller les dépenses du gouvernement est centrale dans la mission de Twaweza. C’est pourquoi Twaweza promeut des activités dans lesquelles les citoyens utilisent leur téléphone portable pour donner et recevoir des informations. Twaweza considère que l’information régulière et focalisée sur les dépenses gouvernementales et les questions de prestation de services peut améliorer la qualité et l’accès aux services de base. L’objectif est de donner aux citoyens des informations sur comment le gouvernement dépense l’argent public pour qu’ils participent plus efficacement aux débats publics et fassent pression sur les fonctionnaires gouvernementaux pour améliorer la prestation de services.
En Tanzanie, le programme de radio populaire Kero – « gêne » en français – permet aux citoyens d’appeler et d’exposer leurs préoccupations. De nombreuses personnes en Tanzanie sentent que le gouvernement écoute ce programme et les problèmes présentés par les auditeurs sont solutionnés. Twaweza espère profiter de cette dynamique de rapports citoyens et soutenir les mouvements de responsabilisation du gouvernement dans tout l’Est africain. Twaweza soutient un programme de télévision dénommé Daladala, dans lequel les gens grimpent dans une camionnette (Daladala en Tanzanie) avec un petit studio de télévision. Durant le trajet, les participants participantes à des discussions animées sur des thèmes comme celui des dépenses gouvernementales.
Twaweza travaille également avec des organisations qui utilisent les médias et les téléphones portables pour aider les citoyens à se convertir en agents de change. Daraja, par exemple, une organisation qui travaille dans des zones rurales de Tanzanie, travaille pour faire en sorte que le gouvernement soit plus responsable concernant l’accès et l’entretien des points d’eau. Dans le cadre du projet “Raising the Water Pressure” (« Faire monter la pression de l’eau »), les citoyens envoient des messages texto en utilisant leur téléphone portable pour rapporter des fuites d’eau ou des problèmes d’accès à l’eau dans leur communauté. Les messages texto sont filtrés vers d’autres stations de radio qui interviewent alors ceux qui ont envoyé le message ou rapporté le problème. L’exposition publiques de fuites d’eau dans l’ensemble du pays peut faire pression sur le Ministre de l’eau pour qu’il investisse là où le besoin se fait le plus sentir et exiger des services publics de réparation des systèmes de distribution d’eau qu’ils rendent des comptes.
Twaweza se concentre sur l’accès aux services de base comme l’eau potable, les services de base de santé et l’éducation de base en incitant les citoyens à générer leurs propres informations et à se convertir en partie de la solution. De la même façon que dans l’exemple de Daraja, les téléphones portables sont un outil puissant qui permet aux gens de recevoir des informations, d’exprimer leurs opinions, de rapporter des problèmes dont se plaint la communauté et de s’organiser autour de quelque chose de concret.
Pour davantage d’informations, contacter Catherine Kell [email protected].
Des programmes de radio encouragent la participation publique sur des thèmes de transparence budgétaire en Azerbaïdjan, par Rena Rzayeva, National Budget Group
Depuis 2006 le National Budget Group (NBG) réalise des analyses budgétaires au niveau étatique en Azerbaïdjan. En 2007 Transparence Internationale avec le soutien d’experts de NBG, a commencé à travailler avec les médias plus activement, incluant la télévision et la radio, pour augmenter la connaissance et la participation publiques sur des thèmes liés au budget.
La chaîne de radio Azadliq Radiosu, ou Radio Liberty, diffuse des discussions sur l’accès à l’information budgétaire. Un de ses programmes raconte l’histoire de comment plusieurs camions de charge ont été arrêtés à la frontière azérie durant plusieurs jours car refusaient de payer un pot-de-vin, alors qu’ils disposaient des papiers appropriés et avaient réalisé les payements officiels. Ce sujet a été clarifié quand les propriétaires des camions de charge ont dénoncé les fonctionnaires corrompus lors d’un programme de radio. Les participants ont discuté de l’impact des pots-de-vin dans le budget et l’économie.
Un autre programme de radio a parlé de comment les journalistes qui font des recherches sur les dépenses budgétaires ont moins de problèmes pour obtenir des données officielles sur les montants alloués au secteur social que pour vérifier de quelle façon a été dépensé l’argent. A travers l’utilisation d’informations d’autres médias, les journalistes ont révélé les malversations de fonds publics, ce qui a suscité des demandes publiques de comptes-rendus.
Les programmes de radio offrent aux citoyens de précieuses informations d’actualité d’experts indépendants, ce qui augmente leurs connaissances et encourage le débat et la participation sur des questions budgétaires. Cette structure des programmes permet aux fonctionnaires du gouvernement et au public de s’exprimer et débattre sur leurs positions et offre au public un espace pour exiger l’utilisation efficace et transparente des ressources publiques.
L’efficacité des programmes peut se jauger sur la base du nombre de commentaires et demandes sur ces thèmes. Avant ces transmissions, les thèmes budgétaires étaient couverts lors de discussions isolées et généraient très peu de participation. Ceci a changé une fois que la chaîne a introduit des programmes réguliers en horaire du matin qui convient mieux aux travailleurs de zones urbaines et rurales. Ceci accroît l’intérêt parmi les institutions éducatives, les commerces, les organisations de la société civile et les petits entrepreneurs. Voici quelques exemples de cette participation:
- Un cas pour lequel les médias locaux de Ganja, Azerbaïdjan, ont réalisé un projet sur la corruption sur la base du programme de Transparence Internationale qui montre le président de l’université locale, les étudiants et professeurs discutant de thèmes liés à la corruption;
- De petits entrepreneurs envoyant des demandes à des chaînes de radio, leur demandant des programmes consacrés aux questions budgétaires.
La simplicité du langage et du format des programmes de radio attire l’attention de divers groupes avec différents niveaux de connaissances budgétaires. Les programmes offrent également un espace pour le dialogue entre le public et le gouvernement, faisant ainsi la promotion de la confiance entre les citoyens et servant d’instrument efficace pour accroître la responsabilisation du gouvernement et la transparence budgétaire.
Considérant l’important intérêt généré par le programme, Transparence internationale a lancé un autre programme appelé Korrupsiometr sur les instruments fonctionnant pour agir sur les questions budgétaires. Le NBG espèce débuter plusieurs projets sur l’incidence budgétaire en utilisant la radio, ainsi que des débats à la télévision et sur Internet.
Pour écouter les programmes de radio, aller sur: http://www.azadliq.org.
Pour davantage d’informations, contacter Rena Rzayeva [email protected].
Les 10 priorités manquantes dans le budget mexicain. Une campagne de la société civile, par Elisa Walton, International Budget Partnership
L’organisation pair de l’International Budget Partnership, Fundar, basée dans la ville de Mexico, a lancé récemment la campagne « Les dix manquantes » pour attirer l’attention sur les priorités de dépenses du gouvernement mexicain durant la crise économique. En 2009, le gouvernement fédéral a dépensé 4 927,7 millions de pesos en publicité officielle – 501% de plus qu’en 2006, et plus des dépenses totales pour le Secrétariat du travail la même année. Ceci est exacerbé par la comptabilité disfonctionnelle du gouvernement et le manque de transparence. Malgré la faible assignation à la rubrique publicité en 2010, il est trop tôt pour dire si le gouvernement dépense plus que ce qui avait été budgété en publicité et réalloue des fonds à cette rubrique. Fundar explique que cette situation est inacceptable et que l’unique utilisation légitime de communication officielle est pour informer les citoyens sur les lois, les services et programmes et pour promouvoir les droits et devoirs des citoyens.
Pour mettre en lumière l’impact des décisions de dépenses du gouvernement, Fundar souligne 10 priorités manquantes concernant les services de santé: améliorer l’utilisation des ressources publiques pour la santé et les médicaments, augmenter les dépenses pour le traitement du VIH-SIDA, réduire les dépenses personnelles en services de santé et augmenter le nombre de cliniques et hôpitaux – sans lesquelles les augmentations des dépenses de santé ont un impact limité. En outre, Fundar suggère de renforcer les mécanismes de responsabilisation pour les dépenses de santé au niveau local pour faire en sorte que les ressources soient gérées sur la base de résultats. L’organisation souligne également l’importance de la transparence dans d’autres secteurs du gouvernement pour promouvoir la responsabilisation, renforcer la démocratie et augmenter la participation citoyenne et la confiance dans le gouvernement.
Pour atteindre son public cible, c’est-à-dire le pouvoir exécutif et législatif, les partis politiques, les médias et le public en général, Fundar a utilisé différentes stratégies, incluant une campagne en ligne. Fundar a créé un nouveau site Internet consacré aux 10 secteurs d’intérêt et une vidéo sur Youtube diffusée à travers Twitter et Facebook. Fundar a conduit cette stratégie pour atteindre un public plus large et souligner l’importance de thèmes budgétaires – qui ne sont pas nécessairement des thèmes populaires parmi la population.
La campagne a été complétée avec des cartes postales, un espace sur le site Internet de Fundar consacré à cette question et des réunions avec des membres de la société civile et le pouvoir législatif. En seulement quelques semaines, la vidéo a attiré plus de 530 visiteurs. Cependant, Fundar espère que la campagne atteigne bien plus de personnes. En plus d’alerter les gens et tenter d’augmenter les dépenses sociales, Fundar fait également la promotion de l’approbation d’une loi qui définisse l’utilisation correcte des dépenses gouvernementales pour les communications.
Pour en savoir davantage sur la campagne et voir la vidéo, aller sur:
http://www.las10faltantes.com/lasdiez/
Pour davantage d’informations, contacter Rocío Moreno [email protected].
Utilisation de caricatures pour améliorer les décisions de dépenses publiques dans l’Est de l’Afrique, par Catherine Kell, Twaweza
L’office d’informations de Twaweza connu aussi sous le nom d’Uwazi, explore comment faire en sorte que l’information soit plus accessible aux citoyens pour améliorer les décisions de dépenses publiques dans l’Est de l’Afrique. Uwazi part de l’hypothèse selon laquelle bien que les données soient disponibles, elles ne sont pas nécessairement accessibles. Pour faire face à cette situation, Uwazi utilise des caricatures dans des journaux nationaux pour diffuser auprès des citoyens les informations sur les dépenses gouvernementales.
Chaguo Letu, qui signifie “C’est ton choix” est une caricature hebdomadaire qui apparaît dans le journal Raia Mwema. La caricature compare les différentes façons de dépenser le budget. Dans l’exemple qui suit, un homme se gratte la tête en pensant à deux options pour dépenser 35 millions de Tsh : 50 arbres pour Dar es Salaam avant l’arrivée de la délégation du Forum économique mondial 2010 ou 1150 pupitres pour les écoles publiques de Tanzanie qui manquent souvent de matériel.
Une autre utilisation innovante de caricatures de la part d’Uwazu est la série « Le savais-tu ? » connue en Swahili comme “Je, Wajua?” La caricature montre une personne exposant deux données du budget pour faire des comparaisons. Par exemple : « 1.7% du budget a été alloué à la santé en 2007/2008 » et « 8.2% du budget a été alloué à la santé en 2009/2010 ». Twaweza explique que cette série est un moyen pertinent pour aider les citoyens à comprendre leur situation actuelle en comparaison aux années antérieures et en comparaison à d’autres nations et espère que ces informations poussent les gens à agir.
Le site Internet d’Uwazi dispose d’un comptable qui enregistre les payements aux fonctionnaires gouvernementaux depuis le 1er juillet 2009, montant qui dépasse déjà les 553 millions de Tsh (approximativement 370 millions de dollars US). Twaweza est en processus pour établir des systèmes de suivi et évaluation pour mesurer l’impact de ses efforts afin d’améliorer la gouvernance, la responsabilisation et la transparence dans l’Est de l’Afrique.
Les deux séries sont publiées dans les quotidiens The Citizen y Mwananchi et sont disponibles ici: http://uwazi.org/
Pour davantage d’informations, contacter Catherine Kell [email protected].
Simulations pour influer sur les priorités du budget, par Pooja Parvati, Centre for Budget and Governance Accountability
Le Centre for Budget and Governance Accountability (CBGA) en Inde a adopté une stratégie pour conscientiser les gens sur l’incidence sur le budget dans la perspective de l’appui aux personnes pauvres et marginalisées. Dans les ateliers du CBGA sur le développement de capacités, les facilitateurs utilisent des jeux et dynamiques de groupe pour expliquer les aspects techniques du processus budgétaire. Un de ces jeux explore comment influer sur les priorités du budget et examine comment celles-ci ne sont pas déterminées par les fonctionnaires gouvernementaux mais par d’autres acteurs qui peuvent influencer le gouvernement.
Le jeu commence par expliquer qui influe sur les priorités du budget dans le pays. Sont préparées des fiches avec les noms d’acteurs spécifiques, conformément au nombre de participants (20 fiches pour 20 participants). Les noms des acteurs institutionnels/individuels sont identifiés sur la base du processus budgétaire du pays. Dans le cas de l’Inde, les cartes sont faites pour :
- Ministre des finances, gouvernement de l’Inde
- Commission de planification de l’Inde
- Commission des finances de l’Inde
- Banque de réserve de l’Inde
- Institution de recherche financée par le gouvernement
- Membre du comité parlementaire sur l’éducation
- Secrétaire, Ministère des finances
- Entrepreneur influant
- Institution financière internationale (par ex.: Banque mondiale)
- Syndicat (par ex. : le Centre indien des syndicats)
- Conseil des agriculteurs fortunés (par ex.: la Fédération des associations des ingénieurs en production de sucre)
- Chambres de commerce (par ex. : la Confédération d’industries de l’Inde)
- Organisation de la société civile
- Immigrant du travail
- Femme Dalit (ou castes)
- Enfant handicapé
- Homme de 60 ans sans retraite ni avantages
- Opérateur de poste de thé de la rue
- Journaliste d’un journal influant
- Paysan sans terre
Chaque participant joue le rôle d’une des parties et répond aux questions suivantes :
- Influe-t-elle sur les priorités des budgets nationaux ?
- Si oui, pourquoi est-elle en position d’influencer des décisions budgétaires ? Son influence est-elle justifiée ?
- Si oui, pourquoi n’est-elle pas capable d’influer sur les décisions du budget ? Les limites de son influence sont-elles justifiées ?
Ce qui fait suite est un échange animé au cours duquel les participants examinent leurs rôles respectifs et discutent du besoin de modifier le statu quo. Le jeu conscientise sur le budget parmi les membres qui ont des connaissances basiques des thèmes budgétaires et apporte un regard pénétrant du niveau de participation de différents acteurs pour déterminer les priorités du budget. Les participants peuvent se mettre à la place de chaque partie, identifier ses forts et faibles et se rendre compte que la majorité des parties restent en marge du processus budgétaire. Finalement, les participants peuvent également discuter de comment renforcer le rôle des organisations de la société civile et des médias dans le processus budgétaire pour augmenter la responsabilisation du gouvernement.
Pour davantage d’informations, contacter Pooja Parvati [email protected].
Tactiques de Panos Londres pour augmenter la couverture dans les médias de thèmes de pauvreté et développement, par Elisa Walton, International Budget Partnership
La crise économique internationale a empiré la situation économique dans de nombreux pays africains, limitant les progrès vers les objectifs du millénaire. Par exemple, de hauts niveaux d’iniquité et d’exclusion sociale au Kenya et l’augmentation des prix des aliments et du combustible en Tanzanie promeuvent l’instabilité et le chômage. D’après Panos Londres, une organisation de la société civile qui travaille pour l’augmentation de la participation des personnes pauvres et marginalisées aux débats sur le développement, la participation et l’échange d’informations entre les chercheurs et les médias sur les questions de pauvreté sont nécessaires pour faire face à ces problèmes.
Afin de promouvoir une plus grande responsabilisation, de générer des débats publics sur l’iniquité sociale et augmenter la participation citoyenne dans les processus de prise de décisions – généralement domaine réservé d’experts et groupes influents – Panos Londres a conçu un ensemble d’ateliers sur les moyens de communication et des activités d’incidence dans l’Est de l’Afrique, surtout au Kenya et en Tanzanie. Pour en faire le suivi, a été organisée une réunion régionale en ouganda. Dans ces pays, la méfiance mutuelle entre les médias et les chercheurs encourage leur manque de collaboration. Pour cela, les ateliers tentent de générer les capacités nécessaires parmi les journalistes et de l’intérêt parmi les éditeurs pour augmenter la couverture des thèmes de pauvreté à long terme. En même temps, Panos Londres espère accroître la collaboration entre les chercheurs et les journalistes pour améliorer la communication, combiner les informations et l’analyse des chercheurs avec l’accès des médias à un public plus large.
Panos Londres a réuni 40 journalistes (20 de Tanzanie et 20 du Kenya) à participer aux ateliers. D’autres ateliers prévus pour janvier 2011 réuniront 10 journalistes et 10 chercheurs de chaque pays. Chaque journaliste écrira une histoire qui sera publiée au printemps de l’année suivante à travers un programme international de recherche organisé par Panos Londres. Le site Internet de Panos fera la promotion des meilleures histoires et les enverra également à environ 2500 contacts internationaux. Un atelier régional en Ouganda planifié pour l’été prochain présentera les leçons apprises durant le processus. Panos de l’Afrique de l’Est organisera les événements et travaillera avec des entraîneurs et des spécialistes internes.
En plus des ateliers, d’autres tactiques incluent la diffusion de bulletins de presse pour informer les journalistes et les aider à comprendre les débats sur la croissance économique et la réduction de la pauvreté dans les pays en voies de développement, complétés par des « tips » sur comment explorer des histoires possibles. Ces sessions et d’autres matériels, comment les informations sur la récente crise financière, un glossaire de termes économiques importants et une bibliographie avec plus de sources d’informations, seront également diffusés en Afrique et en Asie du Sud à travers des liens sur des sites Internet externes.
Pour davantage d’informations, aller sur: http://www.panos.org.uk/?lid=32850.
Bonnes pratiques de transparence et accès à l’information dans l’administration publique au Pérou, par Caroline Gibu, Ciudadanos al Día
Le Prix pour les Bonnes pratiques en gestion publique (Prix BPG), organisé chaque année par Ciudadanos al Día (CAD) avec le soutien du Défenseur des citoyens, est une récompense qui cherche à distinguer les meilleures expériences du secteur public ayant bénéficié aux citoyens et qui peuvent être répliquées par d’autres entités. C’est une reconnaissance pour l’excellence dans la gestion publique et pour les services publics qui mettent en pratique leurs fonctions dans différents secteurs du gouvernement.
Tout au long de ses six éditions, le Prix BPG a distingué des expériences dans 19 catégories, parmi lesquelles se trouve Transparence et accès à l’information, qui traite des idées novatrices qui contribuent à un rapprochement entre une institution publique et les citoyens, à travers une plus grande diffusion et un meilleur accès aux informations de l’Etat.
Les entités publiques doivent prendre en compte que les informations qu’elles produisent sont du domaine public et non personnel. C’est pourquoi il est nécessaire que soient générés des canaux pour partager les informations avec tous les secteurs de l’organisation et, principalement, avec les citoyens. Dans le cas péruvien, le principal défi est d’assimiler qu’il y a eu un changement dans la façon de gérer les informations de domaine publique. La Loi sur la transparence et l’accès à l’information a établi deux alternatives pour le rapprochement entre le citoyen et l’information publique : le portail électronique et la demande d’accès à l’information.
Les bonnes pratiques en transparence de la gestion publique et accès à l’information prennent en compte comment faire parvenir au citoyen des informations utiles, complètes, opportunes et compréhensibles. Ainsi, l’information doit contribuer à une responsabilisation effective pour faciliter des mécanismes effectifs d’interpellation entre le citoyen et l’administration publique.
Au fil du temps, les entités publiques ont optimisé leur accès à l’information, en utilisant des technologies plus avancées. De la même façon, les bonnes pratiques en transparence et accès à l’information ont montré une évolution constante. Ceci explique comment on est passé de la simple implantation d’un site Internet avec les informations indispensables à des services d’informations plus efficients pensés comme des moyens de responsabilisation ou d’informations sur les services ou pour la prise de décisions.
Cette année, l’équipe technique du Prix BPG 2010, conduite par Mirtha Correa et formée par plus de 50 professionnels remarquables, a distingué 10 expériences de transparence et d’accès à l’information comme BPG. Vous pouvez consulter les entités faisant la promotion du changement à travers notre site web.
Pour davantage d’informations, contacter Caroline Gibu [email protected].
Utilisation du panier de base comme un outil d’incidence, par Miniva Chibuye, Jesuit Centre for Theological Reflection
Le manuel du panier de base “Basic Needs Basket” (BNB) préparé par le Jesuit Centre for Theological Reflection (JCTR) en Zambie, cherche à promouvoir des évaluations critiques de la pauvreté et de ses causes en Zambie (voir https://archive.internationalbudget.org/resources/newsletter49.htm#JCTR). Le BNB a servi d’instrument efficace pour l’incidence dans différentes décisions sociales, économiques et politiques.
Chaque mois, le BNB est accompagné par un communiqué de presse électronique et imprimé, soulignant certains aspects de politique et stratégie pour améliorer la qualité de vie des pauvres. Ceci a contribué énormément à son utilité et popularité parmi des universitaires internationaux, ambassades et organisations internationales, comment on peut le voir dans des citations du Rapport sur le développement humain des Nations unies en 2003 et le Rapport de la Banque mondiale sur la pauvreté et l’évaluation de la vulnérabilité 2005 en Zambie. Le BNB est connu comme un outil influent qui indique le niveau de la vulnérabilité du consommateur face à l’augmentation du coût de la vie du fait du manque d’augmentations correspondantes des revenus.
La grande popularité du BNB peut également être attribuée au fait qu’il est facile à comprendre, il est précis et constant et peut être utilisé pour souligner la brèche entre les besoins réels des familles et les revenus dans le secteur formel. Ceci permet au Congrès des syndicats de Zambie et à d’autres syndicats publics et privés d’utiliser le BNB comme instrument de négociation pour obtenir des ajustements salariaux.
Au niveau politique, le BNB est utilisé pour peser pour une augmentation du plafond fiscal annuel des revenus, niveau à partir duquel les employés commencent à payer des impôts. Ceci se fait à travers des rencontres au Ministère des Finances et de la planification nationale et lors d’apparitions devant le comité parlementaire sur les cotisations. L’idée est d’augmenter le pouvoir d’achat de personnes avec de faibles revenus. Alors que le gouvernement garantit généralement que le toit doit permettre de couvrir les réquisits alimentaires de base d’une famille moyenne, les augmentations s’effacent souvent durant l’année du fait de l’inflation du prix de la nourriture.
Le succès du BNB en Zambie a suscité un intérêt régional considérable. Par exemple, accueilli par le Symposium de la conférence épiscopale d’Afrique et Madagascar, le JCTR forme des groupes de paix et justice de 10 pays africains. Actuellement, trois pays implantent des activités liées au BNB alors que cinq sont en processus pilote.
Un des principaux défis auquel est confronté le BNB est qu’alors qu’il a gagné de la légitimité dans les discussions sur le développement national, il n’a pas été reconnu par le gouvernement comme un outil officiel. Cette reconnaissance faciliterait l’incorporation du BNB dans les stratégies et documents du gouvernement et son utilisation comme mesure de la pauvreté. D’après le Rapport de la Banque mondiale sur la pauvreté et l’évaluation de la vulnérabilité 2005 de Zambie, « prendre le coût de la vie de JCTR comme un guide sur la pauvreté peut impliquer des niveaux de pauvreté plus élevés que ceux présentés par la Banque mondiale ».
Le BNB le plus récent peut se trouver ici.
Pour davantage d’informations, contacter Miniva Chibuye [email protected].
Une présentation du livre de Joachim Wehner Législatures et processus budgétaire: le mythe du contrôle fiscal, por Rick Stapenhurst, conseiller parlementaire de la Banque mondiale
Un des points critiques auquel sont confrontées les législatures aujourd’hui porte sur comment elles peuvent superviser les étapes de formulation et d’audit du processus budgétaire de façon efficace, la formulation (ex-ante) et l’audit (ex-post). Il est surprenant qu’à ce jour peu ait été écrit sur le rôle de la législature en termes de formulation du budget ou d’audits en plus de ce que publient le Congrès des Etats-Unis et d’autres études nationales. Le livre de Wehner répond à ce manque avec une étude rigoureuse à grande échelle sur le rôle de la législature dans la formulation du budget et deux études de cas nationaux détaillées. Avec ce libre, il étend ses contributions préalables au champ des études législatures, surtout avec ses articles “Assessing the Power of the Purse: An Index of Legislative Budget Institutions,” [1] et “Budget Reform and Legislative Control in Sweden.”[2] Ceci n’implique cependant que le livre soit un compilation d’articles antérieurs. Il part de la thèse doctorale de Wehner à la London School of Economics et présente un cadre pour analyser des données transnationales sur le cadre législatif institutionnel pour la vigilance budgétaire ex-ante et considère les questions suivantes:
- Comment pouvons-nous mesurer et comparer le budget législatif entre nations
- Quels facteurs expliquent la variation transnationale
- Quelles sont les différences dans la façon que les législatures ont de participer au budget
- Comment ceci affecte la politique fiscale, et
- Quelles sont les implications pour les réformes institutionnelles
Le livre couvre quatre thèmes principaux:
- Une révision brève du thème et une présentation complète de la littérature (chapitres 1 et 2).
- Analyse empirique où l’auteur propose un indice des institutions budgétaires législatives (chapitre 3).
- Analyse qui considère des facteurs expliquant la variation transnationale dans le rôle des législatures dans la formulation du budget (chapitre 4) et les résultats fiscaux de l’activité budgétaire des législatures (chapitre 5).
- Deux études de cas sur la réforme budgétaire et le contrôle législatif : une sur la Suède où ces réformes ont obtenu du succès et une autre sur l’Afrique du Sud où ces réformes n’ont été que partielles (chapitre 6).
Pour les spécialistes en questions législatives et les personnes intéressées par le développement institutionnel des législatures, les chapitres les plus intéressants sont les 3 et 6. « L’indice des institutions budgétaires législatives » permet des comparaisons entre nationaux et de catégoriser les législatures en termes d’influence et contrôle sur le budget. L’indice fait une distinction entre les pouvoirs formels (comme les pouvoirs d’amendement au budget et quelles sont les conséquences de l’approbation du budget par une partie de la législature) et les aspects organisationnels (comme le temps dont dispose la législature pour réviser le budget et la capacité de recherche du parlement pour analyser le budget indépendamment). Wehner trouve qu’en Hongrie, Suède, Suisse et aux Etats-Unis, la législature a une influence considérable sur le budget. A l’inverse, on trouve les législatures Westminster (Australie, Canada, Irlande, Nouvelle-Zélande et Royaume-Uni) où, citant Schick (2002, p.27) dans le cas du Royaume-Uni, « le déclin budgétaire du parlement est plus notoire que n’importe où ailleurs ». Les études de cas de Suède et Afrique du Sud présentent des exemples de législatures essayant de gagner du contrôle sur le budget avec différents degrés de succès.
Les personnes intéressées par la discipline fiscale seront plus intéressées par les chapitres 4 et 5, qui suggèrent qu’un plus grand engagement législatif dans la formulation du budget est lié généralement à de plus grands déficits. Ce groupe de lecteurs trouvera également intéressante l’étude du cas de la Suède, puisqu’il offre un modèle budgétaire du haut vers le bas suggérant que le contrôle fiscal peut coexister avec un plus grand engagement législatif dans le budget à travers un processus en deux parties où la législature établit d’abord un plafond fiscal, puis, à partir d’un plafond établi, peut augmenter les dépenses dans un secteur seulement à travers la réduction des dépenses dans d’autres secteurs.
La limite de ce livre, si elle est existe, est qu’il laisse le lecteur avec l’envie d’en savoir plus. Wehner aurait pu être plus ouvert, surtout dans le chapitre 7. Par exemple, quand il observe que le coût fiscal de l’activisme législatif peut être un effet secondaire de la démocratie acceptable, il n’explore pas cela en profondeur. Pareillement, quand il se réfère aux audits et au rôle de la législature dans les comités des comptes publics, cet important champ de la vigilance n’est pas développé. Critiques mises à part, le livre de Wehner est rigoureux dans sa perspective analytique et pratique pour ceux qui sont impliqués dans le renforcement législatif et le cadre fiscal. C’est un livre essentiel autant pour les chercheurs que pour les activistes.
[1] Publié dans Political Studies, Vol. 54 No. 4 (2006).
[2] Publié dans Journal of European Public Policy, Vol. 14 No. 2 (2007)
Pour obtenir le livre, aller sur http://www.palgrave.com/products/title.aspx?PID=310478.
Pour davantage d’informations, contacter Frederick Stapenhurst [email protected].
by soapbox | Sep 18, 2010
Nuevos lanzamientos: la encuesta de presupuesto abierto 2010 y otros índices de transparencia
Publicación de la encuesta de presupuesto abierto 2010 por Delaine McCullough, International Budget Partnership
El IBP y sus pares de la sociedad civil publican la encuesta de presupuesto abierto 2010 en eventos alrededor del mundo por Delaine McCullough, International Budget Partnership
Dos nuevos índices ilustran las prácticas de recaudación del gobierno por Kathryn Joyce, Revenue Watch Institute
Evaluación de la ayuda financiera para la transparencia por Claudia Elliot, Publish What You Fund
Programas de radio sobre el acceso a información presupuestaria, prestación de servicios y transparencia presupuestaria
Pregúntale a tu gobierno: escucha qué pasa cuando cinco gobiernos en países africanos reciben solicitudes de información presupuestaria por Rocío Campos, International Budget Partnership
Programas de radio sobre el monitoreo de los servicios de salud en el este de África por Catherine Kell, Twaweza
Programas de radio promueven la participación pública en temas de transparencia presupuestaria en Azerbaiyán por Rena Rzayeva, National Budget Group
Uso de campañas cibernéticas y caricaturas en la incidencia presupuestaria
Las 10 prioridades faltantes en el presupuesto mexicano. Una campaña de la sociedad civil por Elisa Walton, International Budget Partnership
Uso de caricaturas para mejorar las decisiones del gasto público en el este de África por Catherine Kell, Twaweza
Herramientas y estrategias para influenciar las prioridades presupuestarias y los debates sobre pobreza y para promover mejores prácticas gubernamentales
Simulaciones para influir en las prioridades del presupuesto por Pooja Parvati, Centre for Budget and Governance Accountability
Tácticas de Panos Londres para aumentar la cobertura en los medios de temas de pobreza y desarrollo por Elisa Walton, International Budget Partnership
Buenas prácticas de transparencia y acceso a la información en la administración pública en Perú, por Caroline Gibu, Ciudadanos al Día
Uso de la canasta básica como una herramienta de incidencia por Miniva Chibuye, Jesuit Centre for Theological Reflection
Reseña de nueva publicación sobre las legislaturas y el proceso presupuestario
Una reseña del libro de Joachim Wehner Legislatures and the Budget Process: The Myth of Fiscal Control por Rick Stapenhurst, consejero parlamentario del Banco Mundial
Publicación de la encuesta de presupuesto abierto 2010 por Delaine McCullough, International Budget Partnership
El 19 de octubre 2010 el International Budget Project (IBP) y sus pares de la sociedad civil lanzaron la Encuesta de presupuesto abierto 2010, el único estudio independiente y comparativo que ofrece una forma de medir la transparencia presupuestaria y rendición de cuentas alrededor del mundo. Implementado y revisado minuciosamente por expertos presupuestarios, la Encuesta 2010 evalúa si los gobiernos nacionales en 94 países le dan al público acceso a información presupuestaria y oportunidades de participar en el proceso presupuestario. También examina la habilidad de las legislaturas y auditores de exigirle rendición de cuentas al gobierno.
La Encuesta 2010 encuentra que 74 de los 94 países evaluados fracasan en satisfacer las necesidades básicas de transparencia y rendición de cuentas de sus presupuestos nacionales, dejando la puerta abierta a los malos manejos de fondos públicos. De gran preocupación son los 40 países que ofrecen mínima o nula información sobre sus presupuestos lo que le dificulta a la sociedad civil, a los medios y las instancias de vigilancia exigirle rendición de cuentas al gobierno por el manejo de recursos públicos.
A fin de medir más fácilmente cuánta información presupuestaria publica un gobierno y si ofrece oportunidades de participación en el proceso presupuestario, el IBP desarrolló la Encuesta de presupuesto abierto (OBI, por sus siglas en inglés). El OBI asigna una calificación entre 0 y 100 a cada país con base en las respuestas a un conjunto de preguntas sobre la Encuesta y permite hacer comparaciones entre países y a través del tiempo.
Con una calificación de 92 Sudáfrica obtuvo la calificación más alta, le sigue Nueva Zelanda (90), el Reino Unido (87), Francia (87), Noruega (83), Suecia (83), y los Estados Unidos (82). Los países menos transparentes incluyen a China (13), Arabia Saudita (1), Guinea Ecuatorial (0), Senegal (3), e Irak (0).
En general la Encuesta 2010 presenta un panorama del estado de la transparencia presupuestaria en el mundo. Sin embargo, también identifica tendencias positivas — en los 40 países evaluados en las tres rondas de la Encuesta. Ha habido casi un 20 por ciento de mejoría en el desempeño promedio en el OBI. Algunos de los cambio favorables más significativos vinieron de países con calificaciones previas muy bajas como Mongolia y Liberia, que todavía no satisfacen las mejoras prácticas pero han mejorado significativamente con el paso del tiempo.
La Encuesta 2010 revela una fuerte correlación entre la falta de transparencia presupuestaria y si hay una fuerte dependencia en ingresos derivados del gas y petróleo, si se reciben cantidades importantes de asistencia extranjera, o si se trata de un gobierno autoritario. Sin embargo, hay países con estas características y buenas calificaciones lo que demuestra que hasta en contextos complicados los gobiernos pueden establecer sistemas presupuestarios abiertos, participativos y responsables cuando hay voluntad política.
La Encuesta 2010 demuestra que los países que se han evaluado a través del tiempo han logrado mejorar su desempeño rápidamente y a muy bajo costo mediante la publicación de información presupuestaria que se produce para fines internamente o para donatarios. Este es un paso crítico para los países ya que la investigación demuestra que mayor transparencia promueve mayor vigilancia, mejor acceso a crédito, mejores políticas y prestación de servicios y mayor legitimidad.
Para ver la Encuesta de presupuesto abierto 2010, un análisis detallado, metodología y recomendaciones, ir a: www.openbudgetindex.org.
El IBP y sus pares de la sociedad civil publican la encuesta de presupuesto abierto 2010 en eventos alrededor del mundo por Delaine McCullough, International Budget Partnership
En una serie de eventos en Washington, D.C., y alrededor de Europa desde el 19 de octubre 2010, el International Budget Partnership (IBP) dio a conocer los resultados de la Encuesta de presupuesto abierto 2010 y comenzó a dialogar con la sociedad civil, la comunidad de donatarios y gobiernos respecto a la necesidad de contar con sistemas presupuestarios más transparentes, incluyentes y responsables. El primero de estos lanzamientos fue organizado con Oxfam América y asistieron varias organizaciones no gubernamentales de D.C. A este le siguió una presentación el 20 de octubre en el Banco Mundial a la que asistieron casi 100 personas del Banco que participaron en una discusión sobre presupuestos abiertos, incluyendo cómo ofrecer lineamientos apropiados para la participación pública en los procesos presupuestarios.
En los próximos 10 días, el equipo del IBP ofreció presentaciones sobre la Encuesta 2010 al U.K. Department for International Development (UKaid), el Dutch Foreign Ministry, el Swedish Foreign Ministry y la Swedish International Development Cooperation Agency, la European Commission, la OECD (Organization for Economic Co-operation and Development), y a grupos del Reino Unido en una reunión organizada por el Overseas Development Institute. Además de estos eventos, los miembros del equipo del IBP se encontraron con funcionarios clave del gobierno británico, francés, holandés y sueco para discutir el papel que juegan los donatarios en apoyar los sistemas presupuestarios más transparentes y responsables en los países a los que dan ayuda financiera.
Algo que quedó muy claro en estos eventos fue que el Índice de presupuesto abierto es ampliamente reconocido por donatarios e instituciones bilaterales y multilaterales como una herramienta para evaluar las prácticas de transparencia presupuestaria a nivel global y que la transparencia presupuestaria tiene implicaciones importantes en decisiones políticas, uso eficiente y efectivo de fondos públicos y gobernabilidad responsable. Además del gran interés en la idea de una norma internacional que codifique los principios y lineamientos ampliamente aceptados para la transparencia y participación pública en los procesos presupuestarios.
Junto con estas discusiones internas hay eventos a nivel nacional y regional. Casi todos los participantes de la sociedad civil en la Iniciativa de presupuesto abierto en los 94 países incluidos en la Encuesta 2010 están llevando a cabo varias actividades para promover el lanzamiento, usando el Internet y conferencias de prensa en reuniones con funcionarios públicos. Además el IBP colabora con sus pares en una serie de eventos regionales. Hasta la fecha se llevó a cabo un evento en el sur de África en Mozambique del 21-22 de octubre y otro en el este de África en Ruanda el 1 de noviembre. Ambos combinaron presentaciones de los resultados de la Encuesta 2010 (ver el comunicado preparado por los grupos en el este de África, Can People Follow Their Money?) con discusiones sobre su importancia para la región a los que asistieron miembros de la sociedad civil, funcionarios gubernamentales, representantes de agencias donatarias y medios de comunicación. El mes próximo se llevarán a cabo varios eventos regionales en el sudeste asiático (Camboya), sur de Asia (Sri Lanka), África francófona (Burkina Faso), África occidental (Nigeria), Asia Central (Kazajstán), América Central (Guatemala), Sudamérica (Colombia), y el Medio Oriente y Norte de África (Jordania).
En las primeras dos semanas después del lanzamiento, la Encuesta 2010 ya ha generado cobertura de los medios incluyendo artículos en el Financial Times, el Guardian, el Economist, y el Wall Street Journal, así como casi 100 artículos y blogs en medios nacionales.
Para leer la cobertura global de la Encuesta 2010, ir a: OBI in the News.
Dos nuevos índices eliminan las prácticas de recaudación del gobierno por Kathryn Joyce, Revenue Watch Institute
En octubre el Revenue Watch Institute (RWI) y Transparencia Internacional lanzaron una medida de apertura gubernamental respecto al manejo de petróleo, gas y minerales. El Revenue Watch Index, que mide la transparencia en 41 de los principales productores de petróleo, oro, cobre y diamantes es el primer esfuerzo para medir y comparar la información que los gobiernos publican sobre industrias extractivas.
En casi todos los países revisados, los recursos naturales son bienes públicos administrados por el gobierno. El acceso transparente a la información es un pre-requisito para la administración efectiva de este complejo sector y para que los ciudadanos exijan rendición de cuentas de sus gobiernos, combatan la corrupción y aseguren un desarrollo nacional exitoso.
El Índice del Revenue Watch evalúa la disponibilidad de información en siete áreas clave de administración de recursos naturales incluyendo contratos y pagos a gobiernos.
El Índice encontró que la mayoría de los países examinados – 29 de un total de 41 – sólo ofrecen limitada información pública sobre industrias de petróleo, gas y minas afectando los esfuerzos ciudadanos por exigir rendición de cuentas a los gobiernos. Encontró oportunidades de mejorar en casi todos los países encuestados.
“En muchos países, los gobiernos les dan a sus ciudadanos poca información sobre esta parte crucial de la economía,” dijo la directora de RWI Karin Lissakers, quien lanzó el Índice el 6 de octubre en una reunión en Washington, D.C. “Sin el acceso a la información, el público tiene muy limitada influencia sobre cómo los gobiernos administran los recursos y cómo los gobiernos usan los ingresos.”
Junto con la Encuesta de presupuesto abierto 2010 el Índice de Revenue Watch ofrece una perspectiva complementaria sobre los niveles de transparencia entre países. El Índice revisa la transparencia gubernamental sobre ingresos y la encuesta del IBP evalúa la apertura sobre cómo se gastan esos ingresos.
La mayoría de los países tienen evaluaciones similares en el índice del IBP y del RWI, aunque hay algunas diferencias importantes para algunos países. Por ejemplo Kazajstán ocupa el séptimo lugar en el índice de Revenue Watch pero el lugar 57th en la Encuesta de presupuesto abierto. Su alta calificación en el índice refleja el lanzamiento relativamente comprensivo de información sobre ingresos de industrias extractivas a lo largo de 2009, mientras su pobre desempeño en la Encuesta de presupuesto abierto se debe a que el gobierno publica poca información sobre el presupuesto. En contraste Ghana está casi hasta el último en el índice de Revenue Watch (lugar 35 de entre 41 países), mientras que ocupa una mejor posición en la Encuesta de presupuesto abierto con el lugar 35 de entre 94 países.
Estos ejemplos muestran que el gobierno puede ser relativamente transparente sobre los ingresos de un recurso en específico sin darles a los ciudadanos información comprensiva sobre el presupuesto en su totalidad y vice versa. No hay un excedente positivo automático de transparencia presupuestaria por tener mayor transparencia en ingresos y vice versa, o al menos sin presión adicional para garantizar que mayor apertura en el proceso presupuestario equivale a una mayor apertura en el proceso presupuestario en su totalidad.
Para ver el Índice de Revenue Watch, ir a:
http://www.revenuewatch.org/rwindex2010/index.html?q=rwindex
Para mayor información, contactar a Kathryn Joyce [email protected] o Robert Ruby [email protected].
Evaluación de la ayuda financiera para la transparencia por Claudia Elliot, Publish What You Fund
Publish What You Fund lanzó la primera evaluación sobre ayuda financiera para la transparencia en octubre que revisa la transparencia de 30 donatarios principales a lo largo de siete indicadores de ocho fuentes diferentes. Los indicadores incluyen compromiso para la ayuda a la transparencia, transparencia hacia los gobiernos receptores y transparencia hacia la sociedad civil. Puede encontrar la evaluación en la página de Internet del Publish What You Fund, en donde las visualizaciones y datos interactivos muestran cómo se evaluaron los donatarios. Estas herramientas les permiten a los usuarios revisar los resultados del estudio y asignar diferentes pesos a tres indicadores principales y ver cómo las calificaciones generales cambian como resultado.
Los principales hallazgos resaltan lo esencial que es que los donatarios tengan un estándar internacional. Al hacer la evaluación, Publish What You Fund enfrentó una notable falta de datos comparables que no permitieron hacer un análisis de abajo hacia arriba como se planeó originalmente. Sin embargo, los indicadores desarrollados con los limitados datos disponibles ofrecen una comparación de los presentes niveles de transparencia donataria. Publish What You Fund planea repetir este estudio cada año en espera de que en el futuro haya datos más comprensivos, comparables y oportunos.
Publish What You Fund resalta que la ayuda a la transparencia es un medio importante y relativamente no controversial de mejorar la prestación de ayuda financiera y rendición de cuentas. Idealmente, todas las partes deben beneficiarse de una mayor transparencia. Opositores de prácticas de asistencia pueden apoyar el movimiento hacia una mayor transparencia para reducir distorsiones en tanto que los promotores de ayuda pueden usar la nueva información para impulsar mejoras en el uso de la ayuda. Mayor transparencia puede reducir la incertidumbre de financiamientos futuros para gobiernos receptores y ayudarles a dar seguimiento a proyectos de ayuda en marcha en sus países. Los donatarios pueden beneficiarse de una mayor comprensión del impacto y uso de sus fondos.
Mientras tanto, los ciudadanos y la sociedad civil en países receptores pueden más fácilmente exigirle rendición de cuentas a sus gobiernos cuando tienen acceso a información sobre ayuda financiera, mientras los ciudadanos en países donatarios deben de estar informados sobre cómo se gasta su dinero. La necesidad de esto es evidente: en la actualidad los ciudadanos suelen sobreestimar cuánto gastan sus gobiernos en ayuda financiera como en el caso del Reino Unido en donde la gente estimó que 18.55 por ciento del gasto del gobierno iba a ayuda financiera (la cifra real es de 1.3 por ciento).
Al igual que con los resultados de la Encuesta de presupuesto abierto 2010 del International Budget Partnership, el estado de la asistencia y transparencia presupuestaria es muy pobre, lo que implica que el público no puede saber si su gobierno gasta sus impuestos de la manera más eficiente posible. Se encontraron amplias variaciones en los niveles de transparencia de la ayuda financiera, en donde algunos donatarios importantes mostraron debilidades importantes en los siete indicadores. El donatario con la puntuación más alta – el Banco Mundial – alcanzó 85.4 por ciento, más del doble de la puntuación más baja – Japón, con 41.9 porciento.
El trabajo de Publish What You Fund va más allá del seguimiento, sin embargo, con las campañas de incidencia para presionar a los donatarios más importantes del mundo – sobre todo la Unión Europea, los Estados Unidos y el Banco Mundial – para aumentar la transparencia en la ayuda. Además, trabajaron con donatarios para hacer que la información sobre ayuda financiera sea más accesible al público. Por ejemplo, en un proyecto con el departamento de desarrollo internacional del Reino Unido (U.K. Department for International Development), Publish What You Fund ayudó a la creación de la visualización de dónde se gasta el dinero de 2004 a 2009.
La evaluación se presentará en la Conferencia internacional anti-corrupción en Bangkok en noviembre y a principios de diciembre en Washington, D.C.
Para mayor información, contactar a Claudia Elliot [email protected].
Pregúntale a tu gobierno: escucha qué pasa cuando cinco gobiernos en países africanos reciben solicitudes de información presupuestaria por Rocío Campos, International Budget Partnership
En septiembre el International Budget Partnership (IBP) junto con nueve otras organizaciones internacionales [1] lanzaron la iniciativa Pregúntale a tu gobierno (Ask Your Government! (AYG) Initiative): el ejercicio transnacional más extenso de acceso público a la información hasta la fecha.
En 86 países alrededor del mundo, organizaciones pares del IBP les pidieron a sus gobiernos información sobre cómo están cumpliendo con sus compromisos en áreas críticas para el desarrollo como la mortalidad materna, ayuda financiera y protección ambiental. Como parte de la iniciativa, cinco organizaciones pares de África – el Social Development Network en Kenia, la Malawi Economic Justice Network (MEJN), Idasa en Sudáfrica, la Uganda Debt Network (UDN), y la Economic Association of Zambia (EAZ) – grabaron diarios sobre sus esfuerzos de solicitar y obtener información presupuestaria de sus gobiernos sobre estos temas. Con base en estos diarios grabados, el IBP produjo un programa de radio de cinco partes para informar al público sobre su derecho a pedir información pública presupuestaria cómo esta información afecta sus vidas y qué pasa cuando el gobierno recibe solicitudes de información.
La serie radial está siendo transmitida por Bush Radio, Radio Khwezi y Vukani Community Radio en Sudáfrica, Zodiak FM en Malawi, 93.3 KFM en Uganda, Joy FM en Zambia y Kenia Broadcasting Corporation en Kenia. Los cinco programas son: Parte 1: Why Access to Budget Information Matters, Parte 2: Dear Government I Have Some Questions, Part 3: Where is the Money for Maternal Health?, Parte 4: Will the Government Respond to My Questions? y Parte 5: Access to Budget Information: Where Do We Go From Here?
El radio en África es un medio poderoso y efectivo de comunicación masiva ya que es accesible y barato y tiene el potencial de llegar a poblaciones urbanas y rurales sin importar su nivel de alfabetización. En Uganda, por ejemplo, el radio llega a casi 97 por ciento de adultos mayores de 18 años semanalmente, es decir, que representa el medio de mayor penetración para difundir información entre jóvenes adultos. La principal estación de radio comercial en Uganda, 93.3 KFM también ofrece espacio para noticias y transmitió la serie del IBP en inglés. La estación transmite a toda la ciudad de Kampala con una cobertura de 200km que abarca los poblados de Busia, Karuma, Kumi, Lyantonde, Mbale y Mubende.
Imelda Nammaga de UDN reporta que durante las transmisiones de 93.3 KFM muchas personas llamaron para saber cómo tener acceso a información pública en sus localidades y porqué el acceso a la información es importante para ciudadanos en zonas rurales. Imelda reportó recibir “mucha retroalimentación de parte de la gente que escuchó las transmisiones que sintieron que fueron muy oportunas en vista de las próximas elecciones esperando que esto presione a los líderes a poner el tema de acceso a la información en sus agendas. Otros dijeron que los temas discutidos fueron muy pertinentes ya que se refieren a temas que afectan la vida diaria de las personas y pueden presionar al gobierno para que publique información ya que los ciudadanos están comenzando a darse cuenta que tienen derecho a información pública.”
En Sudáfrica tres estaciones radiales transmitieron la serie del IBP: Bush Radio en Cape Town es una de las estaciones de radio comunitario más viejas en África; Radio Khwezi estación líder de radio comunitario regional de Sudáfrica que abarca las planicies de KwaZulu/Natal; y Vukani Community Radio en el poblado rural de Cala en la provincia occidental de Sudáfrica. En su conjunto la audiencia de estas estaciones radiales representa 406,000 radioescuchas en alemán, afrikaans, inglés y xhosa.
Justo cuando el gobierno sudafricano está piloteando una propuesta de ley sobre protección de información y un tribunal para los medios, la iniciativa AYG y la serie radial son oportunidades intervenciones de la sociedad civil, dijo Thembinkosi Dlamini de Idasa. Dlamini, quien grabó el diario para Sudáfrica y participó en los programas de radio transmitidos por Bush Radio, explicaron que ambas propuestas representan un paso hacia atrás respecto a la ley del 2000 que promueve el acceso a la información. Igualmente en Malawi, Dalitso Kingsley Kubalasa comentó sobre lo oportuno de las transmisiones – refiriéndose al reciente lanzamiento de la Encuesta de presupuesto abierto 2010 y la atención del público al grupo de donatarios que ofrece apoyo al gobierno de Malawi a través del presupuesto general (Common Approach to Budget Support) y que justamente está evaluando el progreso del gobierno para fortalecer la gobernabilidad sobre todo respecto a prácticas anti-corrupción.
Kubalasa de MEJN grabó el diario para Malawi y asistió a las transmisiones de radio en Zodiak Broadcasting Station (ZBS). ZBS es una estación de radio privada con sede en Lilongwe. Se enfoca en las necesidades e intereses de los menos privilegiados, sobre todo los pobres en zonas rurales. ZBS acogió los programas con tal entusiasmo que hasta ofreció espacio para un programa adicional que promoviera el derecho a la información presupuestaria en zonas rurales. Cuatro de los programas fueron discusiones en vivo en donde los radioescuchas enviaron sus preguntas a través de mensajes de texto en inglés y chichewa y dos fueron debates comunitarios pre-grabados en Mchinji, un distrito ubicado en Malawi Central. La comunidad local, incluyendo a dos jefes comunales y tres representantes del consejo distrital asistieron a los debates.
Kubalasa reporta que dos funcionarios gubernamentales asistieron a las transmisiones: un miembro del comité de finanzas y presupuestos del parlamento, Hon. Sosten Gwengwe y un funcionario de relaciones públicas de la oficina nacional de auditoría, Mr. Timothy Sandram. Su participación abrió la oportunidad para enviar mensajes de texto con preguntas sobre los temas presentados durante los programas. Muchos radioescuchas querían saber si la transparencia presupuestaria en posible en Malawi. Hon. Gwengwe respondió que sí lo es y Kubalasa apoyó esta afirmación refiriéndose al Índice de presupuesto abierto 2010 que muestra cómo Malawi ha mejorado su calificación de 28 en 2008 a 47 en 2010. Hon. Gwengwe reiteró que Malawi podría mejorar si contara con una ley presupuestaria que le permitiera al parlamento tener una oficina presupuestaria para colaborar con instituciones independientes como MEJN y otros miembros de la sociedad civil.
En Lusaka central, Zambia, una de las estaciones de radio más nuevas del país Joy FM, transmitió los programas del IBP. Joy FM también es miembro de la plataforma africana sobre acceso a la información. De acuerdo con Kaalu Mubita de EAZ las llamadas de los radioescuchas reflejaron su interés en la participación pública en el proceso presupuestario, la necesidad de mecanismos adicionales para popularizar el presupuesto público y la ausencia de información presupuestaria disponible y accesible. Algunas de las preguntas, comentarios y sugerencias incluyen:
- ¿En dónde se puede obtener un documento presupuestario?
- ¿Puede un ciudadano hacer sugerencias o comentarios al presupuesto nacional una vez que se ha presentado a la asamblea nacional?
- ¿Si un documento está disponible en las oficinas del gobierno, estaría a disposición del público?
- El acceso a la información es central para cualquier proceso de desarrollo y resalta algunos puntos sobre el presupuesto: usa un lenguaje muy técnico que lo hace inaccesible a mucha gente; debe circularse por todo el país para que todos los ciudadanos tengan la oportunidad de aportar algo; y a fin de asegurar que el presupuesto se lea y cumpla con el objetivo de acceso a la información presupuestaria, debe de haber una versión impresa en lenguas locales ya que no todos hablan inglés.
En países como Sudáfrica que cuenta con una ley de acceso a la información, las transmisiones les dieron oportunidad a los radioescuchas de compartir sus experiencias solicitando información pública del gobierno. Hubo quienes no sabían que podían hacerle preguntas al gobierno que éste estaba obligado a responder. Un radioescucha habló de su intento por solicitar información – le dijeron que se concentrara en lo que la municipalidad le ofrecía en términos de subsidios y servicios en lugar del panorama general.
El público estaba intrigado por cómo usar el derecho a la información presupuestaria para mejorar sus condiciones de vida y mostró mayor interés conforme los programas fueron avanzando. El público intuitivamente vinculó el derecho a la información del presupuesto con otros eventos en sus países como el proceso electoral en Uganda, la evaluación externa de donatarios en Malawi y el impacto de tener o no una ley nacional de acceso a la información en sus respectivos países. Además de las organizaciones pares del IBP y los funcionarios gubernamentales, otros panelistas presentes en las transmisiones fueron Dorothy Ngoma, experta en salud maternal en Malawi y Mukelani Dimba, subdirector del Open Democracy Advice Center en Sudáfrica.
Para escuchar los programas, ir a:
https://archive.internationalbudget.org/publications/ask-your-government-initiative-radio-series/
Para conocer más sobre la iniciativa Pregúntale a tu gobierno, ir a:
https://archive.internationalbudget.org/what-we-do/major-ibp-initiatives/international-advocacy/ask-your-government/
[1] White Ribbon Alliance, Family Care International y Averting Maternal Death and Disability Program de Columbia University prepararon las preguntas sobre salud materna; las preguntas de efectividad en la asistencia fueron preparadas por Publish What You Fund, Oxfam America y Development Initiatives; y las preguntas sobre el medio ambiente se prepararon por World Resources Institute y International Institute for Sustainable Development. Además la iniciativa ha recibido el apoyo de docenas de organizaciones nacionales e internacionales.
Programas de radio sobre el monitoreo de los servicios de salud en el este de África por Catherine Kell, Twaweza
El trabajo de Twaweza en el este de África se basa en un enfoque de abajo hacia arriba para promover tecnologías de desarrollo nuevas y creativas. Aunque el monitoreo presupuestario ciudadano no es una de las áreas programáticas de Twaweza la habilidad de los ciudadanos de monitorear el gasto del gobierno es central a la misión de Twaweza. Por ello Twaweza promueve actividades en donde los ciudadanos usan sus teléfonos celulares para dar y recibir información. Twaweza cree que la información frecuente y focalizada sobre el gasto gubernamental y cuestiones de prestación de servicios puede mejorar la calidad y acceso a servicios básicos. El objetivo es darles a los ciudadanos información sobre cómo el gobierno gasta el dinero público para participar más efectivamente en los debates públicos y presionar a los funcionarios gubernamentales para mejorar la prestación de servicios.
En Tanzania el popular programa de radio Kero – “molestia” en inglés – les permite a los ciudadanos llamar y exponer sus preocupaciones. Muchas personas en Tanzania sienten que el gobierno escucha este programa y los problemas presentados por los radioescuchas se solucionan. Twaweza espera aprovechar esta dinámica de reportes ciudadanos y apoyar los movimientos de rendición de cuentas del gobierno en todo el este africano. Twaweza apoya un programa de televisión llamado Daladala, en donde la gente se sube a una camioneta (Daladala en Tanzania) con un pequeño estudio de televisión. Durante el trayecto los pasajeros participan en vibrantes discusiones sobre temas como el gasto gubernamental.
Twaweza también trabaja con organizaciones que utilizan a los medios y teléfonos celulares para ayudar a los ciudadanos a convertirse en agentes de cambio. Daraja, por ejemplo, una organización que trabaja en zonas rurales en Tanzania, trabaja para hacer que el gobierno sea más responsable respecto al acceso y mantenimiento de tomas de agua. Como parte del proyecto “Raising the Water Pressure” los ciudadanos envían mensajes de texto usando sus teléfonos celulares para reportar fugas de agua o problemas de acceso al agua en su comunidad. Los mensajes de texto se filtran a otras estaciones de radio que luego entrevistan a quienes enviaron el mensaje o reportaron el problema. La exposición pública de fugas de agua por todo el país puede presionar al Ministro de Agua para invertir en donde más se necesita y exigir rendición de cuentas de los servicios públicos de reparación de servicios de agua.
Twaweza se enfoca en el acceso a los servicios básicos como agua potable, servicios básicos de salud, y educación básica involucrando a los ciudadanos a generar su propia información y convertirse en parte de la solución. Al igual que en el ejemplo de Daraja, los teléfonos celulares son una poderosa herramienta que le permite a la gente recibir información, expresar sus opiniones, reportar problemas que aquejan a la comunidad y organizarse en torno a algo concreto.
Para mayor información, contactar a Catherine Kell [email protected].
Programas de radio promueven la participación pública en temas de trasparencia presupuestaria en Azerbaiyán por Rena Rzayeva, National Budget Group
Desde 2006 el National Budget Group (NBG) hace análisis de presupuestos a nivel estatal en Azerbaiyán. En 2007 Transparencia Internacional con el apoyo de expertos de NBG, comenzó a trabajar con los medios más activamente, incluyendo televisión y radio para aumentar el conocimiento y participación públicos en temas del presupuesto.
La estación de radio Azadliq Radiosu, o Radio Liberty, pone al aire discusiones sobre el acceso a información del presupuesto. Uno de sus programas narra la historia de cómo unos camiones de carga fueron detenidos en la frontera Azeri durante varios días al negarse a pagar un soborno, a pesar de que contaban con la documentación apropiada y habían realizado los pagos oficiales. Este asunto se aclaró cuando los dueños de los camiones de carga denunciaron a los funcionarios corruptos en un programa de radio. Los participantes discutieron el impacto de los sobornos en el presupuesto y la economía.
Otro programa de radio habló de cómo los periodistas que investigan el gasto presupuestario tienen menos problemas para obtener datos oficiales sobre los montos asignados al sector social que al tratar de averiguar cómo se gastó el dinero. Mediante el uso de información de otros medios, los periodistas revelaron los malos manejos de fondos públicos, lo que suscitó demandas públicas a la rendición de cuentas.
Los programas de radio les ofrecen a los ciudadanos valiosa información de actualidad de expertos independientes, lo que aumenta su conciencia y promueve el debate y participación en temas presupuestarios. Esta estructura de los programas le permite a los funcionarios del gobierno y al púbico expresar y debatir sus posiciones y le ofrece al público un espacio para exigir el uso efectivo y transparente de los recursos públicos.
La efectividad de los programas puede juzgarse por el número de comentarios y solicitudes sobre estos temas. Antes de estas transmisiones, los temas presupuestarios se cubrían en discusiones aisladas y generaban muy poca participación. Esto cambió una vez que la estación introdujo programas regulares en horario vespertino el cual es más conveniente para los trabajadores en zonas urbanas y rurales. Esto aumenta el interés entre instituciones de educación, negocios, organizaciones de la sociedad civil y pequeños empresarios. Algunos ejemplos de esta participación incluyen:
- Un caso en el que los medios locales en Ganja, Azerbaiyán, realizaron un proyecto sobre corrupción con base en el programa de Transparencia Internacional que muestra al presidente de la universidad local, los estudiantes y profesores discutiendo temas de corrupción; y
- Pequeños empresarios enviando solicitudes a las estaciones de radio pidiendo programas dedicados a temas presupuestarios.
La sencillez del lenguaje y formato de los programas de radio atrae la atención de diversos grupos con distintos niveles de conocimientos presupuestarios. Los programas también ofrecen un espacio para el diálogo entre el público y el gobierno, mismo que promueve la confianza entre los ciudadanos y sirve como una herramienta efectiva para aumentar la rendición de cuentas del gobierno y la transparencia presupuestaria.
En vista del gran interés generado por el programa, Transparencia Internacional lanzó otro programa llamado Korrupsiometr sobre herramientas exitosas para tomar acción en temas presupuestarios. El NBG espera comenzar varios proyectos sobre incidencia presupuestaria usando el radio, así como debates por televisión e Internet.
Para escuchar los programas de radio, ir a: http://www.azadliq.org/.
Para mayor información, contactar a Rena Rzayeva [email protected].
Las 10 prioridades faltantes en el presupuesto mexicano. Una campaña de la sociedad civil por Elisa Walton, International Budget Partnership
La organización par del International Budget Partnership Fundar con base en la ciudad de México recientemente lanzó la campaña, “Las diez faltantes” para traer atención a las prioridades de gasto del gobierno mexicano durante la crisis económica. En 2009 el gobierno federal gastó 4,927.7 millones de pesos en publicidad oficial – 501 por ciento más que en 2006, y más del gasto total para la Secretaría de Trabajo en el mismo año. Esto es exacerbado por la disfuncional contabilidad del gobierno y la falta de transparencia. A pesar de la baja asignación al rubro de publicidad en 2010, es muy pronto para decir si el gobierno gasta más de lo presupuestado en publicidad y reasigna fondos a este rubro. Fundar argumenta que esta situación es inaceptable y que el único uso legítimo de comunicación oficial es para informar a los ciudadanos sobre leyes, servicios y programas y para promover los derechos y responsabilidades de los ciudadanos.
Para resaltar el impacto de las decisiones del gasto del gobierno, Fundar subraya 10 prioridades faltantes respecto a los servicios de salud: mejorar el uso de recursos públicos para la salud y los medicamentos, aumentar el gasto para el tratamiento de VIH-SIDA, reducir los gastos de bolsillo en servicios de salud y aumentar el número de clínicas y hospitales – sin los cuales los aumentos en el gasto de salud tienen un impacto limitado. Además, sugieren fortalecer los mecanismos de rendición de cuentas para el gasto de recursos de salud a nivel local a fin de que los recursos sean administrados con base en resultados. Fundar también enfatiza la importancia de la transparencia en otras áreas del gobierno para promover la rendición de cuentas, fortalecer la democracia y aumentar la participación ciudadana y confianza en el gobierno.
Para llegar a su audiencia objetivo, es decir, el poder ejecutivo y legislativo, los partidos políticos, medios y el público en general, Fundar ha usado diferentes estrategias, incluyendo una campaña en línea. Fundar creó una nueva página de Internet dedicada a las 10 áreas de interés y un video en Youtube difundido a través de Twitter y Facebook. Fundar llevó a cabo esta estrategia para alcanzar a una audiencia más grande y resaltar la importancia de temas presupuestarios – que no necesariamente son temas populares entre la población.
La campaña ha sido complementada con postales, un espacio en la página de Internet de Fundar dedicada a este tema y reuniones con miembros de la sociedad civil y el legislativo. En sólo unas cuantas semanas, el video ha atraído a más de 530 visitantes. Sin embargo, Fundar espera que la campaña llegue a muchas más personas. Además de alertar a la gente y tratar de aumentar el gasto social, Fundar también está promoviendo la aprobación de una ley que defina el correcto uso del gasto gubernamental para comunicaciones.
Para aprender más sobre la campaña y ver el video, ir a:
http://www.las10faltantes.com/lasdiez/
Para mayor información, contactar a Rocío Moreno [email protected].
Uso de caricaturas para mejorar las decisiones del gasto público en el este de África por Catherine Kell, Twaweza
La tienda de información de Twaweza también conocida como Uwazi, está explorando cómo hacer que la información sea más accesible a los ciudadanos para mejorar las decisiones del gasto público en el este de África. Uwazi opera bajo en entendido de que aunque los datos están disponibles, no necesariamente son accesibles. Para enfrentar esta situación, Uwazi utiliza caricaturas en periódicos nacionales para distribuir información entre la ciudadanía sobre el gasto gubernamental.
Chaguo Letu, que significa “Es tu elección,” es una caricatura semanal que aparece en el periódico Raia Mwema. La caricatura compara las diferentes formas de gastar el presupuestario. En el ejemplo a continuación un señor se rasca la cabeza pensando en dos opciones para gastar Tsh 35 millones: 50 árboles para decorar Dar es Salaam antes de la llegada de la delegación del Foro Económico Mundial 2010 o 1,150 escritorios para escuelas públicas en Tanzania que con frecuencia carecen de útiles.
Otro uso innovador de caricaturas de parte de Uwazi es la serie “Did You Know?” conocida en Swahili como “Je, Wajua?” La caricature muestra a una persona exponiendo dos datos del presupuesto para hacer comparaciones. Por ejemplo: “11.7 por ciento del presupuesto fue asignado a salud en 2007/8” y “8.2 por ciento del presupuesto fue asignado a salud en 2009/10.” Twaweza argumenta que esta serie es un medio poderoso para ayudarle a la ciudadanía a entender su situación actual en relación a años anteriores y en comparación con otras naciones y espera que esta información inspire a la gente a tomar acción.
La página de Internet de Uwazi tiene un contador que registra pagos a funcionarios gubernamentales desde el 1 de julio 2009, cantidad que ya sobrepasa Tsh 553 millones (aproximadamente US$370 millones). Twaweza está en proceso de establecer sistemas de monitoreo y evaluación para evaluar el impacto de sus esfuerzos y mejorar la gobernabilidad, rendición de cuentas y transparencia en el este de África.
Ambas series se publican en los periódicos cotidianos The Citizen y Mwananchi y están disponibles aquí: http://uwazi.org/
Para mayor información, contactar a Catherine Kell [email protected].
Simulaciones para influir en las prioridades del presupuesto por Pooja Parvati, Centre for Budget and Governance Accountability
El Centre for Budget and Governance Accountability (CBGA) en India ha adoptado una estrategia para concientizar a la gente sobre la incidencia en el presupuesto desde la perspectiva de los pobres y marginados. En los talleres de CBGA sobre fomento de capacidades los facilitadores usan juegos y dinámicas de grupo para explicar los aspectos técnicos del proceso presupuestario. Uno de estos juegos explora cómo influir en las prioridades del presupuesto y examina cómo éstas no se determinan por los funcionarios gubernamentales sino por otros actores que pueden influir en el gobierno.
El juego comienza por explicar quién influye en las prioridades del presupuesto en el país. Se preparan fichas con los nombres de actores específicos, conforme al número de participantes (20 tarjetas para 20 participantes). Los nombres de los actores institucionales/individuales se identifican con base en el proceso presupuestario del país. En el caso de India las tarjetas se hace para:
- Ministro de finanzas, gobierno de India
- Comisión de planeación de India
- Comisión de finanzas de India
- Banco de la reserva de India
- Institución de investigación financiada por el gobierno
- Miembro del comité parlamentario sobre educación
- Secretario, Ministro de finanzas
- Empresario influyente
- Institución financiera internacional (por ej: el Banco Mundial)
- Sindicato (por ej: el Centro Indio de Sindicatos)
- Cabildo de granjeros acaudalados (por ej: la Federación de asociaciones de ingenios azucareros)
- Cámaras de negocios (por ej: la Confederación de industrias de la India)
- Organización de la sociedad civil
- Imigrante laboral
- Dalit (o castas) mujer
- Niño discapacitado
- Señor de 60 años sin pensión ni beneficios
- Operador de puesto de té de la calle
19. Periodista de un periódico influyente
20. Granjero sin tierra
Cada participante juega el papel de una de las partes y responde las siguientes preguntas:
- ¿Influye en las prioridades de los presupuestos nacionales?
- En caso afirmativo, ¿Por qué está en posición de influir decisiones presupuestarias? ¿Su influencia está justificada?
- En caso negativo, ¿Por qué no es capaz de influir en las decisiones del presupuesto? ¿Los límites de su influencia están justificados?
Lo que sigue es un vibrante intercambio en el que los participantes examinan sus respectivos roles y discuten la necesidad de cambiar el status quo. El juego genera conciencia sobre el presupuesto entre los miembros que tienen conocimientos básicos de temas presupuestarios y brinda una visión a fondo del nivel de participación de distintos actores en determinar prioridades del presupuesto. Los participantes pueden ponerse en el lugar de cada parte, identificar sus puntos fuertes y débiles y apreciar que la mayoría de las partes quedan al margen del proceso presupuestario. Finalmente los participantes también pueden discutir cómo fortalecer el papel de las organizaciones de la sociedad civil y los medios en el proceso presupuestario para aumentar la rendición de cuentas del gobierno.
Para mayor información, contactar a Pooja Parvati [email protected].
Tácticas de Panos Londres para aumentar la cobertura en los medios de temas de pobreza y desarrollo por Elisa Walton, International Budget Partnership
La crisis económica internacional ha empeorado la situación económica en muchos países africanos, entorpeciendo el avance hacia las metas del milenio. Por ejemplo, altos niveles de inequidad y exclusión social en Kenia y el aumento de precios de alimentos y combustible en Tanzania promueven la inestabilidad y el desempleo. De acuerdo con Panos Londres, una organización de la sociedad civil que busca el aumento de participación en los pobres y marginados en debates sobre desarrollo, la participación e intercambio de información entre investigadores y los medios sobre cuestiones de pobreza son necesarios para superar estos problemas.
A fin de promover una mayor rendición de cuentas, generar debates públicos sobre inequidad social y aumentar la participación ciudadana en los procesos de toma de decisiones — típicamente bajo el dominio de expertos y grupos influyentes — Panos Londres diseño un conjunto de talleres sobre medios de comunicación y actividades de incidencia en el este de África, sobre todo en Kenia y Tanzania. A esto se le dio seguimiento con una reunión regional en Uganda. En estos países la mutua desconfianza entre los medios y los investigadores promueve su falta de colaboración. Por ello los talleres tratan de crear las capacidades necesarias entre los periodistas y el interés entre los editores para aumentar la cobertura en temas de pobreza a largo plazo. Al mismo tiempo, Panos Londres espera aumentar la colaboración entre los investigadores y los periodistas para mejorar la comunicación, combinar la información y análisis de los investigadores con el acceso de los medios a una audiencia más amplia.
Panos Londres ha reunido a 40 periodistas (20 de Tanzania y 20 de Kenia) a participar en los talleres. Otros talleres planeados para enero 2011 reunirán a 10 periodistas y 10 investigadores de cada país. Cada periodista escribirá una historia que será publicada en la primavera del próximo año mediante un programa internacional de investigación organizado por Panos Londres. La página de Internet de Panos promoverá las mejores historias y también las enviará a alrededor de 2,500 contactos internacionales. Un taller regional en Uganda planeado para el próximo verano presentará lecciones aprendidas durante el proceso. Panos del este de África organizará los eventos y trabajará con entrenadores y especialistas domésticos.
Además de los talleres otras tácticas incluyen la difusión de boletines de prensa para informar a los periodistas a comprender los debates sobre crecimiento económico y reducción de la pobreza en países en vías de desarrollo, complementados por tips sobre cómo explorar posibles historias. Estas sesiones y otros materiales, como la información sobre la reciente crisis financiera, un glosario de términos económicos importantes y una bibliografía con más fuentes de información, también serán difundidos por África y el sur de Asia a través de vínculos en página de Internet externas.
Para mayor información, ir a: http://www.panos.org.uk/?lid=32850.
Buenas prácticas de transparencia y acceso a la información en la administración pública en Perú, por Caroline Gibu, Ciudadanos al Día
El premio a las Buenas Prácticas en Gestión Pública (Premio BPG), que organiza anualmente Ciudadanos al Día (CAD) con apoyo de la Defensoría del Pueblo, es un galardón que busca distinguir a las mejores experiencias del sector público que han beneficiado a la ciudadanía y que pueden ser replicadas por otras entidades. Es un reconocimiento a la excelencia en la gestión pública y a los servidores públicos que cumplen con sus funciones en distintos ámbitos del gobierno.
A lo largo de sus seis ediciones, el Premio BPG ha distinguido experiencias en 19 categorías, entre las que se encuentra Transparencia y Acceso a la Información, que se ocupa de las ideas innovadoras que contribuyen a un mayor acercamiento entre una institución pública y los ciudadanos, a través de una mayor difusión y acceso a la información del estado.
Las entidades públicas deben tener en cuenta que la información que producen sea de dominio público y no personal. Por ello es necesario que se generen canales para compartir la información con todas las áreas de la organización y, principalmente, con los ciudadanos. En el caso peruano, el principal reto es asimilar que ha habido un cambio en la forma de manejar la información de dominio público. La Ley de Transparencia y Acceso a la Información estableció dos alternativas para el acercamiento entre ciudadano y la información pública: el portal electrónico y la solicitud de acceso a la información.
Las buenas prácticas en gestión pública de transparencia y acceso a la información toman en cuenta cómo se le hace llegar información útil, completa, oportuna y comprensible al ciudadano. Asimismo, la información debe de contribuir a una efectiva rendición de cuentas para facilitar mecanismos efectivos de interpelación entre el ciudadano y la administración pública.
Con el paso del tiempo, las entidades públicas han optimizado su acceso a la información, haciendo uso de tecnologías más avanzadas. De la misma manera, las buenas prácticas en transparencia y acceso a la información han mostrado una constante evolución. Esto explica cómo se pasó de la simple implementación de un portal cibernético con información indispensable a servicios de información más eficientes pensados como medios de rendición de cuentas o de información sobre servicios o para la toma de decisiones.
Este año el equipo técnico del premio BPG 2010, liderado por Mirtha Correa y conformado por más de 50 profesionales destacados ha distinguido a 10 experiencias de transparencia y acceso a la información como BPG. Conoce a las entidades que promueven el cambio en nuestra página web.
Para mayor información, contactar a Caroline Gibu [email protected].
Uso de la canasta básica como una herramienta de incidencia por Miniva Chibuye, Jesuit Centre for Theological Reflection
El manual de la canasta básica “Basic Needs Basket” (BNB) preparado por el Jesuit Centre for Theological Reflection (JCTR) en Zambia, busca promover evaluaciones críticas de la pobreza y sus causas en Zambia (ver https://archive.internationalbudget.org/resources/newsletter49.htm#JCTR). El BNB ha servido como un instrumento efectivo para la incidencia en varias decisiones sociales, económicas y políticas.
Cada mes el BNB es acompañado por un comunicado de prensa electrónico e impreso, resaltando algunos aspectos de política y estrategia para mejorar la calidad de vida de los pobres. Esto ha contribuido enormemente a su utilidad y popularidad entre académicos internacionales, embajadas y organizaciones internacionales, como puede verse en las citas del Reporte de desarrollo humano de las Naciones Unidas 2003 y el Reporte del Banco Mundial sobre pobreza y evaluación de la vulnerabilidad 2005 en Zambia. El BNB se conoce como una herramienta influyente que indica el nivel de la vulnerabilidad del consumidor ante el aumento al costo de vida debido a la falta de aumentos correspondientes a los ingresos.
La gran popularidad del BNB también puede atribuirse al hecho de que es fácil de entender, es preciso y consistente y puede usarse para resaltar la brecha entre las necesidades actuales de las familias y los ingresos en el sector formal. Esto le permite al Congreso de sindicatos de Zambia y a otros sindicatos públicos y privados usar el BNB como herramienta de negociación para obtener ajustes salariales.
A nivel político el BNB se usa para incidir por un aumento al techo fiscal anual del ingreso, nivel al que los empleados comienzan a pagar impuestos. Esto se hace mediante entregas al Ministerio de Finanzas y Planeación Nacional y en apariciones ante el comité parlamentario de cotizaciones. La idea es aumentar el poder adquisitivo de personas de bajos ingresos. En tanto que el gobierno garantiza que el techo cubra los requisitos alimenticios básicos para una familia promedio, los aumentos usualmente de desvanecen durante el año debido a la inflación en el precio de la comida.
El éxito del BNB en Zambia ha suscitado interés regional considerable. Por ejemplo, bajo los auspicios del Simposio de la conferencia episcopal de África y Madagascar, el JCTR capacita a grupos de paz y justicia de 10 países africanos. En la actualidad, tres países implementan actividades del BNB mientras cinco están en procesos piloto.
Uno de los principales retos que enfrenta el BNB es que mientras ha ganado legitimidad en discusiones sobre el desarrollo nacional, no ha sido reconocido por el gobierno como una herramienta oficial. Este reconocimiento facilitaría la incorporación del BNB en las estrategias y documentos del gobierno y servir como una medida de pobreza. De acuerdo con el Reporte del Banco Mundial sobre pobreza y evaluación de la vulnerabilidad 2005 de Zambia “tomar el costo de vida de JCTR como una guía de la pobreza puede implicar niveles de pobreza más altos que aquellos presentados por el Banco Mundial.”
El BNB más reciente se puede encontrar aquí.
Para mayor información, contactar a Miniva Chibuye [email protected].
Una reseña del libro de Joachim Wehner Legislaturas y el proceso presupuestario: el mito del control fiscal por Rick Stapenhurst, consejero parlamentario del Banco Mundial
Uno de los puntos críticos que enfrentan las legislaturas hoy en día es cómo pueden supervisar las etapas de formulación y auditoría del proceso presupuestario de manera efectiva, la formulación (ex-ante) y la auditoría (ex-post). Sorprende que hasta ahora poco se haya escrito sobre el papel de la legislatura en términos de la formulación del presupuesto o auditorías además de lo que publica el Congreso de E.U.A., y otros estudios nacionales. El libro de Wehner llena este vacío con un estudio riguroso a gran escala sobre el papel de la legislatura en la formulación del presupuesto y dos estudios de caso nacionales detallados. Al hacerlo extiende sus contribuciones previas al ámbito de estudios legislativos sobre todo sus artículos “Assessing the Power of the Purse: An Index of Legislative Budget Institutions,” [1] y “Budget Reform and Legislative Control in Sweden.”[2] Esto no implica, sin embargo, que el libro sea una recopilación de artículos previos. Se toma de la tesis doctoral de Wehner en el London School of Economics y presenta un marco para analizar datos trasnacionales sobre el diseño legislativo institucional para la vigilancia presupuestaria ex-ante y considera las siguientes preguntas:
- Cómo podemos medir y comparar el presupuesto legislativo entre naciones
- Qué factores explican la variación trasnacional
- Cuáles son las diferencias en la forma en que las legislaturas participan en el presupuesto
- Cómo afecta esto la política fiscal, y
- Cuáles son las implicaciones para reformas institucionales
El libro cubre cuatro áreas principales:
- Una revisión breve del tema y comprensiva reseña de la literatura (capítulos 1 y 2).
- Análisis empírico en donde el autor propone un índice de instituciones presupuestarias legislativas (capítulo 3).
- Análisis que considera factores que explican la variación trasnacional en el papel de las legislaturas en la formulación del presupuesto (capítulo 4) y los resultados fiscales de la actividad presupuestaria de las legislaturas (capítulo 5).
- Dos estudios de caso sobre la reforma presupuestaria y el control legislativo: uno sobre Suecia en donde dichas reformas ha tenido éxito y otro sobre Sudáfrica en donde las reformas sólo han sido parciales (capítulo 6).
Para los estudiosos en asuntos legislativos y aquellos interesados en el desarrollo institucional de las legislaturas, los capítulos más interesantes son el 3 y 6. El “índice de instituciones presupuestarias legislativas” permite comparaciones entre naciones y categorizar a las legislaturas en términos de su influencia y control sobre el presupuesto. El índice distingue entre los poderes formales (como los poderes de enmienda al presupuesto y cuáles son las consecuencias de la aprobación del presupuesto por parte de la legislatura) y aspectos organizacionales (como la cantidad de tiempo que la legislatura cuenta para revisar el presupuesto y la capacidad de investigación del parlamento para analizar el presupuesto independientemente). Wehner encuentra que en Hungría, Suecia, Suiza y los E.U.A., la legislatura tiene influencia considerable sobre el presupuesto. En el extremo opuesto están las legislaturas Westminster (Australia, Canadá, Irlanda, Nueva Zelanda y Reino Unido) en donde, citando a Schick (2002, p.27) en el caso del Reino Unido, “el declive presupuestario del parlamento es más notorio que en ninguna otra parte.” Los estudios de caso de Suecia y Sudáfrica presentan ejemplos de legislaturas tratando de ganar control sobre el presupuesto con distintos grados de éxito.
Aquellos interesados en la disciplina fiscal estarán más interesados en los capítulos 4 y 5, que sugieren que un mayor compromiso legislativo en la formulación del presupuesto generalmente conlleva a mayores déficits. Este grupo de lectores también encontrará interesante el estudio de caso de Suecia, ya que ofrece un modelo presupuestario de arriba hacia abajo sugiriendo que el control fiscal pueda coexistir con mayor compromiso legislativo en el presupuesto mediante un proceso de dos partes en donde la legislatura primero establece un techo fiscal y luego, a partir de un techo establecido, pueda aumentar los gastos en un área sólo mediante la reducción de gastos en otras.
La limitante de este libro, si es que existe, es que deja al lector con ganas de más. Wehner pudo ser más abierto, sobre todo en el capítulo 7. Por ejemplo, cuando observa que el costo fiscal del activismo legislativo puede ser un efecto secundario de la democracia aceptable, no explora esto a profundidad. Igualmente, cuando se refiere a las auditorías y al papel del legislativo en los comités de cuentas públicas, esta importante área de vigilancia no se desarrolla. Críticas a parte, el libro de Wehner es riguroso en su enfoque analítico y práctico para quienes están involucrados en el fortalecimiento legislativo y diseño fiscal. Es un libro esencial para estudiosos y activistas por igual.
[1] Publicado en Political Studies, Vol. 54 No. 4 (2006).
[2] Publicado en Journal of European Public Policy, Vol. 14 No. 2 (2007)
Para obtener el libro, ir a http://www.palgrave.com/products/title.aspx?PID=310478.
Para mayor información, contactar a Frederick Stapenhurst [email protected].
by soapbox | Sep 17, 2010
Just Released: The Open Budget Survey 2010 and Other Transparency Indexes
Open Budget Survey 2010 Released! by Delaine McCullough, International Budget Partnership
The IBP and its Civil Society Partners Release the Open Budget Survey 2010 at Events Around the World by Delaine McCullough, International Budget Partnership
Two Newly Released Indexes Illuminate Government Revenue Practices by Kathryn Joyce, Revenue Watch Institute
Aid Transparency Assessment by Claudia Elliot, Publish What You Fund
Radio Broadcasts on Access to Budget Information, Service Delivery, and Budget Transparency
Ask Your Government: Listen to What Happens When Governments in Five African Countries Are Asked for Budget Information by Rocío Campos, International Budget Partnership
Radio Broadcasts Monitor Service Delivery in East Africa by Catherine Kell, Twaweza
In Azerbaijan Radio Programs Promote Public Participation in Budget Transparency Issues by Rena Rzayeva, National Budget Group
Using Online Campaigns and Cartoons in Budget Advocacy
The 10 Missing Priorities of the Mexican Budget: A Civil Society Campaign by Elisa Walton, International Budget Partnership
Using Cartoons to Improve Public Budget Decisions in East Africa by Catherine Kell, Twaweza
Tools and Strategies to Influence Budget Priorities and Poverty Debates and To Promote Best Government Practices
Using Role-play to Influence Budget Priorities by Pooja Parvati, Centre for Budget and Governance Accountability
Panos London’s Tactics to Bring Greater Media Coverage to Poverty and Development Issues by Elisa Walton, International Budget Partnership
Best Practices Award in Public Administration in Peru: Transparency and Access to Information by Caroline Gibu, Ciudadanos al Día
Using the Basic Needs Basket as an Advocacy Tool by Miniva Chibuye, Jesuit Centre for Theological Reflection
In Review: New Publication on Legislatures and the Budget Process
A Review of Joachim Wehner’s Legislatures and the Budget Process: The Myth of Fiscal Control by Rick Stapenhurst, Parliamentary Adviser, World Bank Institute
Open Budget Survey 2010 Released! By Delaine McCullough, International Budget Partnership
On 19 October 2010 the International Budget Project (IBP) and its civil society partners released the Open Budget Survey 2010, the only independent, comparative, and regular measure of budget transparency and accountability around the world. Implemented and vigorously reviewed by budget experts who are independent of any national government, the 2010 Survey evaluates whether central governments in 94 countries give the public access to budget information and opportunities to participate in the budget process. It also examines the ability of legislatures and auditors to hold the government accountable.
The 2010 Survey finds that 74 of the 94 countries assessed fail to meet basic standards of transparency and accountability when it comes to their national budgets, leaving the door open to the abuse and inappropriate and inefficient use of public money. Of greatest concern are the 40 countries that provide minimal or no information on their budgets, making it extremely difficult for civil society and the public, the media, and oversight institutions to hold the government accountable for its management of public funds.
In order to easily measure how much budget information a government makes publicly available and whether it provides opportunities for the public to participate throughout the budget process, the IBP developed the Open Budget Index (OBI). The OBI assigns a score between 0 and 100 for each country based on the responses to a subset of questions on the Survey and allows for comparisons across countries and over time.
With an OBI 2010 score of 92, South Africa topped the rankings, followed by New Zealand (90), the United Kingdom (87), France (87), Norway (83), Sweden (83), and the United States (82). The least transparent countries include China (13), Saudi Arabia (1), Equatorial Guinea (0), Senegal (3), and newly democratic Iraq (0).
In general, the 2010 Survey presents a dismal picture of the state of budget transparency worldwide. However, it also identifies a positive trend — in the 40 countries that have been measured over three consecutive rounds of the Survey; there has been a nearly 20 percent improvement in the average performance on the OBI. Some of the most dramatic improvements came from previously low-scoring countries, such as Mongolia and Liberia, which still do not meet best practices but have improved significantly over time.
The 2010 Survey data reveal a strong correlation between a country’s lack of budget transparency and whether it relies heavily on oil and gas revenue, receives significant amounts of foreign aid, or has an authoritarian government. However, there are countries that perform well in each of these categories, demonstrating that even in challenging contexts governments can establish open, participatory, and accountable budget systems, if they have sufficient political will.
The 2010 Survey shows that countries that have been assessed over time have been able to improve their performance quickly and at little cost by publishing the considerable budget information that they already produce for internal government purposes or for their donors. This is a critical step for countries to take as research has shown that greater transparency enables better oversight, better access to credit, better policy choices, better service delivery, and greater legitimacy.
To see the complete results of the Open Budget Survey 2010, including detailed analysis, methodology, and recommendations, go to: www.openbudgetindex.org.
The IBP and its Civil Society Partners Release the Open Budget Survey 2010 at Events Around the World by Delaine McCullough, International Budget Partnership
At a series of events in Washington, D.C., and across Europe beginning on 19 October 2010, the International Budget Partnership (IBP) released the findings from the Open Budget Survey 2010 and began dialogues with civil society, the donor community, and governments over the critical need for more transparent, inclusive, and accountable budget systems, and what can be done about it. The first of these international releases was co-hosted by Oxfam America and was attended by a number of D.C.-based nongovernmental organizations. This was followed on 20 October by a presentation and panel discussion hosted by the World Bank Institute, which drew almost 100 staff members of the Bank and included a lively discussion about open budgeting, including how appropriate guidelines for public participation in budget processes might be determined.
Over the next 10 days, IBP staff members made 2010 Survey presentations to the U.K. Department for International Development (UKaid), the Dutch Foreign Ministry, the Swedish Foreign Ministry and the Swedish International Development Cooperation Agency, the European Commission, the OECD (Organization for Economic Co-operation and Development), and for U.K. policy groups organized by the Overseas Development Institute. In addition to these events, IBP staff members met with key officials from the British, French, Dutch, and Swedish governments to discuss the role that donors play in supporting more transparent and accountable budget systems in the countries to which they give aid.
What came out clearly at these various meetings and events was that the Open Budget Index is widely recognized by bilateral and multilateral donors and institutions as a key tool for assessing budget transparency practices globally, and that budget transparency has important implications for policy choices, efficient and effective use of public funds, and responsive and accountable governance. What also came out of these discussions was a strong interest in the idea of an international norm that could codify broadly accepted principles and guidelines for transparency and public participation in public budget processes.
Accompanying these international discussions are events at the national and regional level. Nearly all of the Open Budget Initiative’s civil society partners in the 94 countries included in the 2010 Survey are undertaking a variety of release activities, ranging from social media launches to press conferences to policy forums and meetings with public officials. In order to bring some pressure from regional competition to bear on these national advocacy efforts, the IBP is collaborating with its partners in a series of regional launches. To date a Southern Africa event was held in Mozambique (21-22 October), one for East Africa in Rwanda (1 November), and the South American event in Bogata, Colombia (5 November). Each combined presentations of the 2010 Survey results (read the brief prepared by partners in East Africa, Can People Follow Their Money?) with discussions on their relevance for the region and were attended by civil society actors, government officials, donor representatives, and the media. Over the next month similar regional events will be held in Southeast Asia (Cambodia), South Asia (Sri Lanka), Francophone Africa (Burkina Faso), Anglophone West Africa (Nigeria), Central Asia (Kazakhstan), Central America (Guatemala), and the Middle East-North Africa (Jordan).
In the first two weeks following the release of the 2010 Survey, it has already garnered substantial media coverage, including pieces in the Financial Times, the Guardian, the Economist, and the Wall Street Journal, as well as nearly 100 articles and blog postings in national media outlets.
To read the global coverage of the 2010 Open Budget Survey so far, and to track what is to come, visit OBI in the News.
Two Newly Released Indexes Illuminate Government Revenue Practices by Kathryn Joyce, Revenue Watch Institute
In October the Revenue Watch Institute (RWI) and Transparency International launched a pioneering measurement of government disclosure in the management of oil, gas, and minerals. The Revenue Watch Index, which ranks transparency in 41 of the world’s top producers of petroleum, gold, copper, and diamonds, is the first attempt to measure and compare the information governments disclose related to revenues received from extractive industries.
In nearly all the countries reviewed, natural resources are public assets, managed in trust by the government. Transparent access to information is a prerequisite for effectively managing this complex sector, and for citizens to hold their governments accountable, combat corruption, and ensure successful national development.
The Revenue Watch Index evaluates the availability of information in seven key areas of natural resource management, including contracts and payments to governments.
The Index found that the majority of countries examined – 29 out of 41 – provide only limited public information about the oil, gas, and mining industries, undermining citizen efforts to hold these governments accountable. It found substantial room for improvement in nearly all the countries surveyed.
“In too many countries, governments give citizens little information about this crucial part of the economy,” said RWI Director Karin Lissakers, who released the Index on 6 October at a briefing in Washington, D.C. “Without access to information, the public has very limited influence on how governments manage the resources and how governments use the revenues.”
Together with the International Budget Partnership’s (IBP) Open Budget Survey 2010, the Revenue Watch Index offers a complementary overview of transparency levels across countries. The Index reviews government transparency on revenues related to extractive industries, and the IBP Survey takes a comprehensive measure of how open and accountable government budgets are by evaluating the information made available on all public revenues and how those revenues are spent, as well as the strength of oversight institutions.
The majority of countries fare similarly in the Open Budget Index and Revenue Watch Index, but there are several striking differences between the two studies’ findings for particular countries. For example, Kazakhstan ranks seventh in the Revenue Watch Index but 57th in the Open Budget Survey. Its high ranking in the Index reflects its relatively comprehensive release of information related to revenues from extractive industries through 2009, while its poor performance in the Open Budget Survey is because the government makes minimal information on the complete budget publicly available. In contrast, Ghana comes in near the bottom on the Revenue Watch Index (35th out of 41 countries), while it does a better job on the Open Budget Survey, ranking 35th out of 94 countries.
These examples demonstrate clearly is that a government can be relatively transparent about a specific revenue source without providing its citizens comprehensive information on the budget in its entirety, and vice versa. There is no automatic positive “spillover” for budget transparency of greater revenue transparency and visa versa, or at least without additional pressure to make sure that greater openness in one part of the budget process translates into greater openness of the budget process as a whole.
To read the Revenue Watch Index, go to:
http://www.revenuewatch.org/rwindex2010/index.html?q=rwindex
For more information, contact Kathryn Joyce at [email protected] or Robert Ruby at [email protected]
Aid Transparency Assessment by Claudia Elliot, Publish What You Fund
In October Publish What You Fund released the first-ever global Aid Transparency Assessment, which looks at the transparency of 30 major donors across seven indicators from eight data sources. The indicators include commitment to aid transparency, transparency to recipient governments, and transparency to civil society. You can find the assessment on the Publish What You Fund’s website, where visualizations and interactive data show how the donors have been ranked. These tools allow users not only to browse the study’s results but also to assign different weights to the three main indicators and see how the overall ranking changes as a result.
The first major findings highlight how essential it is that donors develop an international standard for collecting and reporting information on aid flows. In putting the assessment together, Publish What You Fund faced a notable lack of comparable data, meaning that it was not able to conduct the bottom-up kind of work initially planned. However, the indicators developed from the limited data that was available provide an interesting comparison of current levels of donor transparency. Publish What You Fund plans to repeat this study every year with the hope that there will be more comprehensive, comparable, and timely data to draw on in the future.
Publish What You Fund emphasizes aid transparency because it is an important and relatively uncontroversial means of improving aid delivery and accountability. Ideally, all players should benefit from increased transparency. Opponents of current aid practices can still support a movement toward greater transparency, while supporters of aid can use the new information to drive improvements in aid usage. Increased transparency could reduce the uncertainty of future funding for recipient governments and help them track aid projects already underway in their countries. Donors also would benefit from a better understanding of the impact and the use of their funds.
Meanwhile, citizens and civil society in aid-recipient countries can more easily hold their governments accountable when they can access information about aid coming to their country, while citizens in donor countries also should be informed about how their money is spent. The need for this is clear: currently, citizens often overestimate the amount their government spends on aid, as in the U.K., where people estimated that 18.55 percent of government spending went to aid (the real figure was 1.3 percent).
As with the findings of the International Budget Partnership’s Open Budget Index 2010, the state of aid and budget transparency is currently poor, which means that the public cannot know if their government is spending their tax money to best effect. Wide variations in levels of donor aid transparency were found, with some major donors showing significant weakness across the seven indicators. The highest performing donor — the World Bank — achieved 85.4 percent, more than double the transparency score of the lowest ranking — Japan, with 41.9 percent.
The work of Publish What You Fund goes beyond tracking, however, with its advocacy campaigns to pressure the world’s largest donors — in particular, the European Union, the United States, and the World Bank — to increase the amount of information they make available about the aid they give. Additionally, it has worked with donors to make aid information more accessible to the public. For example, in a project with the U.K. Department for International Development (UKaid), Publish What You Fund assisted in the creation of a visualization of where money was spent from 2004 to 2009.
The Aid Transparency Assessment will be presented at the International Anti-Corruption Conference in Bangkok in November and in Washington, D.C., in early December.
For more information, contact Claudia Elliot at [email protected].
Ask Your Government: Listen to What Happens When Governments in Five African Countries Are Asked for Budget Information by Rocío Campos, International Budget Partnership
In September the International Budget Partnership (IBP), along with nine other international organizations [1] launched the Ask Your Government (AYG) Initiative: the most extensive cross-country exercise to access public budget information to date.
In 86 countries around the world, IBP partners asked their governments for specific budget information related to the countries’ development commitments, including maternal health, aid effectiveness, and environmental protection. As part of the initiative, five African partners — the Social Development Network in Kenya, the Malawi Economic Justice Network (MEJN), Idasa in South Africa, the Uganda Debt Network (UDN), and the Economic Association of Zambia (EAZ) — recorded audio diaries of their efforts to request and obtain budget information from their governments on these issues. Based on the audio diaries, the IBP produced a five-part radio series to inform the public about their right to ask for and receive public budget information, why this information is relevant to their lives, and how responsive their governments are to information requests.
The radio series is currently being broadcast by Bush Radio, Radio Khwezi, and Vukani Community Radio in South Africa; Zodiak FM in Malawi; 93.3 KFM in Uganda; Joy FM in Zambia; and Kenya Broadcasting Corporation in Kenya. Listen to the five programs here: Part 1: Why Access to Budget Information Matters, Part 2: Dear Government I Have Some Questions, Part 3: Where is the Money for Maternal Health?, Part 4: Will the Government Respond to My Questions?, and Part 5: Access to Budget Information: Where Do We Go From Here?
Radio in Africa is a very powerful and effective means of mass communication because it is widely accessible — owning a radio is inexpensive, radio broadcasts are capable of reaching urban and rural populations, and most people can understand program content regardless of their literacy levels. In Uganda, for instance, radio reaches almost 97 percent of adults over 18 years old weekly and, therefore, is the most effective form of media for disseminating information to young adults. The leading commercial radio station in Uganda, 93.3 KFM, offers time for current news stories and transmitted the IBP radio series in English. With a signal radius of over 200 km, the broadcast covered the city of Kampala, as well as Busia, Karuma, Kumi, Lyantonde, Mbale, and Mubende.
Imelda Nammaga from the UDN reports that during the broadcasts at 93.3 KFM, callers wanted to find out how people in their areas could access public information, and why access to information is important to citizens in rural areas. Imelda reported receiving “a lot of feedback from the people who listened to the talk shows who felt that they were very timely since we are now approaching the elections and this would force leaders to put the issue of access to information on their agendas. Others felt that the issues discussed were very pertinent as they hint on issues that affect people’s daily lives and would put pressure on the government to become more transparent in availing information to the public since citizens are now beginning to realize that they have a right to access public information.”
In South Africa three radio stations ran the five-part radio series: Bush Radio, which is based in Cape Town and is one of Africa’s oldest community radio stations; Radio Khwezi, one of South Africa’s leading regional community radio stations covering most of the KwaZulu/Natal Midlands; and Vukani Community Radio, based in the rural town of Cala in South Africa’s Eastern Cape Province. Together the audience of these radio stations represents 406,000 listeners in Afrikaans, English, German, and Xhosa.
At a time when the South African government is considering legislation on the Protection of Information and establishing a Tribunal for the Media, the AYG Initiative and the radio series are timely civil society interventions, according Thembinkosi Dlamini from Idasa. Dlamini, who recorded the audio diaries and participated in the radio programs transmitted by Bush Radio, explained that both bills are a step back from the progressive Promotion of Access to Information Act 2000.
Similarly, in Malawi, Dalitso Kingsley Kubalasa from the MEJN commented on the timeliness of the broadcasts, referring to the recent national launch of the Open Budget Survey 2010 and the public’s attention to the work of the Common Approach to Budget Support, a group of donors that provide aid to the government of Malawi through general budget support. It is currently assessing the government’s progress to strengthen its governance practices, particularly those related to anti-corruption efforts.
Kubalasa recorded the audio diaries for Malawi and attended the broadcasts at the Zodiak Broadcasting Station (ZBS). ZBS is a privately owned radio station with headquarters in Lilongwe. It focuses on the needs and interests of the underprivileged, especially the rural poor. ZBS was so excited with the radio programs that it offered additional air time to the series in order to promote the right to access budget information for rural Malawians. Four of the programs included live studio discussions in which listeners sent in text messages with their questions in English and Chichewa, and two were pre-recorded village debates in central Malawi district of Mchinji. Local villagers, including two senior chiefs and three representatives from the District Council, attended the debates.
Kubalasa reports that two government officials attended the broadcasts: a member of the Budget and Finance Committee of Parliament, Hon. Sosten Gwengwe, and a public relations officer for the National Audit Office, Mr. Timothy Sandram. Their participation offered an opportunity for listeners to reach for their cell phones and send at least a couple of dozen instant messages with questions about the issues raised during the programs. Many callers wanted to know if budget transparency is possible in Malawi. Hon. Gwengwe responded that it is, and Kubalasa supported this assertion by referring to the Open Budget Index 2010, a measure of how transparent governments in 94 countries are about their budgets. The OBI 2010 shows that Malawi improved its score from 28 in 2008 to 47 in 2010. Hon. Gwengwe reiterated that perhaps Malawi could do even better by enacting a budget law that would enable parliament to have a budget office to interact and collaborate with independent institutions like MEJN and other members of civil society.
In central Lusaka, Zambia, one of the newest private radio stations in the country, Joy FM, broadcasted the five-part radio programs. Joy FM is also a member of the African platform on access to information. Kaalu Mubita from the EAZ recorded the audio diaries in Zambia and participated in the Joy FM programs. He reported that the callers’ views and questions reflected the public’s interest in public participation in the budget process, the absence of budget information that is both available and accessible, and thus the need for additional mechanisms to make budget information broadly available. Some of the questions, comments, and suggestions include:
- Where can one get a budget document?
- Can a citizen make suggestions or comments to the national budget after it has been presented in the national assembly?
- Even if the document was available at our government offices, would it be affordable to most citizens?
- Access to information is central to any development process and raises issues about our national budget document: it uses very technical language, which makes it hard to understand for nontechnical people; it needs to be circulated all over the country to provide opportunities for all citizens to understand the budget and provide input; and to increase accessibility and understanding, there should be a print-out version in local languages, as not everyone can read English.
In countries that have an access to information law, like South Africa, the broadcasts served as an opportunity for callers to share their experiences requesting public information from the government, including one who was told to focus on what was happening at the municipal level when asking for information about national budgets. Other callers were not aware that they could actually ask questions to which the government would be obliged to respond.
In all five countries the public was intrigued by how they could use access to budget information to improve their livelihoods. The public intuitively linked the issue of access to budget information with other events in their countries like the electoral process in Uganda, the external donor assessment in Malawi, and the impact of having or not having access to information laws in their respective countries. In addition to the IBP’s civil society partner organizations and government officials, other panelists present in the broadcasts included Dorothy Ngoma, a leading Maternal Health Advocate in Malawi, and Mukelani Dimba, Deputy Director of the Open Democracy Advice Center in South Africa.
To listen to the five-part radio programs, go to:
https://archive.internationalbudget.org/publications/ask-your-government-initiative-radio-series/
To learn more about the Ask Your Government Initiative, go to:
https://archive.internationalbudget.org/what-we-do/major-ibp-initiatives/international-advocacy/ask-your-government/
[1] White Ribbon Alliance, Family Care International, and the Averting Maternal Death and Disability Program at Columbia University prepared the maternal health questions; the aid effectiveness questions were prepared by Publish What You Fund, Oxfam America, and Development Initiatives; and the environmental questions were prepared by the World Resources Institute and the International Institute for Sustainable Development. In addition to these core partners, the Ask Your Government Initiative has been joined by dozens of national and international organizations.
Radio Broadcasts Monitor Service Delivery in East Africa by Catherine Kell, Twaweza
Twaweza’s work in East Africa is based on a bottom-up approach to promoting new and creative technologies for development. Although citizen budget monitoring is not one of Twaweza’s program areas, citizens’ ability to monitor government expenditure is central to its mission. This is why Twaweza promotes activities in which ordinary people can use their mobile phones and other means of disseminating and receiving information to monitor public service delivery. Twaweza believes that frequent and targeted information on government expenditure and service delivery issues can improve the effectiveness and coordination of stakeholders and, consequently, improve the quality of and access to basic services. The goal is to provide citizens with information on how the government spends public money so that they can more effectively participate in public debates and hold government to account.
In Tanzania the popular radio program Kero (“annoyance” in English) allows citizens to call in and discuss their concerns. Many Tanzanians feel that the government listens to this program and that problems raised by callers have been fixed. Twaweza hopes to build on this momentum for citizen reporting and support government accountability movements across East Africa. It supports a television program called Daladala, in which ordinary people ride a small bus (a “Daladala”) fitted with a small television studio. During the ride passengers participate in vibrant discussions on such topics as government spending.
Twaweza also works with partners that use media and mobile phones to help citizens become agents of change. Daraja, for example, a partner organization working in rural Tanzania, works to make the government more accountable for providing access to and maintaining water points. As part of the “Raising the Water Pressure” project, citizens send instant messages using their mobile phones to report broken water points or water access problems in their community. The instant messages are filtered to partner radio stations that then interview the messenger or report on the problem. The resultant increase in public awareness about broken and neglected water points around the country can pressure the Ministry of Water to spend funds where they are needed the most and demand accountability from the appropriate public water-repair services.
Twaweza focuses on access to basic services like clean water, primary health care, and basic education, involving ordinary citizens to generate their own information and become part of the solution. As in the Daraja example, mobile phones can provide a powerful tool because they allow people to receive information, express their opinions, report on community problems, and organize around a practical issue.
For more information, contact Catherine Kell at [email protected].
In Azerbaijan Radio Programs Promote Public Participation in Budget Transparency Issues by Rena Rzayeva, National Budget Group
Since 2006 the National Budget Group (NBG) in Azerbaijan has conducted budget analysis at the state level. In 2007 Transparency International with support from NBG experts, started working with the media more actively, including television and radio broadcasters, to increase the public’s knowledge of and participation in budget issues.
The radio station Azadliq Radiosu, or Radio Liberty, airs discussions on access to budget information. One of its programs told the story of how commercial trucks had been stopped at the Azeri border for several days after refusing to pay a bribe, even though they had appropriate documentation and had made all official payments. This issue was settled soon after the businessman who owned the trucks exposed the corrupt customs officials on the radio program. Participants discussed the impact of bribery on the budget and the economy.
Another radio program talked about how journalists who investigate budget expenditures have fewer problems obtaining official data on the amounts allocated to the social sector than they do trying to find out how money was actually spent. Using information from other sources, the journalists revealed the misuse of state funds, which led to public demands for accountability.
The radio programs provide citizens with current, valuable budget information from qualified independent experts, which increases their awareness and promotes discussion and participation in budget issues. The structure of the programs allows members of government and the public to express and debate their positions and provides the public with a forum to call for effective and transparent use of public resources.
The effectiveness of the programs can be judged in part by the number of comments and requests made on these topics. Before these broadcasts, budget issues were covered in isolated discussions and generated minimal public input. This changed once the station introduced regular evening programs on budget issues to accommodate workers’ schedules in urban and rural areas, which increased interest among education institutions, businesses, civil society organizations, and small entrepreneurs. Examples of engagement include:
- a case in which local media in Ganja, Azerbaijan, conducted a project on corruption based on the Transparency International program that featured the local university president, students, and teachers discussing corruption issues; and
- small entrepreneurs sending in requests that stations feature programs devoted to particular budget topics.
The simple language and format of the radio programs draw diverse groups with different levels of understanding of budget issues. The programs also offer a space for dialogue between the public and the government, which has built trust among citizens and served as an effective tool to increase government accountability and budget transparency.
Given the wide interest in the program Transparency International launched another project called Korrupsiometr on successful tools for individuals to take action on budget transparency issues. The NBG hopes to start various budget advocacy projects using radio, as well as television and online, debates.
To listen to the radio programs and current live broadcasts, go to: http://www.azadliq.org/.
For more information, contact Rena Rzayeva at [email protected].
The 10 Missing Priorities of the Mexican Budget: A Civil Society Campaign by Elisa Walton, International Budget Partnership
The International Budget Partnership’s partner Fundar, a civil society organization based in Mexico City, recently launched the campaign, “Las diez faltantes” (“The 10 Missing Ones”), seeking to bring attention to the Mexican government’s spending priorities during the economic crisis. In 2009 the federal government spent 4.9 million pesos on official advertising, a significant overrun from budget projections. The amount spent on official advertising has increased by 501 percent from 2006 and, in 2009, was more than the entire expenditure of the Ministry of Labor.
This is exacerbated by dysfunctional government accounting and a lack of transparency. Despite a lower advertising allotment in 2010, it is too early to tell if the government has followed its pattern of spending more than projected on publicity and subsequently shifting funds to this area. Fundar argues that this situation is unacceptable, and that the only legitimate use of official communications is to inform citizens about laws, services, and programs and to promote the rights and responsibilities of citizens.
To highlight the impact of government spending decisions, Fundar has outlined what it considers 10 missing priorities in the Mexican budget. Many of its recommendations for greater public spending revolve around healthcare: e.g., improving the use of public funds for healthcare and medication, increasing spending on AIDS treatment, reducing out-of-pocket costs, and increasing the number of clinics and hospitals, without which increases in health spending have a limited impact. Additionally, Fundar suggests strengthening accountability measures for health funds spent at the local level so that the funds are administered in a results-oriented manner. Fundar also emphasizes the importance of transparency in other areas of government in order to improve accountability, strengthen democracy, and increase citizen participation and trust in government.
To reach its target audience, i.e., the national executive and legislative branches, political parties, media, and the general public, Fundar has used a variety of strategies, including an online campaign. In order to reach a wider audience and to emphasize the relevance of budget issues, Fundar created a new website dedicated to the 10 areas of concern and a Youtube video disseminated through Twitter and Facebook.
The online campaign has been supplemented by postcards and a space on Fundar’s website dedicated to the cause, as well as through meetings of civil society and legislators. In only a few weeks, the video has attracted over 530 viewers. However, Fundar hopes that the campaign will reach many more. Along with raising awareness and attempting to increase social spending, Fundar is also urging the enactment of a law to define the correct uses for government spending on communications.
To learn more about the campaign and watch the video, go to:
http://www.las10faltantes.com/lasdiez/.
For more information, contact Rocío Moreno at [email protected]
Using Cartoons to Improve Public Budget Decisions in East Africa by Catherine Kell, Twaweza
Twaweza’s info-shop, also known as Uwazi, is pioneering ways to make data more readily available to citizens in order to improve public budget decisions in East Africa. Uwazi operates under the premise that while data is available, it is not accessible to key stakeholders. To address this, Uwazi utilizes cartoons in national newspapers to get information out to citizens about government spending.
Chaguo Letu, which means “It Is Our Choice,” is a weekly cartoon series that appears in the Raia Mwema newspaper. The cartoon compares different ways in which budget expenditures can be used. In the example below a man is scratching his head as he thinks about two public spending options for Tsh 35 million: 50 palm trees to decorate Dar es Salaam before the arrival of the 2010 World Economic Forum delegation or 1,150 desks for Tanzanian schools that often lack basic supplies.
Another innovative use of cartoons by Uwazi is the “Did You Know?” series, known in Swahili as “Je, Wajua?” The cartoon features a man who presents two simple budget facts from which to draw comparisons. For example: “11.7 percent of the budget was allocated to health in 2007/8” and “8.2 percent of budget was allocated to health in 2009/10.” Twaweza argues that this series is a powerful way for citizens to understand their current situation in relation to previous years and other nations, and hopes that this information will compel people to take action.
Uwazi’s website also has a counter that tracks the number of allowances paid to government officials since 1 July 2009, which has already surpassed more than Tsh 553 million (approximately US$370 million). Twaweza is currently setting up monitoring and evaluation systems to assess the impact of its efforts to improve governance, accountability, and transparency in East Africa.
Both cartoon series are run in the daily newspapers The Citizen and Mwananchi and are available here: http://uwazi.org/
For more information, contact Catherine Kell at [email protected].
Using Role-play to Influence Budget Priorities by Pooja Parvati, Centre for Budget and Governance Accountability
The Centre for Budget and Governance Accountability (CBGA) in India has adopted a strategy to facilitate budget awareness and advocacy from the perspective of the poor and marginalized. In the CBGA’s capacity-building workshops trainers rely on games and group exercises to explain the technicalities of the budget process. One of these games explores how to influence budget priorities and examines how these are not merely determined by government officials but by other actors who can influence government.
The game starts by explaining who influences budget priorities in the country. Flashcards are prepared with the names of select actors, according to the number of participants (e.g., 20 flashcards for 20 participants). The names of the select institutional/individual actors are identified based on the country’s budget process. In the case of India the cards include:
- Minister of Finance, Government of India
- Planning Commission of India
- Finance Commission of India
- Reserve Bank of India
- Government-funded Research Institution
- Member of Parliamentary Standing Committee on Education
- Secretary, Ministry of Finance
- Influential Businessperson
- International Financial Institution (e.g., World Bank)
- Trade Union (e.g., Centre of Indian Trade Unions)
- Rich Farmers’ Lobby (e.g., Federation of Sugarcane Growers Associations)
- Business Chambers (e.g., Confederation of Indian Industries)
- Civil Society Organization
- Migrant laborer
- Dalit (or Scheduled Caste) woman
- Disabled child
- 60-year old man without pension and other benefits
- Tea-kiosk operator
19. Journalist of leading newspaper
20. Landless farmer
Each participant role-plays one of the actors and answers the questions:
- Do you influence the priorities of the country’s budgets?
- If you do, why are you able to influence budget decisions? Is the extent of your influence justified?
- If you do not, why are you not being able to influence budget decisions? Are the limits on your influence justified?
What follows is a vibrant exchange in which the participants examine their respective roles and debate the need to change the status quo. The game generates budget awareness among members who have a basic knowledge of budget issues and provides a thorough understanding of the level of participation of various stakeholders in determining budget priorities. The participants are able to empathize with the responsibilities of each actor, identify their strengths and weaknesses, and realize that a majority of important stakeholders are left out of the budget process. Finally participants also discuss how to strengthen the role of civil society organizations and the media in the budget process to increase government accountability.
For more information, contact Pooja Parvati at [email protected].
Panos London’s Tactics to Bring Greater Media Coverage to Poverty and Development Issues by Elisa Walton, International Budget Partnership
The international economic crisis has worsened the economic situation in many African countries, slowing the progress toward the Millennium Development Goals. For instance, high levels of inequality and social exclusion in Kenya and rising food and fuel prices in Tanzania promote social instability and higher unemployment. According to Panos London, a civil society organization that seeks to increase the involvement of the poor and marginalized in debates on development, greater participation and information sharing between researchers and the media on poverty issues is necessary to overcome these problems.
In order to promote greater accountability, generate public debates on social inequality, and increase citizen participation in decision-making processes — currently dominated by technical experts and influential groups — Panos London designed a set of media trainings and outreach activities in East Africa, particularly in Kenya and Tanzania. It followed up on these with a regional meeting in Uganda. In these countries the shared lack of confidence and trust between the media and researchers has led to a lack of collaboration between them. Hence the media trainings look to create the necessary skills among journalists and the interest among editors to increase coverage on poverty-related issues over the long term. At the same time, Panos London hopes to increase contacts between researchers and journalists to foster better communication, combining the information and analysis of researchers with the media’s wider access to the public.
Panos London has already brought together 40 journalists (20 each from Tanzania and Kenya) to participate in the workshops. Further trainings in January 2011 will bring together 10 journalists and 10 researchers from each country. Each journalist will write a story that will be published next spring through an international fellowship program run by Panos London. The Panos website will highlight the best stories and will also send them to approximately 2,500 international contacts. A regional workshop in Uganda planned for next summer will gather lessons-learned from the process. Panos Eastern Africa will organize the events and work with in-country trainers and specialists.
Other tactics, beyond the workshops, include disseminating media briefs to give journalists an understanding of debates on economic growth and poverty reduction in developing countries, supplemented by tips on how to explore possible stories. These briefings and other materials, such as information about the recent financial crisis, a glossary of important economic terms, and a bibliography with further sources of information, will also be disseminated throughout Africa and South Asia through links on external websites.
For more information on the project and for related resources, go to: http://www.panos.org.uk/?lid=32850.
Best Practices Award in Public Administration in Peru: Transparency and Access to Information by Caroline Gibu, Ciudadanos al Día
The Award for Best Practices in Public Administration (Premio BPG in Spanish), organized in Peru each year by Ciudadanos al Día (CAD) with the support of Defensoría del Pueblo, seeks to highlight best practices in the public sector that have benefitted the public and that can be replicated by other government entities. It recognizes excellence in public administration, as well as those public servants who do their job well.
Throughout its six editions, the Award focuses on issues related to transparency and access to information, with an emphasis on the innovative ideas that have contributed to greater collaboration between government institutions and the citizenry through increasing access to and dissemination of public information.
Public entities should keep in mind that the information that they produce belongs to the public. It is, therefore, necessary to create channels through which to share information within and among government entities and, especially, with citizens. In the case of Peru, the main challenge for government actors is to understand that the manner in which information in the public domain is handled has changed. The Law of Transparency and Access to Information established two alternatives to transmit public information to the public: the electronic portal, and the request for access to information.
Best practices in public administration in transparency and access to information are those that use the two aforementioned tools, as well as other mechanisms, to ensure that useful, complete, pertinent, comprehensible, and current information reaches the citizenry.
With successive editions of the Award, public entities have notably optimized the channels for giving out information and improved their efficiency, making better use of technology in each round. Similarly, best practices for transparency and access to information have shown a continual evolution. As a result, formerly basic websites with the requisite information have evolved into mediums for more efficient public information services that support accountability and decision-making processes.
This year the Award’s technical team, headed by Mirtha Correa and comprising more than 50 outstanding professionals, has honored 10 best practices on transparency and access to information.
For more information, contact Caroline Gibu at [email protected].
Using the Basic Needs Basket as an Advocacy Tool by Miniva Chibuye, Jesuit Centre for Theological Reflection
The Basic Needs Basket (BNB) Manual prepared by the Jesuit Centre for Theological Reflection (JCTR) in Zambia, seeks to promote critical assessments of poverty and its causes in Zambia (see https://archive.internationalbudget.org/resources/newsletter49.htm#JCTR). The BNB has served as an effective instrument for advocacy on various social, economic, and political decisions.
Every month the BNB is accompanied by a press release, published by electronic and print media, highlighting some of the policy and strategy issues that need to be addressed to improve the quality of life for the poor. This has greatly contributed to the BNB’s usage and popularity among international scholars, embassies, and international organizations, as seen in citations by the 2003 United Nations Human Development Report and the 2005 World Bank Poverty and Vulnerability Assessment Report on Zambia. The BNB is referred to as an influential tool that indicates the degree of the consumer’s vulnerability when commodity costs rise without a commensurate increase in income levels.
The BNB’s wide usage and popularity can also be attributed to the fact that it is simple to understand, accurate, and consistent, and that it can be used to highlight the gap between the actual needs of families and the wages offered in the formal sector. This has allowed the Zambia Congress of Trade Unions and other government and private unions to use the BNB as a negotiating tool for wage adjustments.
At the policy level the BNB was used to advocate for an increase in the annual income tax threshold, the level at which employees start paying income tax. This was done through submissions to the Ministry of Finance and National Planning and subsequent appearances before the Parliamentary Estimates Committee. The rationale was to increase the purchasing power of low-income earners. While the government has responded by ensuring that the threshold meets at least the basic food requirements for an average family, the increments are usually eroded during the year due to inflation in the price of food.
The success of the BNB in Zambia has stirred considerable interest regionally. For instance, under the auspices of the Symposium of Episcopal Conference of Africa and Madagascar, the JCTR has trained justice and peace groups from 10 African countries. Currently, three countries are actively implementing BNB activities, while five are in the pilot process.
One of the major challenges faced by the BNB is that while it has gained legitimacy in discussions on the country’s development, it has not yet been endorsed by the government as an official statistical tool. This recognition would facilitate incorporating the BNB in government strategies and documents and act as a proxy measure of poverty. According to the 2005 World Bank Poverty and Vulnerability Assessment Report on Zambia “taking the JCTR cost of living as a poverty line would imply higher poverty rates than those presented by the World Bank.”
The most recent Basic Needs Basket can be found here.
For more information, contact Miniva Chibuye at [email protected].
A Review of Joachim Wehner’s Legislatures and the Budget Process: The Myth of Fiscal Control by Rick Stapenhurst, Parliamentary Adviser, World Bank Institute
One of the most important issues facing legislatures today is how they can effectively oversee the formulation (ex-ante) and audit (ex-post) stages of the budget process. Therefore, it is surprising that until now, with the exception of some work on the U.S. Congress and other individual countries, little has been written on the role of the legislature in terms of budget formulation or audits. Wehner’s book fills this void with a rigorous, large-scale statistical study of the role of the legislature in budget formulation and two in-depth country case studies. In so doing he extends his former contributions to the field of legislative studies, namely his articles “Assessing the Power of the Purse: An Index of Legislative Budget Institutions,” [1] and “Budget Reform and Legislative Control in Sweden.”[2] This is not to imply, however, that this book is merely a rehash of previous articles. It is drawn from Wehner’s doctoral research at the London School of Economics, itself seminal, and presents a framework for analyzing cross-national data on legislative institutional design for ex-ante budget oversight. Questions considered include:
- How can we measure and compare legislative budgeting across countries?
- What factors explain cross-national variation?
- Do countries differ in the way that legislatures engage in the budget?
- How does this affect fiscal policy?
- What are the implications for institutional reforms?
The book covers four main areas:
- A succinct overview of the topic and a short but comprehensive review of the literature (chapters 1 and 2)
- Empirical analysis from which the author proposes an index of legislative budget institutions (chapter 3)
- Analysis that considers factors that account for the cross-national variation in the legislatures’ role in budget formulation (chapter 4) and the fiscal outcomes of legislatures’ budget activity (chapter 5)
- Two case studies on budget reform and legislative control — one on Sweden, where such reforms have been quite successful, and another on South Africa, where reforms have been only partial (chapter 6)
To the legislative studies scholar and practitioner interested in the institutional development of legislatures, the most interesting chapters are 3 and 6. Wehner’s “index of legislative budget institutions” enables cross-national comparison and ranking of legislatures in terms of their influence and control over the budget. The index differentiates between formal powers (such as budget amendment powers and consequences if the legislature does not approve the budget) and organizational and operational factors (such as the amount of time that the legislature has to review the budget and its research capacity to independently analyze the budget). Wehner finds that in Hungary, Sweden, Switzerland, and the U.S., the legislature has considerable influence over the budget. At the other end of the spectrum are the Westminster legislatures (Australia, Britain, Canada, Ireland, and New Zealand) where, to quote Schick (2002, p.27) in the case of Britain, “Nowhere is the case of budgetary decline of parliament more noticeable.” The case studies of Sweden and South Africa present examples of legislatures attempting to regain control of the budget, with varying levels of success.
Those interested in fiscal discipline will be more interested in chapters 4 and 5, which suggest that greater legislative involvement in budget formulation generally leads to larger deficits. This group of readers will also find the Swedish case study of interest, as it offers a model of top-down budgeting suggesting that fiscal control can coexist with greater legislative involvement in the budget. This model centers on a two-step process whereby the legislature first sets a hard overall fiscal ceiling, and then it can increase expenditures in one area only by reducing expenditures elsewhere.
The shortcoming of the book, if there is one, is that it leaves the reader wanting more. Wehner could have been more free-thinking, especially in the conclusions presented in chapter 7. For example, while he notes that the fiscal cost of legislative activism may be an acceptable side effect of democracy, he does not explore this interesting trade-off any further. Similarly, while there is passing reference to audits and the role of legislative public accounts committees, this important area of oversight is not developed further. These criticisms aside, Wehner has written a book that is both rigorous in its analytical approach and practical to those involved in legislative strengthening and fiscal design. It is a useful addition to the bookshelves of scholars and practitioners alike.
[1] Published in Political Studies, Vol. 54 No. 4 (2006).
[2] Published in Journal of European Public Policy, Vol. 14 No. 2 (2007)
To obtain the book, go to: http://www.palgrave.com/products/title.aspx?PID=310478.
For more information, contact Frederick Stapenhurst [email protected].